Vous l'aurez surement remarqué, on aime bien la rando et on n'a pas peur de prendre nos sacs à dos, notre tente, quelques jours de nourriture sur nous et de partir à l'aventure en solo pour découvrir un endroit à notre rythme. Ça nous permet en général de visiter des spots plus reculés en prenant notre temps et en limitant aussi les dépenses ! Et si vous voulez notre avis, c'est probablement le meilleur moyen de découvrir des pays comme le Chili ou l'Argentine qui coûtent un peu plus cher mais qui regorgent de parcs nationaux tous plus beaux les uns que les autres.
Si nous avons décidé d'écrire cet article, c'est aussi parce que vous avez été nombreux à nous poser des questions sur l'organisation de ce genre de trek. Vous nous avez demandé ce que nous emportons avec nous, où nous laissons le reste de nos affaires pendant la rando, combien de kgs on trimballe dans nos sacs, etc...
Alors on va essayer de vous répondre au mieux dans cet article, en vous montrant que ce n'est pas si compliqué que ça et surtout que c'est accessible à tous. Il n'y a vraiment pas besoin de s'appeler Mike Horn pour partir quelques jours à l'aventure.
Mise à jour 2019:
Cet article a été initialement écrit 2014 lorsque nous étions en tour du monde. Notre matériel a pas mal évolué depuis et on a donc décidé de laisser les anciens éléments mais de vous ajouter également notre matériel actuel. Depuis notre tour du monde nous avons fait de nombreuses autres randonnées en autonomie et avons publié des articles avec le matériel spécifique aux types de terrains/climats. voici quelques exemples:
- Notre guide complet sur le bivouac
- Notre comparatif des meilleurs chaussures de trail pour randonner et voyager
- Via alpina: un trek de 21 jours dans les alpes suisses en été. Notre matériel
- Voie lycienne: une semaine sur les côtes turques. Un climat chaud et sec. Notre matériel
- Le Kungsleden: 10 jours de trek automnal en laponie suédoise. Des températures fraîches et une autonomie presque totale en terme de nourriture. Notre matériel.
Tour du monde : l'occasion idéale de se mettre à la rando !
Lorsqu'on voyage comme nous autour du monde, le trekking et la randonnée s'imposent presque comme une évidence. C'est vrai, lorsqu'on visite un nouveau pays, une ville, un parc, on le fait la majeure partie du temps à pied. Et pour être honnête, avec le recul, je pense que Fabienne et moi on a plus marché pendant les 16 derniers mois que pendant les 10 années qui ont précédé 😉. Maintenant, marcher nous paraît plus naturel que jamais.
Et puis marcher c'est la liberté d'aller où ça nous chante! C'est gratuit, ça permet aussi d'apprécier doucement un endroit, de prendre des photos, de réfléchir. Ça tombe bien, pendant un voyage au long cours, du temps on en a plein! Il serait donc trop bête à notre avis de tout visiter en bus, en tour organisé à 200 à l'heure alors qu'il y a tellement de choses qui se visitent très bien par soi-même et à pied...
Entre les visites/balades à pied et les randos en autonomie sur plusieurs jours, il n'y a vraiment qu'un pas. (Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent). Il suffit d'avoir le matériel adapté, une bonne carte, quelques vivres, de mettre vos craintes de côté et d'y aller quoi ! Promis, vous n'allez pas vous faire attaquer par une armée de tarentules et de serpents pendant votre sommeil ;)...
Guide ou pas guide pour partir en trek ?
Alors on a rencontré pas mal de voyageurs qui ne se posaient même pas la question. Pour eux un trek ça se fait en groupe organisé avec un guide ! Mais d'après nous, ça vaut la peine de se demander si c'est vraiment nécessaire. En effet, partir en groupe (à moins que vous ayez les moyens de vous offrir un tour privé) ça implique :
- que vous devrez vous adapter à vos compagnons d'aventure (rythme, pauses, caractère).
- que vous devrez suivre le programme préétabli. Cela laisse peu de place à l'improvisation.
- ça coûte en général beaucoup plus cher que de partir seul (et sur un long voyage, le budget c'est important).
Trek avec un guide ça a un côté rassurant
Alors c'est vrai que de partir avec un guide/tour ça a un côté rassurant. Et souvent, vous n'aurez pas besoin de porter le matériel de camping ni la nourriture (on avait d'ailleurs testé un trek organisé dans la cordillère Blanche). Si vous avez un bon guide, vous aurez aussi plus d'informations/explications sur les lieux visités. Mais au-delà de ça, est-ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle? D'après nous, pas toujours ou même pas souvent.
Pour nous, partir randonner en solo ça signifie surtout:
- indépendance et flexibilité totale pour le rythme, l'itinéraire...
- tranquillité absolue.
- moins cher c'est difficile;)... parfait pour notre budget de tourdumondistes.
- choisir et cuisiner ses propres menus.
- carrément plus gratifiant et exaltant que de partir en groupe organisé... vive l'aventure quoi !
Un guide est requis si...
Donc renseignez vous d'abord bien sur l'endroit que vous aimeriez visiter, puis posez vous les bonnes questions... D'après nous, vous aurez besoin d'un guide/groupe organisé si :
- les sentiers sont peu/pas balisés et que vous n'êtes pas un randonneur chevronné.
- vous vous lancez dans un trek/ascension un peu technique et que vous n'avez pas ce genre d'expérience.
- Si c'est obligatoire ! Nous avons visité des parcs où il était clairement spécifié dans le règlement qu'il était interdit de randonner sans guides (par exemple la cordillère blanche vers Huaraz, le Cotopaxi ou toutes montagnes plus hautes que 5000m en Equateur...). Alors même si parfois ça peut parfois paraître stupide, s'il y a des règles il vaut mieux s'y plier.
- vous ne pensez pas pouvoir porter votre matériel de camping et nourriture (encore faut il essayer une fois pour le savoir;) ).
Sinon, lancez vous et tentez l'expérience... Promis vous ne le regretterez pas;). Même Fabienne qui n'était de loin pas une grande randonneuse adore 😉
Où trouver les informations pour organiser son trek
Alors jusqu'en Patagonie, on avait toujours réussi à s'en sortir en lisant des articles de blog sur le net, en discutant avec d'autres voyageurs dans les auberges ou en allant glaner des informations dans les agences de voyage en faisant mine de vouloir acheter un tour. L'objectif de cette étape de recherche est de :
- pouvoir juger si le trek n'est pas trop difficile. (dénivellation, nombre de kms). La première fois surtout, n'ayez pas les yeux plus gros que le ventre. Vous saurez ensuite mieux ce que vous pouvez vous permettre de faire.
- d'estimer le nombre de jours de marche pour acheter la nourriture et le carburant.
- de savoir où sont les bivouacs potentiels.
- de savoir s'il est possible d'acheter de la nourriture en route. Franchement, ne trimballez pas des kgs de nourriture dans le sac si vous savez que vous allez avoir la possibilité d'acheter des vivres en route (même si c'est rassurant;)).
- d'être certain qu'il y aura assez de sources d'eau sur le chemin.
