Tout savoir sur les Aurores boréales et comment les photographier

Comme j’ai reçu plusieurs questions après avoir partagé avec vous sur les réseaux sociaux des photos d’aurores boréales prises lors de notre escapade en Laponie (d’ailleurs si vous ne nous suivez toujours pas sur facebook ou instagram il n’est jamais trop tard 😉 ). Je me suis dit que ça pourrait être sympa de partager avec vous quelques infos / outils qui nous ont été utiles pour voir et photographier des aurores boréales dans le nord de la Suède et de la Norvège.

Après qu’on se le dise tout de suite, c’était la première que je voyais des aurores boréales donc je ne suis pas encore un expert… Mais qui sait, il se pourrait que mon expérience vous soit utile pour maximiser vos chances de voir ces merveilles de la nature et de ramener des photos qui feront pâlir d’envie votre belle mère 😉

C’est quoi une aurore boréale : Explication pour les nuls

Pas évident de donner un explication simple d’un phénomène qui est en fait assez compliqué 😉 . Pour faire court, ce qu’on appelle souvent aurores boréales sont en fait des aurores polaires car ces magnifiques draps lumineux se forment en fait au-dessus des deux pôles (donc on a des aurores boréales et australes). En fait, notre ami le soleil projette en permanence des particules magnétiques dans l’espace à très grande vitesse (ce qu’on appelle le vent solaire). Ces particules sont déviées par le champ magnétique de la terre… Mais comme ce champ et moins efficace aux deux pôles, les particules solaires entrent en contact avec l’Oxygène autour des deux pôles qui se met à rayonner des couleurs allant du vert au rouge. Et donc plus l’activité solaire est forte (il y’a parfois ce qu’on appelle des tempêtes solaires), plus la zone d’observation des aurores boréales est grande!

Mais bon, comme il y’a des gens beaucoup plus calés que moi pour vous expliquer ce phénomène, voici une petite vidéo très bien faite sur le sujet 😉

Où voir des aurores boréales ?

Bon ben si vous avez bien compris le point précédent, vous savez maintenant que vous devez vous approcher des pôles nord ou sud pour maximiser vos chances d’observer ce phénomène. Et si vous regardez une carte du monde (ou sur google maps 😉 ), vous vous apercevrez assez rapidement qu’il n’y a pas grand chose autour du pôle sud. Ce qui nous laisse donc les régions autour du pôle nord et c’est pour cette raison qu’on part en général observer les aurores boréales et non australes 😉 .

Alors qu’y-a-t-il comme endroit facilement accessible autour du pôle nord ? Alors il y’a évidemment le nord des pays scandinaves (Norvège, Suède et Finlande), Svalbard (qui est un archipel qui appartient à la Norvège et qui est probablement l’endroit le plus proche du pôle nord où on peut facilement aller), l’Islande, la Sibérie au nord de la Russie et aussi le nord du Canada.

En ce qui nous concerne, on a été une fois en Laponie Finlandaise en hiver mais on n’a pas eu la chance de pouvoir observer les aurores boréales pendant notre séjour là-bas (à cause de la météo et surtout car on y est resté seulement 4 jours). Par contre lors de notre dernier voyage en Laponie suédoise (sur le trek du kungsleden) et aux Lofoten en septembre, on a eu nettement plus de chance et on a pu observer les aurores boréales 3 fois en 20 jours.

Meilleure période pour les aurores boréales

Ben c’est logique mais afin de pouvoir observer les aurores boréales, il faut qu’il fasse nuit! Et comme vous le savez sûrement aussi, dans les pays du nord il y’a des périodes de l’année où il ne fait pratiquement jamais nuit… c’est le cas en été. Donc en toute logique, la meilleure période pour voir les aurores boréales est entre septembre et mars-avril car les nuits sont beaucoup plus longues à ce moment.

