Ténérife: Randonnée de 4 jours en autonomie dans l’Anaga

Un nouvel article tout frais pour vous parler un peu plus en détail de notre toute dernière aventure à Ténérife: un tour de 4 jours dans l'Anaga avec notre tente sur le dos. Vous allez le voir dans cet article, mais notre plan n'était pas très précis... La rando a tantôt été un peu humide, tantôt limite chaotique mais dans l'ensemble je dirais aussi carrément super magnifique! 🙂

Je vous propose qu'on vous emmène pour notre itinéraire jour par jour sous forme de récit avec à chaque fois les infos pratiques pour l'étape et les éventuelles alternatives. Mais avant de passer au récit plus détaillé, commençons tout d'abord par un petit récapitulatif de notre randonnée.

Randonnée dans l'Anaga: Infos générales et carte

La carte de la randonnée avec le tracé que nous avons effectivement suivi:

Note: il existe plusieurs alternatives pour rallonger un peu la randonnée. On vous en parle plus en détail dans les explications jour par jour 😉

Cruz del Carmen à el Chorro (Jour 1)

Nous sommes partis de la Orotava (où nous sommes installés) vers 9h sous un soleil radieux. Bref, c'est donc hyper motivés et enthousiastes que nous avons fait la route. Mais à mesure que nous roulions nous voyions bien que le temps se dégradait à chaque kilomètre... Bien évidemment ça n'a pas manqué: quand nous sommes arrivés au parking de Cruz del Carmen dans l'Anaga il pleuvait, le vent soufflait fort et le thermomètre affichait à peine 10°C. Ouch!

Mais bon, on n'allait clairement pas se laisser décourager par quelques gouttes (OK... en vrai, j'avoue avoir eu très envie de rester dans la voiture avec le chauffage allumé, mais Benoit me faisait les gros yeux).

La première partie jusqu'au village de Taborno est vraiment très agréable car elle se passe principalement en forêt (ça nous a permis d'être relativement au sec sous les arbres). Une fois au village on a profité d'un abri devant l'église pour pique-niquer au sec avant de nous lancer pour le "grand plongeon".

Au moment de préparer notre rando nous avions tracé notre itinéraire en nous basant sur les sentiers indiqués sur les cartes topo... alors certes on avait bel et bien vu qu'on "perdait" 620m d'altitude en même pas 2km, mais je crois qu'on n'avait pas totalement mesuré ce que cela voulait dire. hahaha

Bref, une fois en haut du chemin, un petit panneau donnait le ton... Nullement inquiétés on s'est mis à descendre. Alors je vous rassure tout de suite, le sentier est totalement ok et c'est sans difficulté majeure que nous sommes arrivés en bas. Mais par contre je ne vous explique pas les courbatures le lendemain car avec un gros sac chargé à bloc ce n'était quand même pas une mince affaire. 😉

Une fois au niveau de la mer nous sommes passés à côté d'une piscine naturelle qui invite clairement à la baignade (enfin on imagine que c'est le cas pour les jours où il ne fait pas 12° avec de la brume comme lors de notre passage) 😉

A l'endroit où le petit cours d'eau se jette dans la mer se trouve une petite maison qui semble abandonnée ainsi qu'une jolie plage. Le coin est idyllique et se prête d'ailleurs assez bien pour le bivouac. 😉 Mais bon, nous avions encore pas mal de kilomètres devant nous et surtout il était à peine 14h lorsque nous sommes arrivés ici... du coup on se sera contenté d'un petit aller-retour à la plage avant de poursuivre notre chemin en direction de Taganana. Le chemin qui longe la côte est absolument SPLENDIDE! Malgré un temps encore un peu maussade nous en avons pris plein les yeux!

