Dans notre dernier article Benoit vous avait parlé de sa petite excursion en solo sur les sentiers escarpés de l’arête de Koncheto dans le parc national du Pirin. Aujourd’hui, c’est moi, Fabienne, qui reprend la main pour vous parler de notre escapade de 3 jours dans le parc du Pirin avec des nuits en refuges. Un itinéraire de randonnée absolument superbe mais avec des sentiers (un peu) moins vertigineux que ceux du Vihren et du Kutelo. 😉
Nous avons profité d’une belle fenêtre météo pour délaisser quelques jours notre coworking à Bansko et sommes partis voir à quoi ressemblaient les refuges de montagne en Bulgarie. (spoil alert: c’est “différent”)
3 jours dans le parc national du Pirin: les infos clé
La randonnée en bref
- Distance: environ 34km (plutôt 40km si on compte tous les détours)
- Dénivelé: 2000m de dénivelé positif et tout autant de négatif
- Difficulté: Moyen-Exigent (selon les jours)
- Hébergement: en refuge
- Nourriture: possibilité de manger en refuge (mais il faut quand même avoir des snacks et picnics avec soi pour le midi)
- Eau: très présente sur le parcours
Carte générale de notre randonnée dans le Pirin
Note: pour chaque étape vous retrouverez la carte du jour. A chaque fois, un bouton vous permettra d’accéder à la carte sur AllTrails. Depuis AllTrails vous pouvez ensuite télécharger la trace pour l’avoir avec vous sur votre smartphone ou montre connectée (on vous conseille de l’avoir avec vous en mode hors ligne).
L’itinéraire est celui que nous avions prévu (et réalisé) mais vous le verrez on a fait quelques petits extras. Vous retrouverez les quelques suggestions de détours dans les détails des journées.
Les points forts de la randonnée? Les paysages absolument incroyables avec des dizaines de points de vue spectaculaires sur les lacs de montagne. Passer 2 nuits dans des cabanes de montagne bulgares aura aussi été l’un des points forts pour nous. Pas tant pour le confort, mais très clairement pour l’expérience
Le point faible? Le sentier est par moment très rocailleux et c’est un peu “casse-pattes”. Les distances ne sont pas forcément très longues, mais les journées sont bien chargées. 😉
Vidéo de notre randonnée dans le Pirin
Avant de passer au récit jour par jour, voici un petit aperçu des paysages en vidéo:
Jour 1: De la cabane de Vihren au refuge de Sinanitsa
C’est sur les coups de 8h que nous avons quitté notre appartement à Bansko pour aller prendre le premier bus en direction du refuge de Vihren. Nous sommes arrivés au terminus vers 9h15.
L’idée de cette journée était de rejoindre le refuge de Sinanitsa et éventuellement de faire un crochet par le sommet du Sinanitsa (une montagne du même nom). L’étape, sans le détour par le sommet, était annoncée comme étant relativement courte: 4 heures de marche.
Comme d’habitude, avant de nous lancer en rando en montagne, on jette un oeil à notre application de radar météo. Selon les prévisions un gros orage devait nous tomber dessus sur les coups de midi… Hmmm… cela nous laissait donc moins de 3h pour passer les derniers cols et ainsi ne pas nous retrouver pris dans l’orage en étant pile poil sur les crêtes (être à un col en plein orage n’est en général VRAIMENT pas une bonne idée).
Bref, nous avons brièvement hésité à attendre que l’orage passe et à partir seulement dans l’après-midi, mais finalement on a regardé la carte et les dénivelé et on s’est dit que cela devait être jouable de le faire en 3 heures. (enfin c’est surtout Benoit qui s’est dit ça… moi j’étais un peu plus dans le doute).
Motivés par la perspective d’éviter de finir grillés par un éclair au sommet nous sommes donc partis d’un bon pas! Moins de 2h30 plus tard nous avions atteint le premier gros col et on était aux premières loges pour voir l’orage arriver…
C’était vraiment marrant comme journée au final car pendant toute la seconde partie de la randos nous sentions que l’orage était “juste derrière nous” mais au final il a été comme retenu de l’autre côté du col. Bref, nous n’aurons jamais été mouillé! 🙂
Arrivés au second col qui se trouve au-dessus du refuge, on a profité des meilleures prévisions pour faire un bon pique-nique au sommet tout en profitant de la vue sur la mer de nuage en contrebas. Comme la météo était quand même assez incertaine on a renoncé au sommet du Sinanitsa (j’avoue que c’est surtout Benoit… personnellement je n’étais que moyennement motivée par ce détour…). 😉
Info J.1
- Distance 7,6km
- Dénivelé 598m + et 378m –
- Durée comptez environ 4h de marche
- Balisage On suit le sentier bleu clair puis le marron.
