Galice: Road Trip sur la Costa da Morte entre Malpica et Muros

On poursuit nos petits road trip en Galice avec une nouvelle région: La Costa da Morte. Alors que nous êtions toujours basés au Anceu Coliving, on a profité pleinement des belles fenêtres météo pour partir explorer un peu plus le nord ouest de l’Espagne avec notre van “Dahu”.

Depuis que nous sommes arrivés en Galice il y avait un endroit qui nous faisait de l’œil pour son nom: Fisterra, ou Cap Finisterre en français. Ce lieu marque la fin “symbolique” des pèlerins qui parcourent le camino de Santiago. La fin officielle du chemin de Compostelle est Saint-Jaques-de-Compostelle mais de nombreux pèlerins décident de poursuivre jusqu’à cette pointe qui marque le point le plus à l’ouest de l’Espagne continentale. Et quid à venir dans le coin, on en a profité pour faire un petit road trip de quelques jours le long de la Costa da Morte.

La Costa da Morte c’est où?

Avant toute chose il me paraît important de faire un petit point “géographique” pour situer cet article. Nous avons déjà publié 6 autres posts sur la Galice par ici (et il y en aura d’autres à venir très certainement). Aujourd’hui nous allons nous focaliser sur la côte Atlantique qui se trouve entre la Corogne et Pontevedra. Cette côte porte le nom de Costa da Morte (ou côte de la mort en français).

Je vous rassure, il y a peu de risque d’y laisser sa peau à l’heure actuelle. Son nom a été évoqué la première fois au début du 20ème siècle et fait référence aux très nombreux naufrages qui s’y sont produits En effet, cette partie de la côte est très escarpée avec de nombreux rochers et les accidents y étaient très fréquents.

De nos jours la côte de la mort est un petit trésor pour les amoureux de nature et de beaux paysages. Cette partie de la Galice est restée très sauvage et il n’y a pour ainsi dire aucune grande ville sur cette partie (juste quelques petits villages et ports de pêche). Autant vous expliquer que tant pour la randonnée que pour la vanlife, la costa da Morte est un petit paradis!

Pour cet article nous avons décidé de vous présenter les différents endroits par ordre “géographique”, du nord au sud en suivant la Costa da Morte.

Le phare de la punta Nariga

Officiellement la Costa da Morte débute au niveau de la petite ville de Malpica. Par manque de temps, mais aussi car notre toutou n’est pas encore tout à fait adepte des villes, nous avons décidé de faire l’impasse. A la place, nous sommes allés jeter un oeil au phare de la Punta Nariga.

Malheureusement le temps était un peu couvert, mais malgré cela nous avons bien aimé ce coin. Il y a d’ailleurs plusieurs sentiers de randonnées dans les environs et il est aisément possible de faire une petite boucle de 30-40 minutes pour profiter des panoramas le long de la côte.

Le mirador de Monte Braco et la plage de Balares

En descendant la Costa da Morte il y a un autre stop qu’on peut vous recommander: La plage de Balares et le mirardor du Monte Braco! Nous sommes venus passer la nuit par ici et le lendemain matin nous avons fait une très jolie randonnée dans les environs en suivant en bonne partie le PR-G 148. Les PR-G sont des sentiers de randonnée balisés de Galice (Pequeño Recorrido Galicia). On serait tenté de croire qu’ils sont une valeur sûre en matière d’entretien et de balisage, mais notre expérience nous aura clairement montré que certains ont été laissés à l’abandon depuis fort longtemps… Le PR-G 148 est quant à lui très bien entretenu!

Partis de la plage nous avons commencé par longer la côte jusqu’à rejoindre les dunes de l’autre côté de la pointe.

De là nous sommes remontés jusqu’au mirador du Monte Braco, un magnifique point de vue qui offre un joli panorama sur Laxe et l’estuaire de la rivière Anllons.

Depuis le mirador il aurait été tout à fait possible de couper la balade et de redescendre au parking en suivant la route sur 2km. Mais comme il était encore tôt et surtout car le ciel semblait vouloir se dégager un peu, nous avons opté pour une petite “rallonge” en direction de Corme (sans aller jusqu’au bout toutefois).

