Depuis août 2024, un nouveau sentier officiel balisé menant au Gross Bigerhorn est désormais accessible pour les randonneurs sans équipement spécifique. Avec ses 3625 mètres d’altitude, cela en fait la plus haute randonnée d’Europe! Comme nous sommes actuellement au coliving Alpiness, nous en avons profité pour dompter ce géant des Alpes valaisannes. L’effort est intense mais les panoramas valent bien quelques courbatures! Voici notre guide pratique pour préparer votre prochaine ascension du Bigerhorn.
Détails de l’ascension du Bigerhorn
Eh oui! Désormais, le titre de sentier de randonnée le plus haut d’Europe ne revient plus au Barrhorn mais bien au Gross Bigerhorn. Seuls 15 mètres séparent ces deux sommets accessibles via un sentier balisé rouge et blanc et sans matériel d’alpinisme. Le Bigerhorn était dans la ligne de mire depuis un moment mais après s’être renseigné pour préparer le périple, on s’est aperçus que le Gross Bigerhorn a un petit frère: Klein Bigerhorn. Et comme atteindre ce dernier ne nous ferait qu’un détour de 400 mètres aller-retour, l’occasion est trop belle. Après tout, on va bien faire 2000 mètres de dénivelé positif et négatif au total, alors autant faire 2 sommets en 1, non?
Trek du Bigerhorn en bref
- Lieu: Valais, entre les vallées de Zermatt et de Saas, Suisse
- Sommets: Gross Bigerhorn, 3625 mètres d’altitude (et Klein Bigerhorn, 3182 mètres d’altitude)
- Longueur: 18 km aller-retour en passant par les Bigerhorn
- Durée: 3 h 45 théoriques pour le jour 1, 2 h 30 entre la hutte et le Bigerhorn, 5 h pour redescendre
- Dénivelé: 2000 m positif et 2000 m négatif
- Difficulté de la randonnée: T3, difficile en raison du dénivelé et des différents pierriers où il faut avoir le pied sûr.
Note: jetez un coup d’œil aux prévisions météo avant de planifier votre ascension. Nous vous recommandons de ne pas vous y aventurer en cas de pluie, les pierriers seraient alors bien glissants, ce qui compliquera votre randonnée.
Carte et trace GPS de l’ascension du Bigerhorn
Pour vous aider dans votre ascension, voici la carte et la trace GPS à télécharger ici.
Durée et difficulté de l’ascension du Bigerhorn
Nous avons fait la randonnée en 2 jours: 1 pour rejoindre le refuge Bordierhütte SAC depuis Gasenried, puis 1 pour rejoindre les Gross et Kleine Bigerhorn et redescendre à Gasenried. Nous ne sommes pas des randonneurs ultra-expérimentés en terrain montagneux mais avons l’habitude des randos. Vous le lirez plus bas mais cette ascension n’est pas une simple promenade de santé! La grande majorité du sentier se compose de pierriers, plus ou moins importants. Si vous avez l’habitude des sentiers moins tortueux et avec moins de dénivelé, je vous conseille de la faire en 2 jours et de prendre une nuit à la hutte. Faire l’ascension en 1 jour est définitivement réservé aux machines!
Toutefois, on peut nuancer sur la difficulté. Nous avons croisé des gens de tous les âges sur le sentier, d’une petite fille de 10 ans à des personnes plus âgées de 65-70 ans. Le matin de l’ascension, on a même croisé un randonneur d’environ 70 ans qui descendait du Bigerhorn sans bâtons alors qu’on était encore au pied du pierrier menant à son sommet. En le voyant, j’ai pensé: “S’il peut le faire, j’en suis capable aussi!”. Ça m’a motivée pour la montée même si je n’ai pas la condition physique des Suisses et ça, je l’ai compris au retour. La descente a été une autre histoire et je pense que le retour pique le plus.