- Eau Pas de souci à trouver de l’eau à plusieurs reprises durant la journée.
Remarque: Si vous avez le courage (et les mollets) vous pouvez rallonger cette étape en passant par le sommet du Sinanista. Depuis le col la montée n’avait pas l’air très difficile, par contre le sentier qui redescend au refuge semblait très rocailleux et bien raide…
Carte de cette étape:
Télécharger la trace de l’étape
Nuit au refuge de Sinanitsa
Avec toutes ces histoires d’orage qui menaçait mais qui n’est jamais venu, il était à peine 13h quand nous sommes arrivés au refuge. Histoire d’occuper notre après-midi nous avons opté pour des activités très différentes… Tandis que Benoit est parti en direction du sommet du Sinanitsa, moi je me suis installée au bord du lac pour “juste fermer les yeux deux minutes”. Benoit aura finalement fait 2 heures de balade et moi? 2 heures de profond sommeil au bord du lac! 🙂
Après avoir joué à faire des ricochets pendant un moment, nous sommes ensuite allés manger quelque chose au refuge. La cuisine y est basique, mais ce n’est pas cher (et très copieux).
Après le repas on est ressorti pour admirer le magnifique coucher de soleil sur le lac et la vallée qui se trouve juste derrière le refuge. Il y a d’ailleurs un super point de vue à ne pas rater si vous venez dans le coin (il se trouve sur la gauche avant les toilettes) 😉
La soirée se sera ensuite terminée bien au chaud dans le refuge à discuter avec quelques randonneurs bulgares qui parlaient allemand ou anglais tout en buvant un petit coup de Rakia maison. A la fin de la soirée, un groupe de randonneurs s’est mis à danser sur de la musique traditionnelle bulgare avant l’extinction des feux vers 22h30.
Infos Sinanitsa
Nuit au refuge: 15 lev par personne (7,5€) en dortoir
Nuit dans le tente devant le refuge: 13 lev par personne (la tente est fournie par le refuge)
Le refuge propose des repas du soir et des petits déjeuners. Le menu est traduit en anglais mais les gardiens ne parlent pas anglais… 🙂
Sanitaires: des wc se trouvent à une cinquantaine de mètres du refuge, pas de douche (mais un lac) 😉
Le refuge fournit des draps propres à mettre sur les lits. Un sac de couchage n’est donc pas indispensable.
Plus de photos de cette première journée
Jour 2: De Sinanitsa au lac de Tevno
La première étape de cette journée aura consisté à remonter jusqu’au col qui se trouve au dessus du refuge par lequel nous étions arrivés la veille. C’est marrant, car avec les belles lumières du matin c’était des paysages et des impressions totalement différentes! Ce premier tronçon se fait rapidement et après à peine plus d’une demi-heure nous étions de retour à notre spot pique-nique de la veille.
Plutôt que de longer sur la gauche comme la veille, cette fois-ci on suit le balisage marron qui plonge dans la magnifique vallée qui s’ouvre à nous. Les paysages sont splendides et c’est marrant car par moment la végétation nous rappelle pas mal celle rencontrée sur le Kungsleden… Entre la Laponie et la les montagnes bulgares il n’y a qu’un pas on vous dit! Bref, on se dit que cette rando doit être sacrément belle à l’automne aussi, lorsque toutes les fougères tournent à l’orange.
Après une bonne première descente, on atteint les petites cabines du refuge de Spano Pole. On ne pourra pas vous dire comment c’est car on ne s’est pas vraiment attardé dans le coin… on savait qu’il nous restait encore la grosse montée du jour devant nous et on a préféré poursuivre sans faire de pause.
Depuis ce refuge on longe un petit bout une piste avant de rejoindre à nouveau les sentiers. A partir de ce moment là on a commencé à galérer un peu avec le chemin… Ou devrais-je plutôt dire qu’on a perdu le balisage à plusieurs reprises. Je ne sais trop vous dire si c’est le balisage qui n’est pas assez présent ou simplement nous qui étions trop occupés à regarder les paysages, mais le fait est qu’on a fait quelques détours! 🙂
La montée au refuge de Tevno, Parc national du Pirin
Une fois de retour sur le bon chemin, on a entamé la relativement longue montée jusqu’aux lacs. J’avoue que j’appréhendais un peu cette ascension, mais au final cela aura probablement été la partie la plus agréable et “reposante” de ces 3 jours. Les 600m de dénivelé s’étalent sur 7 km et la pente est ultra régulière, ce qui aide grandement à trouver son rythme et à le garder!