Peu avant d'arriver au petit hameau de "El Chorro" nous avons trouvé un petit spot un peu isolé au bord du chemin pour planter notre tente. Enfin quand je dis "petit spot" c'est vraiment le cas hein! Une fois la tente montée il ne restait même plus 5cm sur les côtés pour entrer et sortir de la tente sans atterrir dans les ronces... Pas très pratique pour les sorties pipi nocturnes, mais c'était clairement notre unique option de spot plat dans ce coin très escarpé.

Cela faisait quelques mois que nous n'avions plus marché avec toutes nos affaires sur le dos et nous étions totalement HS à l'heure du repas. Ce soir-là on ne s'est d'ailleurs pas posé 10'000 questions... La nuit était à peine tombée (vers 19h30) que déjà nous étions dans notre sac de couchage prêts à rejoindre les bras de Morphée.

Plus de photos de cette étape

El Chorro à Roque Bermejo (Jour 2)

Après une bonne première nuit sous tente nous nous sommes réveillés avec le lever du jour. Après avoir rangé la tente on a avalé quelques biscuits en vitesse et nous nous sommes remis en route. Après quelques minutes seulement nous avons atteint le petit hameau de "El Chorro" où quelques Bodegas sont encore en activité et produisent encore quelques bouteilles de vin "Made in Anaga". Après on ne pourra pas vous dire comment est le vin car aux vues du nombre de pieds de vigne la production du coin doit à peine suffire pour la conso perso des propriétaires... 😉

Assez rapidement nous sommes arrivés au petit village de Taganana. Avec ses 500 habitants cela est le lieu "le plus habité" de l'Anaga. Ce n'est pas tout à fait une grande ville, mais on y trouve quand même une petite épicerie, une pharmacie et un petit bistrot où nous nous sommes bien évidemment arrêtés pour un bon café matinal sur la terrasse.

Depuis Taganana notre "plan initial" était de monter au Roque Amogoje puis de redescendre sur Benijo. Nous avions planifié ce tracé car nous ne voulions pas franchement nous retrouver à suivre la route sur plusieurs kilomètres. Alors appelez ça de la flemmingite aiguë ou du bon sens, mais lorsque nous nous sommes retrouvés face à la montée de 300m de dénivelé et qu'on savait ce qu'il nous restait à marcher après, ben d'un seul coup la perspective de suivre la route nous a tout de suite paru plus attractive.

Alors je vous l'accorde qu'en rando on essaie tant que possible d'éviter les routes. Mais celle-ci sérieusement ce n'est vraiment pas un drame! Pas ou très peu de circulation en matinée et une vue tout simplement incroyable tout du long, font de ce tronçon un bout qui est franchement agréable.

Une fois à Benijo on a continué sur la piste en direction de "El Draguillo" puis nous avons poursuivi sur le sentier côtier jusqu'au minuscule petit hameau de Roque Bermejo qui est perdu à la pointe de l'Anaga et qui n'est accessible qu'à pied ou en bateau!

Le chemin vient tout juste d'avoir été refait à neuf et c'est juste un kiffe absolu de longer cette côte! Jugez plutôt:

Une fois arrivé au niveau du phare nous avons jeté notre dévolu sur le premier petit spot plat que nous avons trouvé pour y installer notre tente. On avait une vue à tomber sur la mer et le petit hameau en contrebas. Après je ne vous cacherais pas que stratégiquement parlant il y a mieux que de se mettre à côté d'un phare pour bivouaquer... la lumière qui tourne toute la nuit et balaye la tente toutes les 6 secondes c'est assez mezzo. 😉

Plus de photos de l'étape:

De Roque Bermejo à El Bailadero (Jour 3)

Ce troisième matin nous nous sommes réveillés dans une épaisse purée de pois et c'est avec une motivation somme tout assez relative que nous avons attaqué notre étape du jour... Cette troisième journée était probablement celle que Benoit attendait le plus durant cette rando car une fois arrivé à las casas de Tafalda le sentier suit la crête et apparemment les vues sont tout simplement à couper le souffle sur ce tronçon.

Alors on a cherché hein, mais on n'a pas trop trouvé la vue durant la montée...