Par contre, pour la Patagonie, on a trouvé qu'il était difficile de trouver des informations sur le net ou ailleurs (agences de voyage, informations des parcs...) pour partir en trek. Du coup on a finalement acheté le Lonely planet Patagonie trekking qui nous satisfait pleinement jusqu'à maintenant.
Mise à jour: il semble malheureusement que ce guide n'est plus édité par lonely planet (et c'est fort dommage). A défaut, nous avons repris tous nos articles cette année et avons essayé d'y ajouter des cartes interactives avec les sentiers de randonnée. Si quelqu'un a une ressource à conseiller, n'hésitez pas à le faire en commentaire.
Trekking en autonomie: le matériel indispensable !
Ca y est, vous vous êtes décidé à partir par vos propres moyens... vous vous demandez maintenant ce que vous devez mettre dans votre sac à dos. Si vous voulez notre avis, n'oubliez pas les choses suivantes :
Un bruleur à essence
Si vous partez en solo, il vous faudra bien de quoi cuisiner quelque chose de chaud non ? (vous pouvez aussi manger du pain pendant 4 jours mais ce n'est pas l'idéal)... On vous conseille pour le coup de choisir plutôt un brûleur à essence type MSR. En effet, ces brûleurs fonctionnent bien avec de l'essence, du diesel, de la benzine blanche... et sont très performants. Le problème du gaz c'est que vous n'en trouverez pas partout et que le système de fixation du brûleur peut changer en fonction du pays/continent... Imaginez, vous arrivez avec votre brûleur européen aux USA et impossible de le fixer sur les bonbonnes de gaz... un peu con non ? (c'est du vécu)...De plus, les brûleurs à essence fonctionnent parfaitement à haute altitude ou par des températures négatives (ce qui n'est pas forcément le cas du gaz).
La tente
Il vous faut une tente assez grande pour y mettre votre sac à dos (par exemple on a une tente 3 places alors qu'on est 2) et pouvoir dormir confortablement. Je vous promet qu'il n'y a rien de pire que de marcher alors qu'on a mal dormi. Idéalement, votre tente doit être en double couches bien séparées sur toute sa superficie (ça évite la condensation à l'intérieur de la tente et améliore beaucoup l'imperméabilité) et être la plus légère possible. Après, si vous ne prévoyez pas de camper dans des conditions extrêmes, vous pouvez trouver des modèles avec un bon rapport qualité prix.
Pendant notre tour du monde nous avions un modèle "sans nom" acheté à Taïwan. Une tente pas chère et polyvalente. Dans cette veine il y a par exemple les tentes de la gamme Décathlon. Ce ne sont pas les tentes les plus légères de l'histoire, mais le rapport qualité prix est excellent.
Sac de couchage et matelas de sol pour les trekking
Nous avons opté pour des matelas de sol gonflables, léger et assez épais (comme celui-ci) qui sont d'après nous bien plus confortable que les tapis de mousse. Pour le sac de couchage, prenez un modèle adapté aux températures que vous allez rencontrer.
Mise à jour: ces matelas sont très bien car légers et confortables. Toutefois, ils ne sont pas super isolants. Nous avons toujours ces mêmes matelas mais nous avons également chacun un matelas thermarest pour les treks dans des conditions plus fraîches. Ces matelas sont plus lourds, plus volumineux, mais ça isole clairement mieux du sol.
Pour le Pérou, la Bolivie et la Patagonie, nous avons acheté des sacs avec température de confort de -10 degrés. Ils sont naturellement plus lourds que des modèles adaptés à des températures plus clémentes. Chez Decathlon on trouve des modèles pas chers qui ont des températures de confort qui descendent à 0°C. Après, si vous prévoyez d'aller dans les températures négatives il faudra clairement songer à investir dans quelque chose de plus technique (et donc plus cher).
Micropur et/ou bouteilles à filtre
Vous ne pouvez jamais savoir à l'avance si l'eau que vous trouverez en route sera potable ou non. Il est donc indispensable d'éliminer bactéries, virus ou micro-organismes qui pourraient vous rendre très malade et mettre un terme à votre rando. Alors il y'a 1000 façons de faire mais utiliser une pastille Micropur par litre vous débarrassera de toutes les bactéries et autres virus (et ça ne pèse quasi rien). Et si vous pensez que vous ne trouverez pas d'eau bien claire sur votre chemin, prenez une bouteille/réservoir à filtre pour régler le problème. Mais pour l'instant de notre côté on a toujours réussi à s'en sortir seulement avec les pastilles Micropur.
Mise à jour 2019: Nous avons totalement abandonné les pastilles micropur qui sont certes efficaces mais qui donnent aussi un léger goût chloré à l'eau. Depuis 3 ans maintenant nous avons chacun une gourde lifestraw et nous sommes ravis de ce choix. On peut boire toutes les eaux du monde sans nous poser de question. 🙂
Les habits
Alors on a un avis bien tranché sur la question... dans la plupart des cas, vous n'avez pas besoin de la dernière doudoune Patagonia et de la super polaire ultra high tech North Face pour partir randonner. Il vous suffit de penser en couche. En général, 3 couches suffisent pour quasi toutes les situations :
- un T-shirt manches courtes ou manches longues en contact avec la peau. (Il vaut mieux éviter le coton qui reste facilement humide avec la transpiration)
- Une polaire ou doudoune pour avoir chaud. Une polaire Quechua coûte 15€ (on ne veut pas faire de la pub mais bon 😉 ). Niveau doudoune nous sommes totalement tombés en amour de celles-ci (on a le modèle femme et homme).
- Une veste coupe vent imperméable. Si vous devez investir de l'argent, c'est probablement pour cette couche 😉 Pour notre part nous avons toujours les mêmes de chez Decathlon (depuis plus de 5 ans maintenant).
Si vous pensez que vous risquez d'avoir froid, vous pouvez toujours rajouter une couche thermique en haut ou sous le pantalon. Là aussi vous pouvez investir pour du super technique super cher. Mais par exemple pour Fabienne un leggins acheté 2€ sur un marché fait déjà très bien l'affaire !
Pensez aussi à prendre un bonnet, des gants et une bonne paire de chaussette pour avoir chaud aux extrémités. Mais attention, ne prenez pas trop d'habits de rechange (du poids pour rien). Qu'on parte 3 ou 9 jours, on prend exactement le même nombre d'habits (2 paires de chaussette, 2 t-shirt, 2 sous vêtements, 1 polaire, 1 coupe vent, 1 pantalon, 1 paire de gant, 1 bonnet). Ça ne sert à rien de vouloir sentir la rose en trek 😉
Les chaussures
Le débat sur les chaussures pour un tour du monde mériterait à lui tout seul un article (qu'on écrira surement une fois qu'on a enfin écrit et vous trouverez le lien ci-dessous) mais à notre humble avis, il n'est pas nécessaire de partir avec des chaussures de marche hautes dans le 95% des cas. On affectionne tout particulièrement les chaussures basses, légères et imperméables (et comfortable) type trail qui conviennent très bien dans la majeure partie des cas.