Mais pour voir les aurores, il faut aussi qu’il fasse beau! Ben oui, si le ciel est recouvert de nuages, vous n’allez malheureusement pas voir grand chose 😉 . Après je ne vous apprendrais sûrement rien en vous disant que la météo n’est pas une science exacte… Alors même s’il y a des périodes en fonction de la région où il fait statistiquement moins mauvais, c’est impossible de savoir à l’avance et il faut juste y aller! (et prier pour qu’il fasse beau 😉 )

Mais si vous voulez mon avis, je partirai plutôt soit en septembre-octobre, soit en mars-avril. Le truc c’est que si vous partez dans les pays du nord, peut-être que vous ne voulez pas seulement chasser les aurores boréales. Du coup c’est aussi sympa si vous avez un peu de jour pour faire aussi d’autres activités. De plus il fera un peu moins froid ce qui n’est pas désagréable pour attendre dehors en regardant le ciel 😉 (et aussi pour prendre des photos… les appareils photo n’aimant pas spécialement le froid).

Prévision des aurores boréales : outils et applications utiles

Comme je le disais plus haut, il y’a 2 critères important pour voir des aurores boréales une fois que vous vous trouvez au bon endroit (donc dans le nord 😉 ) : la météo et l’activité solaire ou magnétique.

Pour la météo il existe des milliers d’applications plus ou moins intéressantes. En l’occurrence ce qui est important est d’avoir une carte qui prévoit les déplacements de la couverture nuageuse dans les prochaines heures autour de notre emplacement. Personnellement, j’utilise l’application Storm Radar qui est d’après mon expérience assez précise pour prédire les déplacements des nuages en live. On l’utilise aussi beaucoup pour les randonnées et les prévisions météo comme pour la pluie et le vent (aux Lofoten c’était vraiment très utile).

En ce qui concerne la force de l’activité solaire ou magnétique, il existe plusieurs indices qui sont utilisés :

• l’index KP : C’est un indice de l’activité géomagnétique qui se situe entre 0 (très faible) et 9 (tempête géomagnétique très forte). Reporté sur une carte, c’est l’indice le plus souvent utilisé pour prévoir les chances d’observer les aurores boréales. En général, plus il est élevé, plus on pourra observé des aurores boréales bas dans l’hémisphère.
• le vent solaire : Il est caractérisé par sa densité et sa vitesse. En général plus ces valeurs sont élevées, meilleurs seront les chances de voir des aurores
• le champ magnétique interplanétaire : Sans rentrer dans les détails, 2 indices sont en général indiqués : Bt qui doit être le plus grands possible et Bz qui doit être le plus négatif possible (s’il n’est pas négatif, peu de chance de voir des aurores)

Il existe des tas de sites ou applications (il y’en a des meilleurs que d’autres) qui permettent d’avoir des prédictions de ces valeurs. Voici celles et ceux que je préfère :

• Les sites :

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    Space Weather Live : c’est le site que je trouve le plus sympa. En plus de donner toutes ces valeurs en temps réel, il y’a aussi plein d’infos et d’explications sur le sujet et même en français. Génial pour ceux qui veulent en apprendre un peu plus.

  • Aurora maniacs : un site en français vraiment bien aussi maintenu par un passionné. Là aussi vous trouverez ces valeurs et aussi beaucoup plus d’infos intéressantes pour approfondir le sujet.
• Les applications :
  • Aurora Alerts : Mon application préférée avec tous ces chiffres directement disponibles dès qu’on ouvre l’application, des prévisions à plus long terme, une carte et même des infos météo directement dans l’apps. Le top quoi mais seulement dispo sous Android.
  • My Aurora Forecast (android et iphone) : Cette app aussi vous donnera toutes les infos nécessaires pour prévoir au mieux les chances de voir des aurores boréales et a l’avantage de fonctionner sous Android et IOS.

Comment photographier les aurores boréales : Matériel, réglages et conseils

Bon… maintenant que vous avez toutes les cartes en main pour optimiser vos chances de voir des aurores boréales, il est temps de vous expliquer comment vous allez pouvoir impressionner votre belle mère à votre retour de vacances grâce à vos superbes photos 😉

Une première bonne nouvelle pour vous, il n’y a pas besoin d’être un craque de la photo (ni d’avoir du matériel ultra dernier cri) afin de pouvoir sortir de jolies images d’aurores boréales. En gros, si vous avez déjà fait des photos de nuit, vous devriez aussi réussir à faire des photos d’aurores boréales (à quelques spécificités près). Voyons donc ensemble la marche à suivre :

Matériel indispensable pour photographier une aurore boréale

• Boîtier : Du côté de l’appareil photo, il est important d’avoir un appareil qui vous permette de faire vos propres réglages manuellement (donc avoir un mode manuel).