Une fois arrivés au-dessus du niveau des différents lacs on longe la crête, on passe un pierrier et finalement le dernier col de cette journée. A partir du col le chemin est presque plat jusqu’au magnifique refuge de Tevno. C’est assez rare pour être noté, mais ce refuge se trouve bel et bien à la même altitude que le col et c’est d’ailleurs le refuge le plus haut de Bulgarie! Quand on dort à Tevno on est à 2512m d’altitude! Rappelons que le plus haut sommet du Parc national du Pirin, le Vihren, culmine à 2914m.
Infos J.2
- Distance 14km
- Dénivelé 866m + et 544m –
- Durée comptez environ 6h de marche
- Balisage On commence à suivre le balisage marron, puis on vire sur le vert et on termine en suivant le rouge
- Eau Pas de souci à trouver de l’eau à plusieurs reprises durant la journée.
Carte de cette étape:
Télécharger la trace de l’étape
Nuit au refuge de Tevno
Une fois installés au refuge, nous avons profité des dernières heures de soleil pour flâner un peu au bord du lac mais aussi aller explorer un peu les environs (je vous laisse deviner qui de nous deux s’est allongé au bord du lac et qui est parti randonner). 😉
Au refuge nous avons aussi pu observer comment se passait le ravitaillement! Pile au moment où nous nous sommes installés au bord du lac, nous avons vu le gardien arriver sur son cheval, suivi de 6 autres mules/chevaux tous lourdement chargés. En Suisse on est habitué à voir les cabanes être ravitaillées par hélicoptères, donc ça fait forcément un peu drôle de réaliser qu’ici tout est encore amené à dos de cheval!
Le soir, nous avons mangé une saucisse bulgare et une shopska salad (une salade très typique qui est même le plat national bulgare) avant de partir rejoindre les bras de Morphée.
Notre chambre au refuge de Tevno était pas mal plus confortable que celle de Sinanitsa (une chambre plus spacieuse), mais par contre les lits étaient encore et toujours durs… A nouveau, en guise de lit nous avions une planche de bois recouverte d’une couverture militaire.
Infos Tevno
Prix: 15 lev par personne (environ 7,5€) en dortoir
Possibilité de camper autour du refuge pour 13 lev.
Repas: le refuge propose une cuisine simple mais très bonne. Le menu est plus ou moins traduit en anglais et c’est très bon marché (on a dépensé environ 10€ pour les 2 pour notre repas du soir avec une bière)
Sanitaires: C’est basique… Pas de douche, mais un petit coin est aménagé vers la rivière pour ceux qui voudraient se débarbouiller. Les WC (à 50m du refuge) sont un simple trou donnant sur un petit cours d’eau…
Le refuge fourni des couvertures militaires et des oreillers mais pas de draps… Perso, nous étions contents d’avoir nos sacs de couchage.
Plus de photos de cette deuxième journée
Lever de soleil au dessus du lac de Tevno
Après cette seconde nuit en refuge, Benoit avait décidé de mettre son réveil aux aurores afin d’aller admirer le lever de soleil sur l’un des sommets qui se trouve à proximité du refuge. C’est donc aux environs de 5h30 qu’il est parti avec sa frontale vissée sur la tête en direction du Momini Dvori.
On n’est pas très sur d’avoir bien compris, mais la veille un randonneur bulgare (et collègue de dortoir ronfleur) nous expliquait que c’était de là qu’on avait la meilleure vue au lever du soleil. Il a aussi dit quelque chose à propos du fait que ce sommet ressemblait à une paire de seins (ou est-ce que son nom en bulgare signifie nichons… on n’est pas trop sûrs de ce qu’on a compris) 🙂
L’ascension n’est pas bien longue (moins d’un kilomètre pour 200m de dénivelé positif) mais par contre il faut savoir qu’il n’y pas de chemin à proprement parlé. Pour arriver à la “paire de seins” il faut avancer dans un gros pierrier en suivant les cairns. Pas forcément facile de les repérer de nuit ces coquins… 😉
Mais je crois que ce petit détour valait la peine…
Infos
- Distance environ 2km aller retour
- Dénivelé un peu moins de 200m
- Durée Comptez 1 heure de montée si vous voulez être certain de ne pas rater le lever de soleil
- Difficulté assez raide et très “rocailleux” mais pas de difficulté particulière
- A emporter une lampe frontale et un bon pull pour le sommet (on est à 2722m après tout!)