Mise à jour: nous avons toujours des chaussures de type trail (on a essayé des salomons, des versions de chez Decath moins chères, des La Sportiva etc...). On use quasiment une paire par an (en même temps on a une moyenne de plus de 1500km de rando par an 😉 ). En complément nous avons aussi des chaussures de marches hautes pour les randos en montagne sur plusieurs jours. Mais si nous devions repartir en tour du monde nous prendrions toujours ces mêmes chaussures de type trail. D'ailleurs on a enfin écrit un comparatif de meilleures chaussures de trail pour randonner et voyager que vous trouverez ci-dessous
Comparatif des meilleures chaussures de trail pour un tour du monde
Les bâtons de rando
Alors franchement on était pas sûrs de notre coup au début du voyage en partant avec des bâtons mais maintenant on est plus que convaincu.
Ils sont absolument indispensables pour atténuer un peu les charges sur les genoux quand on marche avec les sacs à dos bien remplis sur plusieurs jours. S'ils peuvent aussi aider à la montée, ils sont d'autant plus précieux à la descente pour soulager les jambes et avoir de meilleurs appuis. Ne partez pas sans eux ! (ahhh oui et les bâtons quechua à 15-20€ font très bien l'affaire... pas besoin de vous ruiner 😉 )
La nourriture
Avec le matos de camping, c'est clairement ce qui pèse le plus lourd dans le sac à dos. Quand nous sommes partis 9 jours pour nous rendre au Machu Pichu , je ne faisais franchement pas le fier au début. Heureusement que c'est vite mangé ;).
Mais alors, qu'est ce qu'on prend comme nourriture quand on part en trek? De notre côté, pour économiser du carburant, on évite tout ce qui se cuit longtemps. On prend par exemple du couscous, de la polenta, des nouilles instantanées qui ne demandent que de l'eau chaude pour être prêts. Sinon on a aussi en général du pain pour le petit dej et les sandwichs, de la viande/fromage, quelques boites ou sauces. Mais si on part plus de 4 jours, on évite les fruits et légumes frais qui pèsent trop lourd (on essaie d'en trouver en route). On se fait par contre un peu plaisir si on ne part que 3-4 jours ;).
Ahhh oui, j'oubliais...
Prenez surtout beaucoup de snacks! (Bonbons, barres de céréales, chocolats, fruits secs...). Franchement, il faut toujours avoir quelque chose à se mettre sous la dent pour les pauses ! On sous-estime facilement l'énergie qu'on dépense quand on fait de la randonnée en portage. (avec tout sur les épaules quoi). Il vaut mieux avoir de quoi remplir un peu les batteries ;).
Une bonne carte topographique
Ca peut paraître évident mais il vaut mieux avoir une carte topographique. (Ou au mois la photo d'une carte) L'idée? Pouvoir estimer les temps de marche, les dénivelés, la direction etc...
Mise à jour: on remplace maintenant les cartes par le téléphone. Le plus souvent nous traçons notre randonnée en avance puis nous exportons le GPX. On importe ensuite la trace dans nos applications comme AllTrails ou même Maps.me (pour maps.me les fichiers gpx doivent être converti en KML)
Conseil: Nous avons depuis plusieurs années un abonnement AllTrails+ dont nous sommes très contents pour accéder aux cartes hors ligne. Nous utilisons d'ailleurs ce site pour intégrer les cartes de nos randos aux articles. AllTrails+ coûte 29,99€ par an, mais si vous le souhaitez, vous pouvez passer par notre lien et profiter d'un rabais de 30% pour la première année.
Version gratuite: créez-vous un compte gratuit sur AllTrails et téléchargez ensuite la trace de votre choix directement au format KML et importez là ensuite dans Maps.Me
Tout le reste - petit matériel de randonnée
Ce sont tous les trucs évidents qui ne méritaient pas une explication particulière... Mais ne partez pas sans crème solaire, chapeau, une casserole, couteau, fourchette, lampe frontale, thermos, une petite trousse de secours, lunettes de soleil.
Et ça pèse combien tout ça ?
Alors là vous vous dites : « Mais ça doit peser une tonne tout ça... comment on fait pour marcher avec autant de trucs sur le dos ? ».
Le poids de nos sacs à dos
Alors je ne vais pas vous mentir, ce n'est pas léger mais ce n'est pas non plus insurmontable ! Quand on part 3-4 jours, Fabienne doit avoir 7-9kgs sur le dos et moi plutôt 12-14kgs.
Et évidemment, plus vous partirez longtemps, plus la nourriture va peser dans le sacs. Je pense que les premiers jours du Machu je devais plutôt avoir autour des 17-18kgs. Mais avec les randos, on s'est habitué à ce genre de charge. Mine de rien on galère quand même beaucoup moins maintenant que la première fois qu'on est partis en trek en autonomie.
Le secret pour randonner léger
Alors le secret pour limiter le poids du sac, ce n'est pas uniquement d'acheter du matos ultra cher et ultra léger (même si pour le sac de couchage et la tente ça peut quand même aider).
D'ailleurs, on a tout sauf du matos ultra moderne et technique. Nos sacs à dos Quechua à vide font déjà un certain poids, nos sacs de couchage sont plutôt lourds et notre tente n'est pas non plus la plus légère du genre.
Le véritable secret, c'est de ne prendre seulement le strict nécessaire. Ne prenez pas trop d'habits, réfléchissez à la nourriture que vous prenez (l'idéal étant les trucs du genre polenta, couscous ou nourriture déshydratée), prenez seulement une casserole que vous utiliserez aussi pour manger (pas besoin d'assiettes), ne prenez pas 3 litres d'essence de réserve etc...
Que faire du reste de ses affaires quand on part en trek ?
Alors ça, c'est la question qui vous tracasse le plus et je pense qu'on a du nous la poser au moins 20 fois ;). Comme je le disais donc, on essaie de prendre le minimum de matos avec nous en trek. Du coup on laisse une grosse partie de notre équipement à l'hôtel avant de partir. On vous avait parlé de ces fameuses housses de protections pour sac à dos...
Hee bien on fourre toutes nos affaires en vracs dedans (habits, petits sacs etc... en faisant quand même attention à nos ordinateurs). On ferme les housses avec un cadenas et on les mets dans un casier ou dans le local à bagage de l'hôtel. Et si vous jugez que la consigne de l'hôtel n'est pas suffisamment sûre, faites un petit sac à part avec tous vos objets de valeurs (ordinateurs, argent, téléphones...). Et demandez si ils ne peuvent pas le garder dans un endroit séparé et sous clé !
Edit 2019: Nous avons acheté les nôtres il y a maintenant 6 ans! Nous les utilisons toujours autant et elle résistent à merveille!
Sauvegarder ses données avant de laisser son sac
Je vous avoue qu'après 17 mois, je n'aime toujours pas laisser mon ordinateur à l'hôtel quand on part en rando mais comme je n'ai pas le choix, j'ai appris à faire avec. En général, je fais une sauvegarde de toutes mes données importantes sur le cloud avant de partir histoire que si l'ordinateur disparaît, je ne perde pas l'essentiel de mon travail. Pour l'instant, tout s'est toujours bien passé mais le risque 0 n'existe pas et il est possible qu'un jour on manque de chance... Du coup, il vaut mieux prévenir que guérir !