Le refuge Bordierhütte SAC
Description
Nous avons dormi dans le refuge Bordierhütte SAC à 2886 mètres d’altitude. Il est gardé de juin à septembre mais vous pouvez toujours faire du bivouac le reste de l’année, toujours sur réservation. Comme c’est notre premier refuge, nous n’avons pas de points de comparaison. Toutefois, nous avons été enchantés de cette nuit alpine. L’accueil est chaleureux et le staff est sympa. Tout est bien pensé pour ranger son sac et ses chaussures. Des crocs sont même à disposition si vous souhaitez des pantoufles. Les sanitaires se composent de toilettes sèches et de grands lavabos, tout est propre et pratique. Les grandes tables dehors offrent une vue splendide pour prendre un verre post-rando ou juste se délecter du panorama tout en se reposant. La capacité maximale du refuge est de 44 personnes. Fin août, nous étions une vingtaine à y séjourner, 2/3 d’alpinistes et 1/3 de randonneurs.
Organisation et prix
Pour les repas, le dîner est servi à 18 h 30 et vous aurez une soupe, une salade, un plat principal et un dessert. On a eu de la chance car c’était vraiment bon. La qualité dépend vraiment des refuges, d’autres colivers ont eu des repas bien plus basiques que ça.
Le petit déjeuner est servi à l’heure que vous aurez choisie le soir de votre arrivée parmi les 3 possibilités: 2 h du matin (oui, certains alpinistes se lèvent tôt), 4 h ou 7 h.
Le prix de l’hébergement pique un peu pour les non Suisses. Une nuit en demi-pension coûte 92 francs suisses, 50 francs les repas et 42 francs la nuitée. Outch! Mais c’est le prix classique et on est contents de soutenir ce genre de projets. Mais bon, 12 francs tout de même pour 2 grands verres de Rivella avant de redescendre, ça calme!
Le matériel pour faire l’ascension du Bigerhorn
Nous avons emporté un sac à dos de 50 litres chacun mais après réflexion, tout aurait tenu dans un sac de 30 litres. On vous recommande d’emporter:
- 2 gourdes d’1 l dont au moins une gourde filtrante (l’eau au Bordierhütte SAC n’est pas potable);
- 1-2 repas (les déjeuners);
- des snacks;
- de la crème solaire;
- des bâtons de randonnée;
- plusieurs couches de vêtements;
- un pantalon de randonnée convertible;
- un drap de soie ou sac à viande;
- des sous-vêtements de rechange;
- dentifrice et brosse à dents;
- un câble USB (il y a des chargeurs à disposition).
Notre sac de couchage a pris beaucoup de place, mais comme il y a une couette et un oreiller dans chaque espace de couchage, un drap de soie suffit.
Rejoindre le départ à Gasenried
Le Bigerhorn se situe dans le massif des Mischabels, dans le canton du Valais, à proximité de la ville de Viège (Visp en allemand). Pas mal de liaisons existent depuis Genève, Berne et Zurich, vérifiez les transports et les horaires ici. Depuis Les Haudères, nous avons pris un bus jusqu’à Sion, puis un train jusque Visp, un bus jusque St Nicolas (St Niklaus) et un dernier entre St Niklaus et Gasenried (arrêt Dorfplatz). Initialement, un train assure la liaison entre Visp et St Niklaus, mais les dernières intempéries ont engendré des dommages sur la voie. De ce fait, 2 bus font la navette à la place. Si vous êtes véhiculés, vous pouvez vous garer sur le parking à l’entrée du village.
Jour 1: de Gasenried au refuge
Arrivée à Gasenried
Le réveil sonne tôt car le premier bus qui nous emmène à Sion part depuis Les Haudères à 6 h 30. En tout, il nous faudra 3 heures de transport en commun pour rejoindre Gasenried. Bien qu’on soit toujours dans le Valais, les paysages se transforment au fur et à mesure de notre avancée vers le point de départ. On est toujours en Suisse mais les chalets et même les sapins forment un décor différent. Une fois sur la place Dorfplatz qui fait office de parking à Gasenried, on ne peut plus reculer. À 9 h 30, this is it!