Jour 3: De Tevno à la cabane de Vihren
Une fois que Benoit était redescendu de son sommet et moi réveillée (le timing était assez nickel) nous avons d’abord pris un petit déjeuner traditionnel bulgare à la cabane. Le petit dej? Un beignet frit et refrit… pas mauvais en soi, mais heureusement qu’on avait un bon programme de randonnée pour éliminer un peu tout ça car ce n’est définitivement pas light!
La première partie de la journée a tout d’abord consisté à revenir sur nos pas de la veille jusqu’au niveau du col auquel nous étions arrivés. Au niveau du croisement nous ne sommes pas redescendus au niveau des lacs, mais avons poursuivi le long d’une longue et magnifique crête.
Le sentier des crêtes entre Tevno et Vihren
Ce tronçon de la randonnée (une crête de 4km) aura probablement été l’un des plus spectaculaire de ces 3 jours dans le Parc national du Pirin. Les vues sur les dizaines de lacs en contrebas étaient tout simplement sublimes! Après on ne vous cachera pas que ce tronçon aura probablement été celui qui nous aura donné le plus de fil à retordre… Ou du moins à moi… Une très grande partie de la crête ne se fait pas sur un chemin, mais simplement en suivant des cairns dans un immense pierrier.
Benoit étant né avec des gènes de bouquetin, il n’avait aucun souci à sauter d’un caillou à l’autre et à avancer avec élégance et aisance. Je ne sais pas de quels gènes j’ai hérité personnellement, mais clairement pas des mêmes… Benoit vous dira qu’il me faut 2 ans à passer un pierrer, moi je vous répondrais plutôt que j’apprécie prendre mon temps, poser mes mains de temps en temps (et perdre le peu de grâce qu’il me reste).
Descente sur la cabane de Vihren par les lacs de Banderishki
Une fois que nous avions atteint le sommet du Vazela (2620m) il nous restait encore à redescendre jusqu’au refuge de Vihren qui se trouve à 1900m… 700 mètres de dénivelé ce n’est pas énorme, non? C’était ce que je me disais… Mais une fois de plus les pierriers bulgares m’auront fait revoir mes calculs.
Sur le premier tiers de la descente on est pour ainsi dire uniquement dans les rochers… A ce moment là je commençais vraiment à fatiguer. Avec mon vertige je n’osais pas sauter de rocher en rocher à la descente, du coup je me retrouvais systématiquement à squatter pour descendre des cailloux et remonter sur le suivant. Aucune idée de mon nombres de génuflexions sur cette randonnée, mais disons simplement beaucoup trop! 🙂 Après, je me plains pas, car la vue était bien évidemment toujours aussi sublime, mais p*%& ce que j’avais mal aux fesses.
Une fois arrivés à hauteur du frog lake (lac des grenouilles en français ou Жабешко езеро en bulgare) c’était la délivrance! Les rochers ont enfin fait place à un magnifique sentier qui descendait tranquillement jusqu’au refuge. Une fin de rando en douceur et avec une bonne bière bien méritée à l’arrivée!
La boucle était bouclée. Nous étions bien fatigués mais totalement ravis de cette rando!
Infos J.3
- Distance 12km
- Dénivelé 400m + et 930m –
- Durée comptez environ 6h-7h de marche
- Balisage toute la journée on suit le balisage rouge
- Eau Pensez à prendre assez d’eau pour cette étape. Sur l’ensemble du chemin de crête vous ne trouverez pas de cours d’eau pour remplir vos gourdes. Pour cette journée nous avions nos lifetraws pleines + 1 petite bouteille de 0,5L en réserve (achetées au refuge)
- Remarque Ne vous laissez pas tromper par la distance relativement courte et le dénivelé pas si impressionnant de la journée. La nature du terrain fait que cette journée est bien assez longue. 😉
Carte de cette étape:
Télécharger la trace de l’étape
Plus de photos de cette dernière journée
Dans quel sens faire la randonnée dans le Parc national du Pirin?
Vous le voyez sur la carte, mais nous avons choisi de faire la randonnée dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. La météo ayant été un peu menaçante le premier jour, on a préféré opter pour notre journée la plus courte ce jour-là.
Après, je ne vous cache pas que si c’était à refaire, je pense que nous le ferions dans l’autre sens. La plus grosse journée est très clairement celle entre Vihren et Tevno (notre dernière journée) et c’est à mon avis mieux de commencer par ce morceau et de finir en douceur par la petite journée. De plus, la descente dans le pierrier était un peu scabreuse… Même si je pense que c’est rude pour le cardio à la montée, cela doit être plus agréable pour les genoux!