Randonner en autonomie est à la portée de tous!
Pour finir, j'espère vous avoir convaincu que partir randonner en solo est à la portée de tous. D'autant plus pendant un voyage autour du monde, c'est un excellent moyen de découvrir un endroit à moindre coûts et à son rythme. Si vous n'avez jamais essayé ce genre d'expérience, on peut comprendre l'appréhension et les doutes que vous pouvez avoir.
Mais essayez d'aller au-delà de vos peurs car vous ne risquez finalement pas grand chose. La première fois, trouvez vous peut-être un ou deux compagnons de route et lancez vous ! Vous verrez que les sentiments de liberté et d'aventure qu'une telle expérience procure en valent largement la peine !
Et puis, un tour du monde c'est aussi l'occasion de repousser ses limites, d'essayer de nouvelles choses... alors foncez !
P.S. Cet article contient des liens affiliés. En passant par nos liens pour acheter un produit, vous ne payez rien de plus, mais par contre nous touchons une petite commission. Évidemment, nous faisons de la pub uniquement pour des produits que nous utilisons et que nous nous sommes achetés nous-même. 😉
Anaïs & Maxime
En voilà un bien bel article.
Fabienne pas très sportive? On a quand même du mal à le croire après avoir fait le mont hua en 2j au lieu d’un!
Par contre, on est complètement d’accord sur un point essentiel: l’amour pour la marche vient en marchant! Notre premier jour de trek au Népal a été bien difficile. 2mois après, quelques heures de rando ne me font même plus peur! Vos différentes expériences de marche en solo donnent clairement envie et on prévoit d’investir dans du matos pour l’Amérique du sud. A ce propos, pensez vous qu’on trouve du bon matos au Chili? Genre tente, matelas Et sac de couchage?
Bises!
Camille
Ah cet article est vraiment au top, on est justement entrain de se poser des questions par rapport à nos achats de matériel. Et j’avoue qu’on est pas vraiment des pros de la Rando … pour le moment pas du tout même….
On se demandait d’ailleurs si une doudoune était vraiment nécessaire pour la chaleur ou si un polaire suffit?
Et pour les duvets, vous les achetez au fur et à mesure en fonction du temps? J’ai pu lire que en prendre un qui va jusqu’à 0 suffit et qu’on peut le compléter dans certaines régions avec un drap de soie qui augmente des degrés…
Bref, cette question du matériel à emporter je commence à fatiguer…. On a regardé vu qu’on a rien pour le moment, on s’en sort pour 1800€ de matériel et franchement ça nous ennuie vraiment de mettre ce budget là dedans…
Merci en tout cas pour cet article, je pense qu’il en aidera beaucoup, moi comprise 😀
Benoit(novomonde)
Salut Anais et Maxime,
ahaha… le mont Hua! On était quand même bien cassé à la fin de cette journée ;). Que des bons souvenirs.
Mais alors tout à fait d’accord sur ce point: l’amour de la rando vient en allant randonner… Il ne faut pas avoir peur de se lancer la première fois pour voir ce qu’on est capable de faire… et après, ce n’est que du bonheur ;). On pense vraiment que la rando, même en solo, est accessible é tous!
Et pour le matos, vous trouverez de bons trucs à Santiago en cherchant. Mais il y’a surtout du matos dans les grandes villes (Santiago, Lima, Quito) et les endroits super touristique genre Cusco, Bariloche… Sinon c’est nada. Après c’est pas forcément bon marché mais nous on a acheté des sacs de couchage à 80$ pièce et c’est largement suffisent (ils ne sont pas super petit et super léger mais chaud!)… et vous devriez trouver une tente et des matelas de sol pas trop cher sans trop de problème (je me rappelle d’une marque de montagne chilienne "Doite" qui avait beacoup de trucs pas cher à Santiago)… Mais bon, ne vous attendez quand même pas à avoir le même choix que chez nous 😉
Lydie
Merci pour cet article!
ça me motive encore plus à organiser notre voyage dans ce sens! Nos cadeaux de noël sont déjà orienté voyage,..
en tout cas ça fait toujours autant plaisir de vous lire!
à tout bientôt
Benoit(novomonde)
Salut Camille,
rahhh la question du matos à prendre! un vrai casse tête parfois… mais ne vous inquiétez pas trop, s’il vous manque qqch sur la route, vous pourez toujours l’acheter en route.
Alors pour les doudounes, on n’en a pas et on arrive très bien à faire sans… c’est qu’il y’a quand même une différence de prix entre une doudoune et une polaire! Moi je dirais que ce n’est pas indispensable et si vous avez froid, vous pourrez tooujours rajouter une couche dessous.
Pour les duvet, on est parti avec des tout petit température +15 pour l’asie et on a acheté des nouveaux en amérique du sud… Mais -10 degrés pour des pays comme le Pérou ou la Bolivie c’est quand même mieux pour camper.
Mais ne vous prenez pas trop la tête, s’il vous manque qqch d’essentiel sur la route, vous pourrez toujours l’acheter à ce moment 😉
Laurent
Benoit, je VEUX le même leggins !!
J’avoue que c’est le truc où je suis souvent un peu coincé les treks. Je ne suis pas compatible avec le mode "en groupe". Ça n’est pas que je sois asocial, mais voilà, je ne suis pas prêt à compromettre sur ma liberté en voyage. Je ne suis pas capable de devoir suivre comme ça toute la journée et trouve ça très frustrant.
Mais je n’ai pas non plus le courage de porter tout ce barda le reste du temps. J’aime bien avoir un sac qui ne dépasse pas les 12/13 kg tout compris durant le voyage donc je n’emporte quasiment jamais ma tente, mon réchaud et tout le tralala 🙁
Du coup, j’essaye de trouver des guides le plus souvent non officiels sur place qui peuvent me fournir ça. Évidemment, ça a un coup et ne l’ai jamais fait durant mon année sabbatique faute d’argent, mais maintenant, en partant un mois, c’est jouable.
Et dernier problème, partir seul plusieurs jours en montagne n’est pas très prudent. À deux pas de souci, mais seul, une entorse pour se transformer en cauchemar, à moins que les sentiers soient pas mal empruntés.
Camille
Oui, je pense que je vais prendre une polaire, veste gore tex etc suffira amplement, sinon ça coute vraiment trop cher !!! Je n’arrive toujours pas à comprendre à quoi sert une softshell si on a une polaire et une goretex….
En tout cas merci pour cet article, il nous a vraiment motivés à nous équiper de manière à pouvoir camper en route !!!
Joana
Chouette article comme d’hab !
Aha j’avoue Benoit le legging fleuri te va hyper bien !