Nous avons adoré ce tronçon et tout particulièrement les derniers kilomètres qui nous font revenir à la jetée de la plage par un sentier dans les rochers surplombant la mer! Si le temps est clair et que vous voulez vous dégourdir un peu les pattes on vous recommande clairement de faire cette rando. En tout la balade fait 12km avec 350m de dénivelé (positif comme négatif). Nous avons bien pris notre temps et il nous a fallu quelques chose comme 3h30-4h pour “boucler la boucle”.

Carte de la randonnée au Monte Braco:

Randonnée au phare de Laxe et la plage de verre

Pile en face de la plage de Balares et du Monte Braco se trouve le petite village de Laxe (qui se prononce Laché). A l’origine ce village vivait principalement de la pêche mais depuis quelques années le tourisme s’y développe doucement. Pour notre part nous avons décidé d’aller voir le phare qui se trouve au bout de la petite pointe ainsi que la “fameuse” playa dos Cristais, ou plage de verre en français.

Une fois les petites sueurs froides passées, nous nous sommes garés vers le mirador da Insua et sommes partis pour une petite boucle de 3km.

Le phare de Laxe

Le début de la balade suit une petite route sur quelques mètres, puis on prend à gauche sur le sentier côtier. Venus ici au printemps nous avons immédiatement été transportés “au paradis des fleurs”. Le chemin est vraiment sublime et parfaitement indiqué. Au bout de la péninsule on arrive au niveau du phare de Laxe. Construit en 1920, ce phare est toujours en activité (de manière automatique bien évidemment). 😉 Il y a moyen d’y accéder par la route, mais si vous voulez notre humble avis, la petite balade vaut largement autant la peine que le phare en lui-même!

La plage de verre

Depuis le phare le sentier côtier revient à notre point de départ par l’autre côté de la Punta Laxe. A nouveau, ce tronçon est couvert de fleurs et nous sommes totalement sous le charme. Juste avant le cimetière, nous arrivons à ce que nous avions repéré être une “attraction touristique”: la plage de verre…

Hmm… comment dire… Une plage recouverte de petite pierres en verre poli par la mer est effectivement très “photogénique” mais disons qu’en vrai ça claque quand-même sacrément moins. La plage est minuscule et bon, qu’on se le dise, ces bouts de verre n’ont rien de naturel. Ils sont certes été amenés ici naturellement par les courants marins, mais ils proviennent tous d’une ancienne décharge sauvage qui se trouve quelque part au large. Pour illustrer mes propos je vous gratifie d’une petite photo de Benoit “en action” pour prendre la jolie photo. 😉 Moins vendeur qu’on vous disait haha.

La plage de Soesto

Connue des surfeurs, cette petite plage est également une très chouette halte pour les amoureux de la baignade ou de randonnée. Venus ici “à la saison fraîche”, nous avons d’ailleurs plutôt favorisé l’activité terrestre. 😉

Si vous venez ici, il y a plusieurs balade à faire qui sont sympas. On vous met une petite carte ci-dessous avec la balade que nous avons faite (avec une mention toute particulière pour le petit sommet se trouvant à droite de la plage au moment du coucher du soleil). 😉

Randonnée au phare de Cabo Vilan

Nous sommes venus en van jusqu’au phare de Cabo Vilan avec l’idée de simplement prendre quelque photos. En Galice il y a de très nombreux phares mais rare sont ceux qui sont aussi “esthétiques” que celui-ci. Le phare en lui-même ne se visite pas, mais par contre le grand bâtiment “technique” a été reconverti en musée dédié aux naufrages et aux phares et centre d’exposition avec un petit café. Malheureusement cette partie n’était pas ouverte lors de notre passage mais on n’a tout de même pas regretté la visite. 😉

L’exposition étant fermée on s’est dit qu’on allait profiter d’être ici pour se dégourdir un peu les pattes et nous sommes partis en direction d’un point de vue qu’on avait repéré sur Maps.Me. La balade suit en grande partie la large piste qui arrive au phare depuis la côte nord. Clairement ce n’est pas le terrain le plus sympathique pour une randonnée mais disons que les points de vue compensent largement.