Normalement, des toilettes se situent au début de la randonnée mais pas moyen de les trouver. On finit par demander gentiment au Bed & Breakfast Alpenrösli qui donne sur la place pour utiliser leur salle de bains. Les toilettes sont finalement situées 300 mètres plus loin, au bord du chemin.
Début d’ascension
Première mission: trouver le début de la randonnée! En effet, c’est tout le sentier qui a été repensé. On trouve l’ancienne trace partout en ligne mais point de nouveau chemin. Pour l’instant, on suit les panneaux qui indiquent la Bordierhütte SAC. Sur la route bitumée, on croisera nos premiers animaux moins d’1 km après le départ. Des chèvres broutent paisiblement devant une chapelle blanche. On apprendra au refuge qu’il a été construit par un pasteur en espérant que le glacier arrêtera de reculer à sa hauteur. Malheureusement, comme on le verra le soir, ce dernier a reculé de plusieurs kilomètres depuis…
Au premier embranchement, on hésite sur la voie à emprunter. On opte pour la droite mais prenez à gauche, c’est la nouvelle section. Au final, nous rattrapons le véritable sentier et nous nous enfonçons dans la forêt de mélèzes. Ça grimpe! Au bout d’un moment, nous avons une trouée qui nous offre une vue sur Gasenried. Nous pensons avoir bien grimpé mais nous n’avons fait que 200 mètres de dénivelé…
Avancée face au glacier
Nous évoluons un moment à travers les sapins pour arriver à une plaine, c’est l’Alpja. Au fond, le glacier se dévoile enfin. Ce moment de répit sur un terrain relativement plat nous fait du bien. Une cabane fait office de lieu pour se reposer ou manger mais nous préférons continuer notre route. Le son des cloches nous accompagne au fur et à mesure de la marche. La montée sur le versant droit de la vallée reprend dans les cailloux, nous longeons le cours d’eau Riedbach, formé par le glacier de Ried (Riedgletscher). Le tintement des cloches se fait plus fort et nous découvrons les si mignons moutons nez noir du Valais qui se reposent à l’ombre des gros rochers. Mais pas le temps de les admirer pendant des heures, le chemin est encore long jusqu’à la hutte.
On croise le début de l’ancien sentier (T4) désormais fermé qui passait par le glacier pour rejoindre la hutte. Les roches sur le sentier nous fatiguent pas mal. On trouve un répit sur un terrain relativement plat qui descend en piste poussiéreuse. Nous nous arrêtons pour juger la suite de la randonnée. OK, ça descend jusqu’au pont bleu qui passe au-dessus du cours d’eau Riedbach mais on repart de suite en montée raide. Pas de doute, du dénivelé, il y en a! En passant sur le pont, on se rend compte de l’impressionnant débit d’eau et du recul du Riedgletscher qui a formé la moraine, l’ensemble des amas rocheux. Nous sommes alors au pied de l’immense masse glaciaire, nous nous sentons tout petits. Une petite pause et c’est reparti pour la grimpette. Les paysages sont tout simplement sublimes et nous sommes galvanisés dans l’effort par notre arrivée au refuge.
Arrivée au refuge Bordierhütte SAC
Il nous reste 2 km environ, la fin est proche! Nous évoluons parmi les pierres couvertes d’une sorte de mousse verte, c’est l’avant-dernier effort. Le refuge est enfin en ligne de mire! Après une portion plate à flanc de montagne, un sacré pierrier et deux escaliers métalliques nous emmènent enfin à quelques mètres du refuge. Il est 14 h 30 quand nous posons nos sacs à dos devant le chalet en bois. La fatigue ne se fait même pas sentir, le panorama autour est juste incroyable.
Nous prenons nos marques et passons l’après-midi à nous reposer. Le temps s’est comme arrêté. Des bouquetins des Alpes viennent même nous sortir de la torpeur en venant lécher goulûment le sel lancé par la gardienne de la hutte.