J’adore la randonnée donc j’étais déjà convaincue avant même de lire votre article, par contre je ne suis jamais partie seule (enfin sans guide (ou même avec un guide en fait)) en autonomie pendant plusieurs jours. Mais c’est vraiment un truc qui me tente énormément et que je pense faire dans quelques temps (j’aimerais bien le faire sur plusieurs semaines). A force de lire des bouquins et témoignages de gens qui voyagent à pieds j’ai plein d’idées d’itinéraires ou de sentiers de rando que j’aimerais arpenter. Il ne me reste plus qu’à me lancer !
cora
La randonnée en solo je dis oui oui et encore oui. On vient à peine de finir le tour des annapurnas sans guide et on a tout simplement adoré. Mika était pas trop pour les trek mais maintenant il est convaincu. Le fait de le faire sans guide nous a permi de prendre notre temps, de faire les détours que l’on voulait effectuer, et même de prendre un jour off pour en profiter. Personnellement mon amour de la randonnée est apparue après un trek en autonomie de 5 jours dans les Alpes. Tous simplement magique !!!
Pour le matériel, on pensait faire comme vous donc cela nous conforte dans notre choix. Pour le moment, nos duvets sont seulement de + 10 degrés.
Par contre pour le réchaud nous avons que le modèle à gaz primux. Est il possible de trouver des recharges en amérique du sud ou à défaut un brûleur à essence ?
En tous cas merci pour ces précieux conseils. L’idée de se renseigner dans une agence de voyage j’y avais pas pensé !!! Mais je prends note.
Mochila
Très bon article comme toujours! Par contre, ce n’est pas de la randonnée solo mais sans guide. Parce que dernièrement, j’avais bien envie de me lancer en solo sur le trek de l’ingapirca mais partir seul(e dans mon cas) sur un tracé qui est très peu emprunté, c’est aller un peu au devant des ennuis.
Heureusement, ma mère va venir en avril et je vais en profiter pour faire des treks sans guide mais avec mule (pas envie de porter tout cela). Je pense que c’est l’option la plus économique et facile si on ne passe pas par une agence.
J’ai eu l’occasion de randonner dans le parc Cajas près de Cuenca avec une canadienne rencontrée peu avant et c’était vraiment génial. Par contre, avec un sac de couchage 0°C et un drap de soie (et un legging pour le ski, et beaucoup de vêtements), j’ai eu froid. Faites donc attention frileux et frileuses.
tunimaal
Excellent article. A titre de comparaison, lorsque je vais partir faire mon tour du Japon à pied, sur 10,000 km (2 ans), je vais prendre un chariot de randonneur et me balader avec 20/25 kg de matériel (sans compter les aliments et boissons et éventuels souvenirs que je vais collecter tout au long de la marche). Ce qui pèsera le plus lourd sera le matériel qui me permettra de documenter la marche (appareil photo, ordinateur, …) ^_^
Céline
Merci pour cet excellent article. Juste pour etre sure, étiez-vous parti dès le début du voyage avec votre tente, bruleur et matelas de sol ?
Je serai en Amérique du sud le printemps prochain et j’avoue que votre trek au Macchu Pichu que vous avez si bien détaillé me donne très, très envie. Mais je ne suis partie pour mon tour du monde qu’avec un sac de couchage + un sac à viande en soie et je n’ai pas de tente, bruleur et matelas de sol. J’espère que je trouverai tout ça à louer ou acheter à Lima. J’espère également trouver un compagnon de voyage pour le trek car comme le dit Laurent, partir sans guide ok mais partir vraiment seule, ça peut vite etre la galère si quelque chose arrive.
Johanna
Encore un super article qui va bien nous servir. Je vous avoue que je me pose toutes ces question depuis déjà quelques semaine car nous avons vraiment envie de faire des trek en autonomie. Du coup j’ai une autre question. Nous avons prévu de partir sans tente, pourrons nous en acheter pendant le voyage facilement (Amérique latine par exemple?)
Pour les chaussures nous étions en plein essayage hier et on ne sait toujours pas lesquels prendre…je pense que nous le saurons des qu’une paire nous semblera être une paire de chausson mais bon le choix n’est pas facile 🙂
Merci à vous deux 🙂
Benoit(novomonde)
Salut Laurent,
Tu m’étonnes que tu veuilles le même leggins… tout le monde en rêve! C’est le top de la mode masculine 2014 en Bolivie ;)… Et bonus, il est fourré à l’intérieur en plus 😉 (bon ok, j’avoue… c’est celui de Fabienne… mais je le lui pique tout le temps)
Tu vois nous non plus on n’est pas trop trek en groupe… c’est qu’en groupe c’est souvent plus compliqué, il y’a les râleurs, les lève tard, les plus lents, les supers rapides… Pas facile à gérer out ça! Si on part juste les 2, on va à notre rythme et ça évite les prises de tête 😉
Et bien sur je comprend l’argument du poids… Nous ne sommes absolument pas des voyageurs léger 😉 contrairement à d’autres (comme Ryan qui part avec qqch comme 8kgs dans son sac… ultraléger!). Mais pour notre défense on utilise absolument tout ce qu’il y’a dans notre sac… mais le matos de camping ça doit bien déjà peser 7kgs (tente, matos de cuisine, sac de couchage, matelas).
Et enfin, effectivement et j’aurais du en parler, il ne vaut mieux pas partir seul en rando en montagne sur plusieurs jours. Impossible de prévoir une entorse comme tu dis… Mais on a tellement l’habitude de partir à 2 que j’avais oublié ce point important 😉
Benoit(novomonde)
Salut Camille,
Alors d’après nous, une polaire/doudoune plus une couche imperméables genre gore-tex à l’extérieur ça suffit (on avait pris des softshells épaisses au début du voyage mais c’était clairement en trop… on n’utilise jamais tout ensemble) Et si vous pensez avoir froid avec les 3 couches, ajoutez une couche de sous-vêtements thermiques ou qqch du genre.
Benoit(novomonde)
@ Joana: Merci ;)… et pour être honnête je ne pensais jamais publier cette photo dans un article mais bon… parait qu’il me sied comme un gant 😉
Ouahhh de la rando sur plusieurs semaines!!! nice!!! A quoi tu penses en particulier??? Je suis toujours à la recherche d’inspiration… On attend que tu te lances du coup 😉
@ Cora: Oui, maintenant qu’on a gouté à la rando en autonomie, on ne s’en lasse plus… ça représente tout ce qu’on aime finalement: le faire tranquilou à notre rythme, être indépendant, moins cher… Prochain gros défis pour nous, la boucle O en 9 jours à Tores del Paine ;)… On se réjouit.
Pour les recharges primux de réchaud je ne sais pas… Je vous conseille de vous renseigner à l’avance. Par contre pas évident de trouver un réchaud à essence MSR une fois sur la route… vaut mieux l’acheter en avance
Benoit(novomonde)
Salut l’ami Gaijin,
Ce que tu t’appretes à faire c’est encore un autre calibre… tu m’étonnes que tu aies besoin d’un chariot de rando… c’est carrément pas envisageable de partir marcher aussi longtemps avec un back pack pour un tel poid ;). En tout cas, j’espère que tu vas bien te remettre de ta mauvaise blessure… tu auras besoin d’être à 200% pour ton Cap 10000 Japon! On se réjouit de suivre ça avec Fabienne d’ailleurs 😉
Benoit(novomonde)
Salut Céline,
Alors on est parti sans tente mais avec bruleur et matelas au début du voyage. Le truc c’est qu’on pensait bien qu’on allait camper pendant le voyage mais qu’on ne savait pas exactement à partir de quand. Comme on pensait que ça ne serait pas forcément évident de trouver un bruleur à essence en route, on l’avait déjà acheté et on s’est offert une tente à Taïwan quand on en a eu besoin la première fois.