  

  Si vous ne pouvez pas régler le temps d’exposition (ou temps de pose), l’ouverture et la mise au point manuellement, vous allez avoir des soucis.
  De plus, dans l’idéal il vous faut aussi un boîtier qui sera capable de capter un maximum de lumière et donc d’avoir le capteur le plus grand possible. Du coup je dirais que ce critère exclu déjà tous les appareils compacts (qui ont des capteurs qui ne dépassent pas les 1”) et même certain Reflexs et hybrides. L’idéal étant d’avoir un boîtier avec un capteur de taille APS-C ou Full Frame (plein format).
  Alors je ne dis pas que vous n’arriverez pas à avoir des photos où on voit les aurores boréales avec un compact expert, je dis simplement que vous devrez faire des poses de 20 / 30 secondes voir plus afin de voir quelque chose et comme je vous l’expliquerai plus bas, ce n’est pas l’idéal pour avoir de belles photos d’aurores boréales.
  Personnellement, j’utilise un boîtier Sony A7ii pour faire mes photos mais si vous voulez comparer différents modèles, la plupart de ces hybrides (sauf l’Olympus qui a un plus petit capteur) et des ces Reflexs conviennent très bien pour photographier des aurores boréales.

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  Objectif : Il vous faut l’objectif le plus lumineux possible cad avec un nombre f le plus petit possible (dans l’idéal en dessous de 2,8). De plus il faut aussi idéalement un objectif grand angle (cad avec une plage focale entre 10 et 30mm) qui vous permettra de mettre plus de choses dans votre image et d’intégrer aussi des éléments de paysages à vos photos d’aurores boréales.
  En ce qui me concerne, j’ai acheté l’objectif Laowa 15mm f/2 FE Zero-D exprès pour notre dernier voyage en Laponie suédoise et aux Lofoten. Cet objectif m’a permis de faire des très belles photos d’aurores avec des temps d’exposition de 3-4 secondes seulement sans trop monter dans les ISO… Mais comme je l’ai dit, en principe n’importe quel objectif grand angle qui descend à f2,8 et en dessous devrait faire l’affaire.

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  Trépied : Impossible d’y couper, pour faire des jolies photos d’aurores boréales (et de nuit en général), il vous faut un bon trépied (car vous allez faire des poses longues ce qui implique que l’appareil ne doit pas bouger pendant plusieurs secondes)! Alors oubliez tout de suite le mini trépied ou le Gorillapod avec lesquels vous devrez vous coucher par terre pour faire vos réglages (vous aurez déjà bien assez froid comme ça). Ce qu’il vous faut, c’est un trépied suffisamment grand et surtout bien stable (il peut y avoir pas mal de vent dans les pays du nord 😉 ).
  Personnellement, j’ai le Sirui T-025X Carbon car c’est le trépied le plus léger que je connaisse (entre 700 et 900gr ce qui est hyper important pour moi qui porte tout mon matériel sur plusieurs jours de rando) et qui ne fait aucun compromis sur la stabilité.

• Batteries : Les batteries d’appareil photo n’aiment pas le froid! Si vous faites de la photo par températures négatives (ou juste froides), vos batteries vont sembler se vider très vite. Elles ne sont pas vraiment vide en fait… il suffit de les réchauffer pour leur redonner un peu de vigueur 😉 . L’astuce est donc d’avoir toujours 1 ou 2 batteries de rechange dans une poche bien au chaud proche de votre corps. Comme ça quand la batterie dans votre appareil aura trop froid, vous pourrez simplement la remplacer par une autre et la remettre au chaud.
• Une lampe frontale : Croyez moi vous aurez besoin d’une lampe frontale pour faire vos réglages, poser votre trépied et marcher jusqu’au spot photo parfait sans vous casser la figure. Vous pourriez certes utiliser votre smartphone mais vous savez comme ces bébêtes apprécient le froid!