Par contre on a repéré quelques jolis spots de bivouac juste avant la fin de la première grimpette de 700m de dénivelé (même si ces spots sont à éviter les jours où il y a du vent car ils sont très exposés). #OnDitCaOnNeDitRien

Une fois à la casas de Tafalda on a poursuivi notre chemin jusqu'à la Cruz del Draguillo.

La grande majorité des miradors qui se trouvent en chemin ne nous ont pas vraiment gratifié de la vue escomptée même si l'un d'entre eux nous a laissé deviné le Roque de las Bodegas l'espace de quelques secondes 😉

Peu après la Cruz del Draguillo nous sommes arrivés à une grande plateforme (toujours sans vue). Assez naïvement on se disait que c'était étrange qu'une telle plateforme ait été construite ici, un peu au milieu de rien... Pas de panneau, pas d'indication particulière... bref, on n'a pas fait de cas et on a continué sur le chemin de crête. Après  quelques minutes on s'est retrouvé plongé dans une forêt totalement folle! De la mousse partout, une ambiance mystique et magique. Sans trop réfléchir on a lancé "Pfiouuu, on dirait une forêt enchantée!".

Alors à ce moment là on ignorait totalement qu'on se trouvait en réalité dans la zone protégée appelée "Bosque Encantado" (qui se traduit donc par forêt enchantée... ne me remerciez pas 😉 )

Le Bosque Encantado est aussi connu sous le nom de "Réserve Intégrale du Pijaral" et son accès est restreint à 45 personnes par jour. Pour y venir il faut normalement demander un permis (gratuit). Il n'y a pas de contrôle officiel à nul part, mais apparemment si on y vient sans permis on s'expose à une amende de 601.1€ (oui oui ils sont précis avec les centimes).

On aurait du mal à vous dire ce qu'il se serait passé si nous avions été contrôlé, mais de là où nous sommes arrivés il n'y a jamais eu le moindre panneau interdisant l'accès ou même signalant l'entrée dans cette zone ultra protégée. Si nous avions su nous aurions probablement essayé d'obtenir un permis, mais là pour le coup on a officiellement été des resquilleurs naïfs... #ABE

Après je dois dire que ce jour là il y avait probablement peu de chance qu'un garde ait envie de venir faire un contrôle... Nous étions toujours dans un épais brouillard et à peu près à mi-parcours la pluie s'est invitée à la fête.

Une fois de retour à la route principale c'est là que les choses ont commencé à se gâter sérieusement pour nous. Ne voulant pas longer la route trop longtemps nous sommes à nouveau repartis sur un petit sentier indiqué sur les cartes topo mais non balisé par le parc. Cette idée était tout simplement POURRIE! Le sentier n'était pas du tout entretenu et on s'est retrouvé à marcher 40 minutes dans des hautes herbes qui nous arrivaient jusqu'à la poitrine. Etant donné qu'il pleuvait, ces herbes étaient naturellement trempées. Lorsque nous avons atteint à nouveau la route nous ressemblions clairement à 2 chiens mouillés et désespérés. Benoit en était arrivé à la conclusion que nous allions arrêter le massacre et tenter de faire du stop pour revenir à la voiture.

Perso j'étais vraiment déterminée à finir cette rando et surtout je croyais dur comme fer que la météo allait se dégager. Normalement, c'est Benoit le petit oiseau positif du couple, mais ce jour là j'avais pris le relais!