Pour le trek du choquequirao, c’est effectivement une bonne idée de te trouver un compagnon de route au cas ou et pour partager un peu la charge. Côté matos, on a trouvé qu’à Cusco il y’avait encore pas mal de trucs… (au cas ou tu ne trouves pas tout à Lima)… Pas sûr que tu trouves un bruleur à essence mais à gaz c’est certain… tente et matelas de sol ça ne devrait pas poser de problème!
Benoit(novomonde)
Salut Johanna,
Alors pour la tente ça ne devrait pas poser trop de problèmes… Vous devriez trouver votre bonheur dans les grandes villes d’amérique du sud (Lima, Quito, La Paz, Santiago…). Bon, ne vous attendez pas à avoir autant de choix que chez nous quand même ni à avoir des prix cassé en 4 (du bon matos ça reste cher même en amérique du sud 😉 )
Arggghhh les chaussures… encore maintenant, si on devait repartir, on ne saurait pas exactement avec quoi. ça dépend vraiment de ce que vous avez prévu de faire. Mais avec l’usure du voyage, on en est à notre 3ème paire chacun (et pourtant on est parti avec des bonnes chaussures genre Salomon ou north face ;)…). On écrira peut-être un article à ce sujet un de ces 4
Chronomundi (Bastien)
Salut,
Super article comme on les aime, pleins d’infos utiles et pertinentes. Les randos en autonomie sur plusieurs jours nous font très très envie également… Notamment, nous avions commencé à nous renseigner avant de partir pour un trek long entre le choquequirao et le Machu Picchu. Pour le moment je ne me sens pas de randonner plus de 2 heures avec 15 kilos sur le dos :). On verra une fois en Amérique du sud, il nous reste quelques mois pour avoir la condition !!
Benoit(novomonde)
Salut Bastien,
Comment ça va en Asie?
Pour la rando, si vous partez déjà sur 2-3 jours pour vous tester, tu peux t’en sortir avec 12-13 kgs (dépend aussi de ce que madame peut porter 😉 ). Mais pas évident de faire moins que ça…
Ahhh le Choquequirao – Machu, si vous vous lancez, vous ne le regretterez pas. ça restera gravé dans vos mémoires…et dans vos muscles 😉 (on sait de quoi on parle 😉 ). Une rando pas évidente mais incroyable…
Adeline
En voilà un article qui nous intéresse 😀 !!!
Trek en solo on en rêve…
Au Népal on a eu peur de se jeter à l’eau donc on a pris un guide. Vu les intempéries on ne regrette pas car avec toute la neige au sommet et notre manque d’expérience je pense qu’on aurait pu se perdre.
Mais on s’est dit que la prochaine fois qu’on y retournera c’est sur on tentera le coup !!!
On vient de faire 2 trek assez faciles au Myanmar et là encore organisés. On s’est un peu renseigné pour les faire solo et on a souvent eu les mêmes réponses. A savoir:
– Pas conseillé
– Pas sur que les habitants vous héberge dans les villages
– Le gouvernement n’est pas pour
Bref dans un pays qui s’est ouvert au tourisme il n’y a pas longtemps on ne voulait pas faire nos malins et se faire remarquer!!
On doit bien avoué qu’on a très bien mangé à chaque fois, qu’on a découvert différentes saveurs, que nous avons dormir chez les habitants et qu’on a eu des explications sur des tas de choses mais qu’est ce que c’est PENIBLE d’avoir un rythme imposé !!! GRRRRR
Du coup on a trop hâte de tenter ENFIN l’expérience !! Peut être en Nouvelle Zélande…. 😀
Il va bien falloir qu’on se jette à l’eau un jour non d’une petite cacahouète.
Merci pour toutes ces infos sur le matériel, toute cette bonne humeur et cette motivation qui donne envie de vivre la même expérience !
Matthieu
Très chers bloggeurs,
Très bon article, ça ne surprend plus.
Un petit commentaire sur la carte topographique nécessaire pour un trek. Nous utilisons toujours l’application ViewRangerGPS basé sur un réseau de cartes gratuites (c’est très complet), tu télécharges les cartes à ton hostal par exemple, puis tu les consultes off-line quand tu as un doute. Ca sous-entend d’amener un téléphone ou une tablette (entre 100 et 300g non négligeables c’est vrai) avec soi mais on juge important de pouvoir passer un appel d’urgence (quand réseau il y a…).
On cumule cette appli avec wikiloc.es qui permet de consulter les traces trekking enregistrées par d’autres marcheurs. Ca permet de se donner des idées également.
On s’est rencontré de manière extrêmement brève en prenant le bus du terminal omnibus de Bariloche jusqu’au centre-ville, vous rentriez dans votre hostal hors-ville. C’était un plaisir de discutailler avec vous.
Je suis sur Buenos Aires jusqu’au 12 Janvier si vous voulez prendre un thé ou un schwepps citron !
Profitez bien de votre voyage et bon courage pour les tours du Paine.
Matthieu
Benoit(novomonde)
Salut Adeline,
C’est certain qu’au Nepal vous avez bien fait avec les conditions que vous avez vécues… On n’est pas fous non plus, on part seul seulement si les conditions le permettent et que les chemins sont balisés… on n’a pas non plus l’expérience pour partir dans la pampa avec boussole et carte façon "Indiana Jones" ;)… Mais c’est sur qu’en temps normal, le Nepal ça doit être un pays qui se prette bien à la randonnée en solo (on a déjà rencontré pas mal de voyageurs qui ont tenté l’expérience)
Mais sinon, d’une manière général (vu que tu parles aussi du Myanmar), je dirais que l’Amérique du sud se prette beaucoup mieux que l’Asie pour la randonnée en solo. Dans des pays comme le Chili, l’Argentine, le Pérou ou encore l’Equateur, il y’a des parcs nationaux avec des sentiers, des refuges, des endroits pour camper etc… Il y’a beaucoup moins cette culture du trekking en Asie. Mais vous pourrez sans aucun doute vous essayer à la rando en solo en Nouvelle Zélande… c’est quand même un des pays les plus connu pour le trekking 😉
Benoit(novomonde)
Salut Matthieu,
Un plaisir d’avoir fait ta connaissance brièvement à Bariloche ;)… Et merci pour ces précieux conseils car je ne connaissais ni l’appli ni wikiloc.es . J’essaierais ça à la prochaine rando pour voir (même si ça sera certainement en Suisse, on rentre tout juste du circuit Paine 😉 ). On aussi toujours notre portable sur nous de toute façon (et on n’est pas à 100gr près 😉 )
Pour Buenos Aires ça serait avec plaisir. On part le 8 janvier pour la Finlande depuis la capitale mais on sera avec le père de Fabienne donc je ne peux rien te promettre… On risque de passer vraiment en coup de vent… C’est un peu dommage mais on ne peut pas toujours tout faire ;).