Réglages pour réussir une belle photo d’aurore boréale

• Ouverture : Pour ce point c’est pas trop compliqué, ouvrez au maximum de ce que vous permet votre objectif pour lasser passer un max de lumière. La seule exception est si vous avez un élément au premier plan qui doit être le plus net possible (normalement vous ferez la mise au point sur le ciel à l’infini mais on en reparle juste après)
• Sensibilité ISO : Il faut savoir que plus vous montez en sensibilité ISO plus le capteur sera sensible à la lumière (donc votre image sera plus lumineuse) mais moins votre image sera de bonne qualité car elle aura plus de bruit. En général, les appareils plus modernes gèrent mieux la montée en ISO et sortent des images de qualité acceptable même si on monte à 2-3000 ISO. Ce que je vous conseille de faire, c’est de tester des photos de nuit proche de chez vous (quand il ne fait pas -30 😉 ) et de faire différents clichés en montant petit à petit en ISO. L’idée est de déterminer un pallier à partir duquel vous pensez que la qualité des images n’est plus acceptable à vos yeux (c’est très personnel ces choses là). Par exemple avec mon Sony A7ii, j’essaie de ne pas monter plus haut que 800-1000 ISO car je trouve qu’au-delà les images ne sont plus assez bonnes à mes yeux.

  

• Mise au point : En général quand vous photographiez des aurores boréales (ou des ciels étoilés), vous voulez faire la mise au point à l’infini. Mais en pratique, faire la mise au point de nuit ce n’est pas forcément facile. Déjà vous devez faire la mise au point manuellement car l’autofocus ne fonctionnera pas de nuit! (et vous vous retrouverez avec des photos toutes floues). Et comme vous ne verrez pas forcément grand chose dans votre viseur, vous risquez de devoir tâtonner un peu pour avoir une photo nette.
  Ce que je vous conseille de faire si vous n’avez pas le petit signe infini sur votre objectif (et même si vous l’avez), c’est de tester de jour de faire la mise au point sur des sujets très lointains afin de trouver vos réglages. Comme ça de nuit vous aurez déjà un bon réglage de base et vous n’aurez plus qu’à faire 1 ou 2 photos test pour ajuster un peu et obtenir des images bien nettes.
  Remarque : si vous avez un élément au 1er plan dans votre cadrage qui doit absolument être bien nette, vous devrez peut-être modifier un peu ces réglages et faire la mise au point sur cet élément.
• Temps d’exposition : Alors le temps d’exposition c’est d’après moi le réglage clé pour faire de belles photos d’aurores boréales. Les gens ont vite tendance à faire de très longues expositions (20 – 30 secondes) pour capter un maximum de lumière. Mais comme les aurores boréales bougent quand même assez rapidement, cela donne de jolies images avec de belles couleurs mais les aurores ne seront pas bien dessinées. Mon conseil serait plutôt de viser des temps d’expositions autour des 3-4 secondes en ouvrant un maximum l’objectif et en montant un peu en ISO si les photos sont toujours trop sombres. De cette manière, les aurores seront mieux dessinées (plus nettes en quelque sorte) et l’effet n’en sera que meilleur à mon avis.
  Après je vous encourage quand même à jouer avec le temps d’exposition et la sensibilité ISO pour adapter vos réglages à l’aurore et au rendu que vous désirez.
  Pour vous donner un exemple voici une image à gauche avec un temps d’exposition de 4 secondes et à droite de 10 secondes. ON voit bien que celle de droite est plus voilée, moins nette
  
  
• le format RAW : Si vous voulez pouvoir faire ressortir le meilleur de vos photos en post traitement, il vous faut absolument utiliser le format RAW (et non le format compressé Jpeg). C’est vrai dans toutes les situations mais c’est particulièrement vrai pour la photo de nuit où il vous sera impossible de bien faire ressortir les étoiles ou les aurores boréales sans traiter un fichier RAW avec un logiciel de retouche. Pour que vous vous rendiez compte de la différence, voici une image avant et après retouche… le traitement est très simple et il suffit de pousser un peu l’exposition mais vous n’aurez jamais un tel rendu en traitant un fichier Jpeg. (Note: J’ai uniquement poussé l’exposition, je n’ai fait aucune retouche de couleur sur ce cliché!)
  