Arrivés à un petit “col” on décide de partir sur la gauche pour aller à un point de vue qui offre un dégagement tant sur le phare que sur la plage de Pedrosa qui se trouve de l’autre côté. Le sentier était clairement un peu accidenté (comprenez par là qu’il n’était pas super bien entretenu avec quelques ronces), mais nous n’avons pas été déçu par la vue au bout:

En tout cette petite randonnée fait 6km avec environ 150m de dénivelé (positif et négatif). Elle est vraiment très facile et offre un magnifique ratio “effort-vue”. 😉

La carte de la randonnée au Cabo Vilan:

La plage et le phare de Lago

Juste avant la petit ville de Muxia, nous vous recommandons également un petit arrêt à la plage et au phare de Lago. Cet endroit est vraiment magnifique et des amies qui vivent dans la région nous ont confiés que cet endroit était l’un des plus “calmes” à la belle saison. C’est difficile à imaginer pour nous, car nous sommes toujours venus en Galice hors saison et il n’y avait pas un chat… Mais apparemment, durant les mois d’été les côtes galiciennes peuvent être pas mal bondées. D’après nos amies, cette région est encore assez “sauvages” et surtout visitée par les locaux.

On aura du mal à vous dire ce qu’il en est en plein mois de juillet, mais ce qui est certain c’est que c’est très joli!

PS: tous les gens qui sont sur la photo faisaient partie de notre groupe! 😉 Hormis nous il n’y avait pas un chat sur la plage… Nous avions organisé cette sortie avec les autres membres du Anceu Coliving où nous étions basés.

Muxia: l’adorable petite ville côtière

Nous sommes passés en coup de vent à Muxia… En fait pour tout vous dire nous n’avons même pas été dans le centre du village. Vous le savez peut-être déjà, mais lors de ce voyage en Galice nous avons adopté notre nouveau compagnon de vie Winchy, une adorable boule de poil qui nous suit désormais partout en randonnée. Très à l’aise en montagne et plus généralement dans la nature, monsieur a encore une peur panique des bruits de la ville. Arrivés à Muxia, nous n’avions pas fait 10 mètres en direction du port qu’il nous a fait une monumentale crise de panique. Nous travaillons à l’habituer petit à petit, mais là c’était clairement “trop”. Bref, plutôt que de viser le centre nous sommes partis à pied en direction du phare de Muxia et du sanctuaire de la vierge de Barca qui se trouvent au bout de la pointe.

A cet endroit on retrouve également le monument appelé “A Ferida”, une immense sculpture de granit qui rend hommage aux volontaires qui sont venus prêter main forte lors du tragique naufrage du Prestige en 2002. Le prestige était un pétrolier qui s’est littéralement fendu en deux au large des côtes de Galice et qui a coulé au fond de l’océan en créant une gigantesque marée noire qui est venue souiller les plages entre le Portugal et le sud de la Bretagne.

Pour revenir au centre Muxia nous avons opté par un petit crochet par le mirador qui surplombe le village. Cette mini-boucle prend à peine 30 minutes à pied mais vaut vraiment la peine!

Sublime randonnée côtière le long du chemin de Compostelle

Je crois que si nous devions citer une randonnée favorite en Galice, notre cœur balancerait un peu mais celle-ci serait très certainement quelque part au top de notre liste! Nous avions opté pour la plage de Rostro afin de venir passer la nuit avec Dahu et le lendemain matin nous sommes partis pour une sublime boucle matinale de 9km avec Winchy.

Nous avions repéré qu’on pouvait faire une boucle en suivant, à l’aller, le chemin de Compostelle officiel et, au retour, un sentier côtier (oui oui, on voulait la faire dans ce sens pour garder le meilleur pour la fin). 😉

Partis de la plage, nous sommes d’abord remontés sur la route principale et avons ensuite suivi le chemin de Compostelle en direction de la plage de Lires. Ce tronçon se passe principalement dans la forêt en longeant des champs. Ce n’est pas vilain en soi, mais croyez-moi le meilleur reste à venir!

Arrivés à la plage de Lires nous avons fait une petite pause avant de reprendre notre rando en suivant, cette-fois, la côte. Ce tronçon d’environ 5km est juste EXCEPTIONNEL et c’est sans la moindre réserve qu’on vous le recommande les yeux fermés (enfin… façon de parler hein, vaut clairement mieux garder les yeux ouverts par ici).