On se tient au jus dans tous les cas ;)… Salutations de Puerto Natales
Marjorie / Histoire à Vivre
Ah ah Benoît ! Le leggins à fleurs t’a immortalisé ! lol
Je confirme, les bâtons sont indispensables pour toute rando. Depuis que je m’y suis mise ici en Haute-Savoie, je ne peux plus m’en passer, ça aide, ça soutient, ça muscle les bras et les épaules. Et ce sont de beaux Quechua rose fuchsia, ma couleur préférée :-p
Bisous
Marjorie
Pierre
Coucou novomonde !!! Ma copine et moi partons sur vos traces au Pérou, on s’est largement inspiré de votre blog (il déchire tellement..) et votre trek en autonomie complète nous a plus qu’inspiré 🙂 quelques questions persistent pourtant dans nos caboches.. surtout nuveau sécurité. Je me demandais si lors de vos étapes en bus, vous aviez vos sacs avec vous où s’ils étaient en soute ? Et s’ils étaient en soute aviez vous prévue des cadenas types chaines ?
La même question me tracasse lors de la visite du site archéologique choquequirao.. est ce que vous laissiez vos affaires dans la tente sans survaillance ni cadenas ou est ce que vous aviez tout replié et attaché, ou encore tout gardé avec vous ? Encore merci pour votre site ! Continuez à rever comme cela et à profiter de la vie !
Pierre et marine
Fabienne
Hello Pierre!
Merci pour ton message!!!
Pour te répondre pour le bus ça dépendait. Le plus souvent possible on mettait les sacs dans les housses qu’on fermait ensuite avec un cadenas avant de les mettre en soute. On n’a jamais eu le moindre souci comme ça et en plus les sacs sont protégés (genre une fois y a eu une fuite de kérozène dans la soute, et tous ceux qui n’avaient pas de housses se sont retrouvés avec leur sacs imbibés de benzine!!!)
Par contre on n’avait jamais de grande valaur dans les gros backpacks. On avait chacun un petit sac à dos qu’on portait à l’avant et qu’on prenait avec nous dans les bus. Dans ce sacs on avait notre argent, ordinateurs, appareils éléctroniques et passeport. En soute on avait uniquement nos habits, les cables pour recharger le matos et des photocopies des passeports.
Lors des treks on avait prévu 2 petits cadenas pour fermer les 2 portes de notre "maison". Mais c’est plus symbollique car bien évidemment une tente s’ouvre sans souci d’un coup de couteau. 😉
Mais à nouveau, on ne laissait jamais de grande valeur dans la tente, on prenait toujours les sous, passeports et éléctroniques sur nous (lors des treks les ordis restaient dans les auberges).
Mais ne vous faites pas trop de soucis! Un peu de bon sens, un soupçon de chance et tout se passera pour le mieux!
Manue & Julien
Salut vous 2,
On est en train de préparer notre premier trek itinérant en autonomie (Overlad Track en Tasmanie), et suite à la lecture de vos différents articles sur le sujet on est curieux de savoir comment vous avez fait pour le pain?? Car avec nous, ça ne ressemble plus à rien au bout de 3-4 jours, et à priori vous avez pu en manger sans difficulté durant chaque trek. Peut-être avec du pain de mie?
Et concernant le réchaud à essence: faut-il le vider avant de prendre l’avion?
Merci d’avance pour votre secret!
Manue & Julien
Fabienne
Hello Manue et Julien!
Merci pour votre message!
Hmm alors le pain on en avait toujours, pas toujours très frais mais on en avait! 🙂 haha
Mais sinon si vous trouvez (ce n’est de loin pas toujours le cas) le pain de seigle c’est le top!
Sinon nous partions aussi avec du pain toast… Pas aussi nourrissant, prend pas mal de place, mais ça se garde bien!
Sinon le plan B, que nous avons utilisé par exemple pour les 10 jours au Machu c’est les wrap de fajitas, donc en gros des gallettes de mais souples. Bien emballées elles se gardent en général pas trop mal!
Pour le réchaud faut vraiment se gaffer (on a failli du laisser la bouteille à un aéroport) en fait la bouteille doit non seulement être vide, mais théoriquement elle ne doit pas sentir l’alcool ou l’essence! Bref sur le moment on a réussi à s’en sortir en la rincant aux toilettes à côté du check-in (en y mettant une sacrée dose de savon), mais sinon le meilleur moyen de nettoyer et d’éliminer l’odeur c’est de l’huile 😉
Mais après ça dépend du zèle des mecs hein… Sur 12 vols on nous a posé la question que 1 fois! 🙂
Bon trek à vous 2 en tout cas!
salutations de Suisse,
Fabienne
Malacrino Michael
Bonjour !
Avant tout merci pour votre site qui est une mine d’informations. Nous préparons un tour du monde et nous sommes déjà bien expérimenté dans les trek en autonomie sur plusieurs jours dans des régions reculées.
Pendant notre tour du monde on compte faire 5-6 Trek en autonomie. Pour éviter de porter une tente et un sac de couchage dont on se servirait que quelques fois pendant un an on avait pensé à la location de matériel. Avez-vous expérimenté cela ? Quand pensez vous ?
Fabienne
Bonjour Michael,
Merci beaucoup pour ton message. Alors pour ntore part nous avions notre matos avec nous du coup on ne s’est pas penché plus que cela sur la question. Mais pour avoir eu une fois du matériel “de location” (nous avions fait notre premier trek en mode organisé) on doit dire que la qualité n’était pas vraiment au rendez-vous. Après je pense que ça dépend beaucoup des endroits… Dans Les grandes villes “spécialisées” dans le trek comme Huaraz, Cusco ou encore dans les grandes villes de Patagonie vous devriez pouvoir trouver du bon matos en cherchant un peu.
Après nous avons aussi pas mal utilisé notre matos “hors trek” en faisant parfois du camping dans des campings dans les villes où on trouait les logements un peu cher (notamment en Patagonie). Mais c’est clair que c’est un sacré poids!
Vous savez déjà où vous voulez faire vos trek? Ca serait en début de voyage? Suivant comment cela vous reviendrait moins cher de prendre le matos (si vous l’avez déjà) et de le renvoyer par colis à la fin de vos treks…
Michael MALACRINO
Rhooo ! L avatar dont je suis affublé est terrible
🙂
Un grand grand merci d avoir pris le temps de répondre à mon commentaire et de façon aussi rapide ! ça fait chaud au coeur de se sentir conseillé par les “expériementés”
Alors les treks seraient en chine (saut du tigre. faut que je lise votre article !), vietnam, N.Z, chili, Argentine et enfin Canada. On voudrait faire des treks de plusieurs jours en autonomie.