Comment se rendre au refuge de Vihren?
Pour faire cette randonnée il faut d’abord commencer par aller au refuge de Vihren. On peut accéder au refuge en voiture depuis Bansko (environ 30-35 minutes de route), mais si comme nous vous n’êtes pas motorisé alors le mieux reste de prendre le bus.
Attention, le bus ne circule que 3 fois par jour. Le trajet coûte 8 lev par personne. Les horaires du bus peuvent être consultés ici.
Note: pour redescendre vous pouvez bien évidemment reprendre le bus, mais nous avons trouvé extrêmement facile de faire du stop. Si vous arrivez au refuge en fin de journée, mais que le prochain bus n’est que dans quelques heures, cela vaut la peine de demander aux autres randonneurs s’ils peuvent vous déposer. Tout le monde passera forcément par Bansko en quittant le refuge et les bulgares sont très sympas en matière de stop (ça nous a pris moins de 5 minutes pour être pris).
L’équipement à prévoir pour cette randonnée dans le Pirin
Sur cette randonnée de 3 jours et 2 nuits nous avions emporté avec nous:
- Nos sacs de couchage
- Des bâtons de randonnée
- Des chaussures de trail (l’itinéraire passant par beaucoup de pierriers nous aurions sûrement préféré avoir nos chaussures de montagne mais les chaussures de trail peuvent faire l’affaire)
- Notre doudoune bien chaude (très utile pour le soir et le matin). Voir Celle de Fabienne et celle de Benoit
- Un pull
- Un T-Shirt et des chaussettes de rechanges
- Une veste imperméable (dont on ne se sera finalement pas servi… mais la météo tourne vite en montagne alors vaut mieux en emporter une). Celle de Fabienne et celle de Benoit
- Une lampe frontale (utile pour aller aux wc à l’extérieur à la nuit tombée)
- Nos Lifestraw. On a sans souci pu les remplir régulièrement (on a juste complété par une petite bouteille supplémentaire le dernier jour).
- 3 pique-niques (il est tout à fait possible de bien manger le soir et le matin aux refuges. Par contre ils ne vendent pas grand chose d’autres que des snacks à emporter, donc mieux vaut prévoir ses sandwichs).
- Pour info: nous avions chacun notre sac à dos de 30L. Nul besoin de prendre les grands sacs pour une rando avec nuit en refuge.
- Ah oui, prenez un rouleau de papier toilette ou des mouchoirs! Les WC des refuges n’ont jamais de papier. 🙂
Notre matériel photo et vidéo:
- Notre fidèle Sony alpha 7II
- Notre objectif Laowa 15mm f/2 FE Zero-D
- Notre objectif 70-200 f4 (sony)
- Un DJI Osmo pocket pour la vidéo
Voilà, cette fois-ci je crois que vous savez absolument tout sur le parc du Pirin! Entre notre dernier article sur les 2 randos à la journée et celui-ci vous devriez pouvoir bien profiter de ce magnifique coin de paradis dans les montagnes bulgares.
On vous souhaite de belles découvertes et on vous donne rendez-vous tout bientôt pour un article dédié cette fois-ci à la petite ville de Bansko où nous avons passé un mois cet été.
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sandra sagesse
Bonjour,
C’est avec beaucoup de plaisir que je lis votre article, car je suis moi-même une grande passionnée de randonnée. Je ne compte plus le nombre de fois où je suis partie à l’aventure.
Charly
Bonjour,
Petite question organisation, avez vous réservé les refuges en avance, et si oui comment avez vous procédé ?
Merci d’avance 🙂
Benoit
Bonjour Charly,
On avait demandé à qqun qui parlait bulgare de réserver pour nous… par exemple si vous avez un logement à Bansko vous pouvez demander à la réception de vous aider. Il peut y avoir pas mal de monde dans les cabanes le Week-End
Thomas
Bonjour,
Ma copine et moi nous sous sommes lancés à l’assault du Pirin grâce à votre Blog (et grâce au nombreux détails qui nous ont rassuré). Nous avons suivi vos conseils et nous avons fait la boucle dans le sens inverse. Big up au 2 francais rencontrés à Sinanitsa ! C’était top, merci !
Benoit
Hello Thomas,
trop cool ça! ça fait plaisir de lire que les infos qu’on partage par ici sont utiles 🙂 . C’est vraiment un chouette coin pour randonner et l’expérience de dormir dans les cabanes bulgares est plutôt cool!