Peu avant de revenir à la plage de Rostro nous sommes arrivés à un superbe endroit où une petite cascade se jetait droit dans la mer. Nous y avons d’ailleurs croisé plusieurs pèlerins qui profitaient de l’eau douce pour une petite douche improvisée. Elle devait être bien fraîche si vous voulez mon avis, mais clairement il serait difficile de rêver meilleur panorama pour faire sa toilette. 😉

Carte de la randonnée de Fisterra:

Le phare de Fisterra: Bienvenue au bout de l’Espagne

Le cap Finisterre est l’un des lieux les plus visités de Galice. En vrai, c’est même le second lieu le plus populaire juste après la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Pourquoi? En fait, nombreux sont les pèlerins qui décident de parcourir encore les 90 derniers kilomètres entre la cathédrale et ce point situé le plus à l’ouest de la Galice (et de l’Espagne). Une tradition veut que les pèlerins viennent jusqu’ici pour y brûler leurs habits ou jeter leurs chaussures à la mer. On n’aura pas vu cette tradition “en action” et on espère sincèrement qu’il n’y a plus personne qui jette ses chaussures à la mer mais disons que cet endroit reste mythique.

Pour notre part nous n’aurons pas suivi le camino mais il nous paraissait impensable d’être dans le coin et de ne pas au moins venir voir ce phare de plus près. 🙂 Une route arrive jusqu’à un grand parking juste au pied du phare. Mais si on peut vous donner un petit conseil, alors ça serait d’également suivre la petite route qui monte sur le petit sommet qui surplombe le cap Finisterre: la vue y est carrément canon!

Le Monte Pindo et la cascade d’Ezaro

C’est sur Instagram que nous avons reçu plusieurs messages nous disant qu’il ne fallait pas rater le Monte Pindo en Galice. D’autres nous parlaient de la cascade d’Ezaro car c’est apparemment l’une des rares cascades à se jeter directement dans la mer en Europe… Hmmm, un petit coup d’œil sur une carte et on s’est rendu compte que ces deux “immanquables” n’étaient pas très loin l’un de l’autre et qu’il y aurait sûrement moyen de les combiner par une rando. 😉 #OnNeSeRefaitPas

Le Monte Pindo

Il existe officiellement 3 itinéraires qui montent au Monte Pindo: l’un part du village d’O Pindo et les deux autres partent depuis l’autre côté, au niveau du petit hameau de O Fieiro. Nous avions repéré que la pente semblait plus raide sur la partie reliant le sommet à O Pindo et nous avons donc décidé de suivre ce tronçon dans le sens de la montée.

Partis du village, il nous aura fallu à peine quelques mètres depuis le parking de l’église pour nous retrouver sur un magnifique sentier totalement sauvage. A mesure que nous avancions, la végétation laissait de plus en plus place aux impressionnantes formations rocheuses de granit. Le monte Pindo est parfois également surnommé l’Olympe celte. Il y a d’ailleurs plein de légendes qui accompagnent ce surnom, comme par exemple celle disant que les rochers de granit du Monte Pindo pouvait aider les femmes à tomber enceinte. Hmm… on ne pourra pas vous confirmer ce point mais par contre nous serons les premiers à vous dire qu’il vaut la peine d’y monter. 🙂

On ne va pas vous mentir, la grimpette pique un peu les cuisses… 650m de D+ jusqu’au sommet en plein soleil ça réveille. 🙂 Mais bon, comme bien souvent, lorsqu’on souffre un peu à la montée on est ensuite récompensé par le panorama. A ce niveau-là, le Monte Pindo tient toutes ses promesses.

Venant des Alpes, 650m d’altitude nous fait un peu sourire lorsque les locaux appellent cela une montagne. Pour nous cela tient plus de la colline. Mais il faut lui laisser qu’étant pour ainsi dire le seul sommet des environs, la vue y est 100% panoramique.

La cascade d’Ezaro

La cascade d’Ezaro fait partie des “classiques” à découvrir sur la Costa da Morte. Avec la passion de Benoit pour les cascades, vous vous doutez bien qu’on n’allait pas passer à côté. 😉 L’accès est gratuit et se fait en longeant une grande passerelle aménagée qui part depuis l’office du tourisme.