En fait, on fait des treks en autonomie depuis longtemps. On a commencé il y a plusieurs années par le Gr10 avec… 20 kg sur le dos… Dur pour la colonne vértébrale ! Cette année on a fait la Géorgie avec 13kg (dont 9jours de nourriture). On progresse ! Tout ça pour dire qu on a eu une véritable réflexion sur le poids du matériel. Et c’est pour ça qu on a envie de voyager léger. On se disait (mais peut etre à tort), qu on allait être environ 30 jours en trek sur 365 jours. Du coup, les 335 jours restant, on doit se “trimballer” les 3kg de tente, 500g de matelas x 2 et 1,5kg de duvet x 2… D’où notre envie dene pas le prendre dans le but de faire un sac d’une dizaine de kg, qui peut être pris en bagage à main et non en soute. Et on louerait ce qu’il nous manque sur place. Qu en penses tu ?
Du coup, Fabienne, je me risque à un bilan.
Pas de tente, avantages :
* sac beaucoup + léger et – encombrant
* possibilité de prendre le bagage en cabine, donc + économique
Pas de tente, inconvénients :
* difficulté à trouver des locations de matériel de camping ?
* coût de la location
* état du matériel de camping
* difficulté de faire du camping dans “des campings de ville”, comme tu le dis dans ton précédentmessage.
mmmmm…
Ensuite, d’apres l’étude statistique lue sur un autre site, seuls 18% des “tourdumondistes” ont pris une tente.
Combien pesaient vos sacs sans compter la nourriture ? Tu dirais que tu as utilisé environ combien de nuit la tente sur 1 an ?
merci d’avance pour toutes les réponses. Et j en poserai surement d’autres sur les conseils de “envie d ailleurs” (Joris et Camille) qui m ont proposé de se rapprocher de vous pour des questions sur le blog :p
Fabienne
Haha désolés pour l’Avatar, c’est aléatoire! 😉 Mais tu peux te créer un profil sur Gravatar avec ton adresse mail et ça utilisera l’image que t’as défini!
Pour les treks je comprend bien votre réflexion, on est passé par la même… 😉 Pour notre part on était parti sans tente (on en avait une avant le départ mais elle était pourrie) et on avait pris des minis sacs de couchage (temp de confort 15°).
Notre tente on l’a achetée à Taiwan (3-4 mois après le début du voyage). En Asie c’est globablement chaud de camper (y a peu de camping et les terres sont souvent exploitées ce qui rend le camping sauvage compliqué… pas impossible, mais plus compliqué).
Une fois en Amérique du sud on a donné nos petits sacs de couchage et on s’est acheté des chauds à Huaraz (temp -10°). La tente nous avait coûté 100$ et les sacs de couchage 90$ pièce. Pas cher, mais du coup c’était du matos lourd…
Après pour ce qui est de “trimballer” au final tu portes relativement peu son sac, sauf entre les déplacements. Au total, en poids global, nos sacs devaient faire 14kg (moi) à 17kg (Benoit). Mais quand on partait en trek on laissait clairement un max de choses dans les auberges et on ne partait qu’avec le minimum et de la nourriture et du coup nos sacs oscillaient entre 8kg-15kg pour moi et 12kg-22kg pour Benoit (on a fait un trek où on a porté 8 jours de nourriture, d’où le 15-22).
Sur notre voyage je dirais qu’on a fait quelque chose comme 50 jours en treks et peut-être 40-50 nuits sous tente aussi (estimation grossière… parfois on trekkait sans camper et parfois on campait sans trekker ;)).
Pour les gorges du saut du tigre nous n’avions pas campé, mais passé la nuit dans une des auberges à mi chemin. Et pour ce trek on avait aussi laissé une très grande partie de nos affaire à la guesthouse de début, donc on ne s’est pas trimballé les sacs de couchage ou les matelas pour rien.
Mais sinon pour ton analyse je pense que c’est exactement ça! C’est vrai que si le fait de ne pas prendre la tente vous permet de passer en bagage cabine ça fait une immense différence. Pour ntore part, avec le matos informatique c’était clairement pas envisageable du coup ce point là ne rentrait pas dans “l’équation”. 😉
Après je pense que le truc en plus à prendre en compte c’est est-ce que vous “aimez” camper? Car si vous aimez ça et que vous avez le matos vous en ferez clairement plus! Par exemple quand on était à l’île de Paques on n’a pas hésité à camper toute la semaine vu le prix des hôtels 😉
Personnellement, si on devait repartir (où je devrais plutôt dire quand on repartira) on prendra clairement notre matos, mais on s’est aussi sacrément habitué à le porter et on a pas mal investi pour du plus léger ces derniers temps à force de marcher davantage (tente 3pl de 1,8kg, sac de couchage -10 à moins d’un kilo) mais c’était un sacré budget… autant dire qu’on veut l’amortir haha
Michael MALACRINO
Parfait ! merci beaucoup pour toutes ces informations !
ça fait vraiment plaisir de recevoir de l aide de personnes qui ont déjà l expérience d un tour.
Effectivement, en lisant tes messages et en faisant des recherches, peut être que ça vaut tout de même la peine de prendre tout le matériel de camping. Surtout que les treks en autonomie sont une de nos passions.
Bon on a vraiment envie de se déplacer avec des sacs peu lourds, mais apres tout, pendant le voyage, je suppose que l on porte assez peu le sac.
C est vrai aussi qu on commence par l asie et qu on avait pas l intention de faire des treks lors de cette 1ere partie du tour du monde. Alors acheter ce dont on a besoin après l Asie peut aussi être un bon compromis pour ne pas alourdir le sac au début ! Bon enfin, c est encore en réflexion… 🙂
Finiariel Rando
Bonjour,
Merci pour tous ces conseils. Concernant les systèmes de filtration, il y a une autre option intéressante : les filtres de type Sawyer Mini ou Sawyer Squeeze. Il se fixent directement sur le goulot de n’importe quelle bouteille d’eau. L’avantage par rapport aux bouteilles filtrante : les filtres Sawyer se nettoient plus facilement ; le filtre peut se fixer sur une Camelback ; le poids est probablement plus réduit.
A mon sens, l’article pourrait être enrichi en proposant des ressources en ligne pour trouver des itinéraires de randonnée au long cours. Personnellement, j’utilise depuis peu le site http://hikeonearth.com qui répertorie de nombreux itinéraires de randonnée de plusieurs jours au niveau mondial et fournit des informations pratiques pour organiser sont périple (coût, meilleure période, difficulté, …).
Belles randos à tous, j’espère que ce message vous aura été utile !
Benoit
Hello Benjamin,
Merci pour le conseil. Je ne connaissais pas les filtres Sawyer et j’essayerai d’en avoir un pour notre prochaine grosse rando. Mais comme indiqué en début s’article, ce post date un peu et on a écrit des articles plus détaillé sur le matériel qu’on utilise maintenant.
Sinon je vois que vous venez de lancer le site HikeOnEarth. Il est super bien fichu je dois dire (c’est le dev en moi qui parle 😉 )… je me suis inscrit et vais essayé de le tester un peu.
Victoria
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article très complet. Nous partons 5 mois en 2024. Le trek à Torres del Paine est réservé. Un grand défi me concernant. Tes conseils sont précieux et donnent envie de se lancer !