N'étant clairement pas motivés à l'idée de bivouaquer en étant détrempé je lui ai proposé un deal: "On marche jusqu'à l'auberge, s'il leur reste 2 lits en dortoir on reste là. Si c'est complet on fait du stop". DEAL

Karma, alignement des astres ou juste gros coup de bol, il restait exactement 2 lits à l'auberge. A 15€ la nuit par personne on ne s'est pas fait prier (surtout que l'auberge a des bonnes douches avec eau chaude... dans notre état j'aurais été limite prête à payer rien que pour la douche). 😉

Plus de photos de cette étape:

De El Bailadero à Cruz del Carmen (Jour 4)

Cette dernière journée a assez mal commencé... Moi qui pensait que de dormir dans l'auberge serait plus reposant que la tente je m'étais largement fourvoyée. Enfin, dans l'absolu cela aurait pu être le cas, mais manque de bol nous avions un compagnon de chambre avec option "tronçonneuse nocturne". Un gars adorable qui était affreusement désolé, mais le résultat était sans appel: lui s'est réveillé vers 6h et moi? Ben j'ai finalement réussi à dormir à 6h... Inutile de préciser que le réveil de 7h30 a piqué sévère!

Les dortoirs c'est toujours une loterie et des gens qui ronflent il y a en régulièrement, mais là je crois bien qu'on n'était pas loin de la palme en termes de décibels 🙂

Bref, c'est donc totalement décalquée que je suis arrivée au petit déjeuner. Néanmoins le grand ciel bleu et la vue de fou depuis la terrasse (ainsi que 2-3 cafés) m'ont aidé à me réveiller un peu et sur les coups de 9 heures nous nous sommes mis en route pour cette dernière journée.

Au programme nous savions qu'il y avait pas mal de route et nous appréhendions un peu ce bout en nous demandant si cela allait être bien pertinent de parler de cet itinéraire qui comprend près de 7km le long de la route principale de l'Anaga.

Ben vous savez quoi? On ne regrette nullement cette journée! En fait la route on la connaissait déjà bien pour l'avoir pas mal parcourue en voiture. Mais à chacun de nos passages nous regrettions toujours de ne pas pouvoir nous arrêter pour faire des photos. En effet, la route est ultra étroite et il est tout simplement impossible de se garer sur le côté pour capturer les paysages de fou qui défilent sous nos yeux. Bref, le faire à pied aura été l'occasion de prendre quelques photos et qu'on se le dise, en partant le matin il n'y a quasi aucune circulation sur cette route!

Après il n'y avait clairement pas que de la route! On garde d'ailleurs un excellent souvenir du tronçon dans la forêt qui arrive à Cruz de Taganana. Les quelques points de vue en chemin sont hyper impressionnants et la végétation est totalement ouf! Ce n'est pas tout à fait le bosque encatado, mais franchement on n'en est pas loin! La curiosité qui nous a le plus impressionnée?

Cet arbre déraciné où le tronc s'est transformé en une sorte de "base" pour de nouveaux arbres. Ce qui aurait du être des branches semble s'être comme métamorphosé en nouveaux arbres poussant à même le tronc.

Plus de Photos de cette étape:

Matériel et nourriture: qu'avons nous emporté pour ce trek?

Pour ce trek nous sommes partis avec le minimum en terme de matos! Pas d'ordi, pas de brûleur à essence, pas de popote. 🙂 Dans nos sacs nous avions donc:

Le matériel de trekking et bivouac:

• Notre tente 3 places
• Nos sacs de couchage (avec leur température de confort de 0° ils étaient bien évidemment beaucoup trop chauds, mais c'est tout ce que nous avions... nous avons donc dormi avec le sac grand ouvert! La nuit la température descend aux alentours de 12°-13° dans l'Anaga (en janvier, le mois le plus froid).
• Nos matelas de sol
• Une batterie externe pour recharger les téléphones (j'avais aussi mon petit panneau solaire mais celui-ci a été largement inutile durant ce trip)
• 1 T-shirt de rechange, sous-vêtements, un K-Way et une doudoune chaude et un pull. Au final la doudoune nous aura uniquement servi d'oreiller car les températures ne justifiaient pas de les mettre 😉
• Une paire de bâtons de randonnée chacun (un indispensable selon nous si on marche chargé et qu'il y a du dénivelé)
• notre fidèle couteau suisse

Nourriture et Boisson:

• Nous sommes partis avec 7 litres d'eau au départ. Nous craignions ne pas trouver beaucoup d'eau... Au final 2,5 litres par personnes aurait probablement été suffisant car on arrive quand même à remplir régulièrement dans les villages. Note: l'eau dans les village est souvent "non contrôlée". Cela ne veut pas dire qu'elle n'est pas potable, mais simplement qu'elle n'est pas testée. Pour notre part on a toujours bu avec notre lifestraw et on stockait le reste de l'eau dans des grandes bouteilles qu'on utilisait ensuite pour remplir les gourdes.
• Des biscuits et barres de céréale pour les petits-déjeuners et les snacks
• Des caramels (parce que randonner sans caramels est un scandale)
• 2 Tupperwares avec des pâtes que nous avions cuisinées en avance (on a mangé froid durant tout le trip)
• 16 wraps à fajitas pour les repas de midi et du soir avec en guise de garniture: 3 avocats, 2 fromages, du jambon cru, des tomates, de la moutarde et du houmous. #OnNeSeRefaitPas

Bref vous l'aurez deviné, ce n'était pas franchement top chef durant ce trip, mais ce n'était pas l'idée... Ayant beaucoup d'eau nous avons essayé de faire attention au poids du reste. Au moment du départ nos sacs devaient peser environ 13kg (Fabienne) et 17kg (Benoit).

Pour des infos détaillées sur le matériel qu'on emporte avec nous sur ce genre d'aventure, on vous invite à lire cet article.

Bivouac à Ténérife: les règles à respecter

Ténérife est une île qui se prête extrêmement bien à la randonnée (je dirais même que c'est un petit paradis pas trop loin pour l'hiver). Par contre au niveau des bivouacs c'est, comme bien souvent, un peu compliqué... Enfin pas tant que cela une fois qu'on connaît les règles, mais encore faut-il les trouver. Avant notre trek nous avions fait des recherches en ligne et étions un peu tombé sur tout et son contraire.

Dans le parc du Teide, le bivouac est formellement interdit, mais dans l'Anaga les avis divergeaient. Bref, plutôt que de spéculer inutilement nous sommes allés demander plus de détails aux rangers du parc lors d'une de nos escapade à la journée en fin d'année passée.

Verdict? Le camping est formellement interdit dans l'ensemble de l'Anaga, mais par contre le bivouac est toléré partout hors des zones d'habitation. Sous bivouac il faut comprendre l'établissement temporaire d'une tente ou d'une tarp dans l'unique but de passer la nuit. Bref, on monte le camp au coucher du soleil et on plie bagage aux premières lueurs du jour en veillant bien évidemment à ne laisser aucune trace de son passage. On ne fait pas de feu, on reste discret et surtout on n'oublie pas de profiter des paysages! (Pour plus de détails sur le bivouac, vous pouvez jeter un œil à notre guide à ce sujet)

Dans cet article vous aurez remarqué que nous vous avons vaguement décrit les lieux où nous avons dormi ainsi que les zones que nous estimons propices au bivouac, néanmoins sans jamais donner les coordonnées GPS exactes. Nous avons pris cette décision car nous voulons vraiment que le bivouac reste une aventure perso et il revient à chacun de faire ses choix d'emplacements en utilisant les contraintes météo, celles du terrain mais aussi son bon sens. 😉 Bref, point de méchanceté dans cette démarche, mais uniquement l'envie d'éviter que certains spots se transforment en "lieu de camping officiels" et qu'à force, les autorités décident d'y apposer des panneaux interdisant d'y passer la nuit.

Voilà, nous espérons que vous avez pris du plaisir à lire ce petit récit et si vous prévoyez de partir randonner plusieurs jours dans l'Anaga il ne nous reste alors plus qu'à vous souhaiter une magnifique aventure! Et si vous avez des questions, que vous voulez nous dire ce que vous avez pensé de cet article ou que vous avez des suggestions d'alternatives d'itinéraire, n'hésitez pas à nous laisser un petit commentaire. On aime toujours vous lire (et vous répondre) 😉

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