Le soleil commence doucement à décliner et il est temps de passer à table. Au menu: du bouillon avec une salade de concombre en entrée; de la polenta avec du fromage, des pois chiches, du maïs, de la sauce tomate et des haricots rouges pour le plat végétarien (riz et même accompagnement avec de la viande pour la version carnée); un gâteau aux épices ou à l’Ovomaltine avec de la chantilly en dessert. C’était simple et bien bon.
Nous nous éclipsons pour admirer le coucher du soleil sur les montagnes et le glacier de Ried avant de rejoindre les espaces nuit à l’étage.
- 6,38 km
- 5 h de marche (3 h 45 annoncées)
- 1314 m de dénivelé positif
Jour 2: du refuge à Klein Bigerhorn et Gross Bigerhorn, retour
Départ matinal
Après une nuit entrecoupée par le réveil à 2 h du matin des alpinistes, nous émergeons de nos couvertures, un peu hagards. Il est 4 h du matin et nous souhaitons partir à 5 h. Nous emballons nos affaires et laissons dans un casier à l’entrée le surplus qui alourdirait nos sacs à dos pour l’ascension. Le petit déjeuner est déjà préparé dans la salle à manger. Nous avons du pain, du beurre, de la confiture, du granola, du lait et de thé qui est aussi à notre disposition pour remplir les gourdes. Une fois les estomacs remplis, nous sommes parés pour affronter les 2 Bigerhorn. Nos frontales sont allumées et nous nous mettons en route dans le silence à la fois apaisant et angoissant de la nuit.
Carrefour et aube
Les petits spots réfléchissants installés depuis le refuge et les balises blanches et rouges nous indiquent le sentier à suivre sur un pierrier important. Une fois arrivés à un piquet, nous hésitons. Les spots nous dirigent vers la droite, il semblerait vers le mont Balfrin. D’ailleurs, on aperçoit même les frontales des alpinistes à son sommet. Un autre chemin à gauche a l’air d’arriver à proximité du Klein Bigerhorn mais il n’est signalé que par des cairns. Après une vérification rapide sur nos applications, nous empruntons le sentier des cairns pour ne pas nous retrouver sur la mauvaise montagne.
Autant la veille, ça grimpait un peu; autant là, la montée est très raide! Après un autre pierrier, nous évoluons presque en ligne droite sur un sentier étroit et glissant. Les pauses sont nombreuses et nous nous demandons à moitié en rigolant ce que nous faisons là. Les étoiles disparaissent petit à petit, des lueurs douces enflamment le ciel. Puis, les pointes des Ulrichshorn et Nadelhorn se teintent de rose. Le sommet du Gross Bigerhorn nous apparaît enfin au-dessus de nos têtes. En effet, il n’est pas visible depuis la hutte contrairement au Klein. Là, il semble si haut et inatteignable!
Nous l’apprendrons après mais le chemin des cairns est l’ancien sentier. Pour emprunter le nouveau, suivez les balises réfléchissantes et les marques rouges et blanches. Au piquet, vous verrez une flèche indiquant le bon chemin. Même avec nos frontales nous ne l’avons pas vue!
Klein Bigerhorn et lever du soleil
Nous finissons par arriver sur la crête du Klein Bigerhorn et là, nous savons pourquoi nous sommes arrivés là. Le lever du soleil est tout bonnement magique. Nous nous dépêchons de laisser nos sacs et nos bâtons à cet endroit pour arriver au sommet du Klein Bigerhorn et profiter du moment. Les pierres sont assez larges, le terrain presque plat en comparaison de ce qu’on vient de faire et nous nous sentons en sécurité même sans matériel de randonnée. Une fois en haut, le spectacle commence et nous avons le souffle coupé: toutes les couleurs pastel envahissent le ciel.
Nous finissons par nous détacher de cette palette de couleurs pour revenir à notre objectif, le Gross Bigerhorn. Le dénivelé restant nous paraît compliqué et le sentier complètement invisible parmi toutes les pierres mais nous n’allons pas renoncer si proches du but.