En fait si cette cascade est si connue c’est d’une part de par sa taille relativement impressionnante mais aussi car elle est l’une des uniques cascades d’eau douce à se jeter directement dans la mer en Europe. On l’avoue, ce dernier point nous fait un peu ni chaud ni froid, mais c’est un fun fact à connaître.

Coco, un voyage hors saison principale et une météo un peu maussade auront fait que nous étions presque seuls lors de notre visite. Mais intuitivement, quand on voit les infrastructures et les parkings à disposition, je dirais que cet endroit pourrait être bien pris d’assaut à certaines périodes de l’année. Vous nous direz… 😉

Détails sur la randonnée au Monte Pindo et à la cascade d’Ezaro

Nous avons choisi de débuter la randonnée dans le village de O Pindo mais il est dans l’absolu possible de commencer à plusieurs endroits comme la cascade d’Ezaro ou encore le mirador d’Ezaro. Pour ce qui est du sens de la randonnée nous avons opté pour le sens contraire des aiguilles d’une montre. Ce sens permet d’avoir une montée plus raide et une descente plus douce (une préférence personnelle).

En tout le tracé fait 16,3km avec 750m de dénivelé (positif comme négatif). Clairement, il s’agite d’une randonnée assez longue et relativement sportive. Nous avons mis environ 6h pour boucler la boucle (en prenant notre temps).

Notre unique petit bémol de l’itinéraire serait surement le relativement long tronçon de route. Sur les 16km que compte la randonnée, 8km se font sur le bitume (toute la partie nord de la boucle entre O Pindo et O Fieiro) . Les routes ne sont pas très fréquentées donc en soit cela n’est pas très dérangeant, mais disons qu’on préfère quand-même les sentiers au bitume. Après, nous avons beau réfléchir nous ne voyons pas trop de façon de le faire différemment. Nous avons vraiment adoré la montée ET la descente au Monte Pindo et on se dit que ça serait surement dommage de le faire en aller-retour. Bref, à moins d’avoir un chauffeur privé pour venir vous récupérer va falloir prendre un bout la route. 😉

Carte de la randonnée:

L’horreo de Lira, le plus grand de la costa da Morte

Avant de vous parler de l’horreo de Lira je crois qu’un petit point “historique” s’impose sur qu’est-ce qu’un horreo. 🙂 En espagnol cela se prononce comme la célèbre marque de biscuits mais je vous rassure ça n’a rien à voir! Les horreos sont des anciens “greniers” où étaient stockés les grains et les céréales à l’abri des rongeurs. Au final c’est assez similaires aux raccards que nous avons en Valais… La grande majorité des horreos ne sont plus utilisés pour leur fonction première, mais ils sont une partie intégrante du patrimoine galicien. Dans les zones rurales presque chaque maison a encore son ou ses horreos. D’ailleurs petit fun fact, il est dit que plus un horreo a de paires de pieds, plus la famille est aisée.

Dans la vaste majorité des cas un horreo possède 6 ou 8 pieds (même s’il n’est pas rare d’en voir avec 10 pieds). Mais à Lira il y a un horreo assez particulier! Il compte… attention… 22 paires de pieds, soit 44 pieds! Cela en fait l’un des plus grands de Galice!

La plage de Carnota et la plage Boca do rio

Pour une fois nous n’allons pas vous proposer de randonnée (c’est assez rare pour être noté 😉 ) mais bien juste un bel endroit où venir se détendre et profiter de la vue! La plage de Carnota a été l’un de nos stops pour passer la nuit avec Dahu et nous avons adoré cet endroit! Il y a une magnifique plage et un estuaire qui change drastiquement d’apparence au gré des marées. C’est d’ailleurs marrant car en restant ici un moment nous avons pu observer les pêcheurs “en action”.