Gross Bigerhorn et impression de toit du monde
Ici, nous suivons à nouveau les marques blanches et rouges et nous aidons des cairns lorsque ces dernières sont invisibles, ce qui arrivera souvent. L’avancée se fait uniquement à travers un pierrier jusqu’au sommet. Il faut se le dire, c’est épuisant et la randonnée se transforme souvent en escalade. Des cordes installées nous aident sur certains passages plus compliqués.
Après un temps qui nous semble une éternité, nous poussons un soupir de soulagement en arrivant au sommet du Gross Bigerhorn. C’est un panorama à 360° qui nous entoure et nous souffle en même temps. Un banc a été installé au pied de la croix fraîchement installée et nous ne nous faisons pas prier pour nous asseoir et assister à la fin du lever du jour.
La descente vers le refuge
Enfin, il est temps de descendre: nous avons quand même 10 kilomètres à faire pour 2000 mètres de dénivelé négatif! Nous évoluons un peu plus vite qu’à la montée mais la prudence est de mise sur les pierriers. Les bâtons nous aident beaucoup et empêchent de nombreuses chutes.
Une fois à l’embranchement entre le Gross Bigerhorn et le Klein Bigerhorn, nous empruntons l’autre chemin, le nouveau, le bon, avec les balises blanches et rouges. Ça descend bien mais moins que si on avait emprunté la partie raide, l’ancien sentier. En vérité, on ne se serait pas vus descendre cette portion, trop dangereux.
Le nouveau sentier passe à proximité du glacier qui reflète les premiers rayons du soleil et dévoile ses reflets bleutés. Définitivement, c’est moins raide mais plus long. Si on avait emprunté le nouveau sentier, pas sûr qu’on aurait pu assister au lever du soleil.
Le retour, de la Bordierhütte à Gasenried
Enfin, nous arrivons au refuge peu avant midi. Le temps de boire un Rivella, récupérer nos affaires et nous ravitailler en eau et nous voilà partis pour l’ultime descente. Nous allons plus vite qu’à l’aller mais au bout de 2 kilomètres, l’effort de la veille et du petit matin commence à se faire sentir dans les jambes, particulièrement les genoux. Nous faisons une bonne pause au pont métallique bleu avant d’entamer la seule montée du retour, entre le pont et les moutons nez noir du Valais.
Les paysages nous fascinent toujours autant, ce qui fait un peu oublier la douleur qui s’installe un peu plus à chaque pas. Enfin, après la portion en plaine au pied du glacier, le sentier s’enfonce en forêt pour la plus longue partie de cette descente selon nous. Enfin, nous apercevons le village de Gasenried et nous finissons le trek en traînant les pieds. Comme nous avons un peu de temps avant l’arrivée du bus, nous nous écroulons sur les chaises de la terrasse du Bed & Breakfast Alpenrösli. Le Rivella, la bière et les tartes font office de remontant après ces 2 jours intenses!
- 11,32 km
- 4 h entre la hutte et le sommet du Gross Bigerhorn (2 h 30 annoncées)
- 2 h 30 de descente jusqu’au refuge
- 3 h 30 de descente entre le refuge et Gasenried (2 h 30 annoncées)
- 734 m de dénivelé positif jusqu’au Gross Bigerhorn et 2000 m de dénivelé négatif jusqu’à Gasenried
Nous aurons des courbatures dans les cuisses durant les 2 jours suivant la randonnée mais c’était un mal pour un bien: nous avons fait la plus haute randonnée d’Europe. Pas de doute, on se souviendra longtemps de cette ascension du Bigerhorn!
Ces 2 jours à l’assaut des Bigerhorn vous tentent? Pour d’autres inspirations, retrouvez nos idées de randonnées en Suisse.
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Jen
J’ai mal aux genoux rien qu’à vous lire mais quelle aventure, bravo ! Et merci pour votre honnêteté 😊