Comme vous le savez, la mer et nous cela fait 2 et nous ne connaissons strictement rien au phénomène des marées et de la pêche… Mais il semble que les changements de marées et les estuaires soient des endroits appréciés des pêcheurs. 🙂 Nul besoin d’être un expert en phénomènes naturels pour comprendre la logique. Au moment où l’estuaire se vide il y a un courant ultra puissant qui “sort” et tout est comme aspiré au large. On imagine sans peine que les poissons aussi. Bref, les pêcheurs se positionnent à l’endroit le plus étroit et attendent simplement que ça morde. En restant là une petite heure on ne saurait vous dire combien de poissons ce monsieur a sorti de l’eau, mais clairement un sacré nombre!

L’exposition plein ouest fait de ce spot un endroit de rêve pour venir admirer le coucher du soleil sur les côtes galiciennes.

Randonnée au Monte Louro

Officiellement la Costa da Morte se “termine” au niveau du village de Muros. Bien qu’on y soit passé en coup de vent on n’aura pas grand chose à vous en dire… Par contre nous avons fait une chouette petite balade juste à côté, au Monte Louro. Notre idée de base était de venir voir le phare puis de repartir… Mais bon, une fois arrivés la météo était au beau fixe et on avait repéré un point de vue sur Maps.Me. Impossible de ne pas aller y jeter un œil. 😉

En quittant le phare le chemin suit d’abord une piste sur environ 2km. Une fois au bout de la route on suit le sentier qui grimpe à travers les rochers en direction du sommet du Monte Louro. De là-haut la vue est juste spectaculaire; un panorama à 360°C bien qu’on ne soit “que à” 200m d’altitude. 😉

Pour la descente nous aurions simplement pu revenir sur nos pas, mais la perspective de faire une boucle nous parlait plus et nous avons donc décidé de faire un petit crochet en passant par la plage de Maior-Louro qui se trouve juste en contrebas. Ce retour par la côte était magnifique! Nous étions pile à la saison de floraison des ajoncs et ohhh que c’est beau!

Plus de photos de cette jolie balade:

Vous êtes arrivés jusqu’ici? Déjà bravo! Haha on avoue qu’on a été assez bavard pour cet article de la Costa da Morte, mais impossible de faire un choix plus restreint sur les choses à voir dans la région. Si vous avez d’autres coups de coeur entre Malpica et Muros n’hésitez pas à nous laisser un petit commentaire en fin d’article, cela nous fera des choses à venir découvrir lors de notre prochaine road trip en Galice. 😉

Ressources pour préparer votre séjour en Galice

• Si vous venez visiter la Costa da Morte il nous parait indispensable d’être motorisé (ou alors d’avoir de très bons mollets pour suivre le chemin de Compostelle). Si vous souhaitez louer une voiture on vous conseille comme d’habitude de comparer les prix sur Rentalcars
• La Galice est une région qui se visite également très bien en van! De nombreuses aires sont disponibles et il existe de nombreuses options pour passer la nuit sur des plages. Pour trouver des spots où dormir nous utilisons principalement l’application Park4Night (ainsi que notre bon sens pour nous assurer de ne pas déranger ni la faune ni les habitants)

• Si vous souhaitez louer un van pour votre road trip en Galice vous pourrez trouver des vans aménagés dès 60€ par jour sur Yescapa, un site de location entre particuliers qui inclut également toutes les assurances. Sinon vous pouvez simplement louer un van ou un camping-car chez un professionnel comme Campstar . Mais si vous recherchez des infos sur la location de van / camping car, on a écrit un guide complet par ici qui devrait vous aider 😉
• Pour nos randonnées nous utilisons principalement Wikiloc (beaucoup d’itinéraires en Galice), AllTrails pour tracer nos itinéraires et Maps.Me pour charger les itinéraires dessus et y avoir accès hors ligne.
• Si vous recherchez des logements vous pouvez jeter un œil sur la carte ci-dessous. Vous y trouverez des auberges, hôtels ainsi que des appartements de vacances. Sinon vous pouvez aller sur le site de Booking qui regroupe le plus large choix de logements.

Note: Certains liens des ressources sont des liens affiliés. En utilisant nos liens vous ne payez rien de plus mais par contre nous toucherons une petite commissions sur votre réservation. Tous les services que nous recommandons sont ceux que nous utilisons également lors de nos voyages. Votre soutien contribue à nous aider à vous proposer des contenus sans publicité et 100% indépendants. Merci!

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