  
• Désactivez l’écran de votre appareil : Quand je fais des photos de nuit, je désactive en général l’écran rétroéclairé de mon appareil et je n’utilise que le viseur pour 2 raisons. De une c’est une source de lumière parasite pour les photos et de deux il épuise inutilement de la batterie qui est déjà bien utilisée lorsqu’on fait des poses longues.

Quelques conseils supplémentaires

• Sortez même si l’activité solaire et magnétique n’est pas très forte : Ce que j’entends par la c’est que même si tous les indices ne sont pas au max, vous pouvez quand même voir de belles aurores boréales (et surtout prendre de belle photos). De plus, même si vous ne voyez pas forcément très bien les aurores boréales à l’œil nu, votre appareil photo pourra les voir nettement mieux (le chanceux 🙂 ). Donc sortez et si vous avez des doutes faites une pose longue avec votre appareil photo… Vous saurez tout de suite si vous êtes devant une aurore boréale.
  Petite anecdote : C’est d’ailleurs ce qui nous est arrivé le soir où on a vu nos premières aurores… lorsqu’on est sortis de la tente, on voyait bien des traînées blanches dans le ciel mais on n’était pas certain que c’était des aurores boréales (évidemment vu qu’on n’en avait jamais vue avant 😉 ). Et lorsque j’ai pris ma 1ère photo, j’ai vu une explosion de vert dans mon viseur et j’ai crié : “ahhhh sortez tous c’est bien des aurores boréales… c’est tout vert!!!!” C’est d’ailleurs ce soir là que j’ai fait la jolie photo avec la tente éclairée et la belle aurore au-dessus et celle-ci qui est aussi pas si mal!

  

• Éloignez vous de toute pollution lumineuse : Une règle valable pour les photos de nuit en général. Il vaut mieux s’éloigner un maximum des villes ou de toutes sources lumineuses parasites pour faire les meilleures photos avec des ciels plus marqués.
• Éviter les soirs de pleine lune : Ça rejoint le point précédent car la pleine lune génère beaucoup de lumière parasite qui vous empêchera de bien faire ressortir les aurores ou les étoiles.
• Faites des repérages : Vous imaginez bien qu’il n’est pas facile de trouver le spot photo idéal au milieu de la nuit à la frontale 😉 . Donc repérez l’endroit parfait de jour et revenez simplement à la nuit tombée. Par exemple ce que je faisais pendant notre trek au Kungsleden c’est qu’après avoir installé le campement, je partais explorer les environs pour trouver des spots photo sympa au cas où il y’aurait des aurores le soir.
• Préparez le plus possible le matériel et les réglages en avance : C’est toujours plus facile de préparer l’objectif, le trépied, les batteries, la frontales… le soir quand on est encore bien réveillé qu’au milieu de la nuit. La même chose pour les réglages, autant avoir déjà fait le maximum de jour afin de ne pas trop galérer ensuite de nuit à la frontale.
• Variez vos cadrages : Quand vous aurez 2-3 beaux ciels avec des aurores boréales bien dessinées, essayez de varier le cadrage, d’inclure un élément de décor dans votre photo (ça peut être une tente, un arbre, une maison, un lac ou n’importe quoi d’autre qui pourrait rendre votre photo plus intéressante).

Voilà… je crois que vous avez maintenant toutes les cartes en main pour voir et photographier les aurores boréales 😉 . Il n’y a plus qu’à comme on dit. Franchement si vous rêvez d’observer ces belles lumières, foncez dans les pays du nord et surtout sortez un maximum pendant la nuit lorsque le ciel est découvert (même si votre smartphone vous dit que les chances sont faibles). Vous verrez, vous ne le regretterez pas! Mais bon… n’oubliez quand même pas de dormir hein 🙂

Et si vous avez des questions ou peut-être des remarques complémentaires (j’ai peut-être oublié quelque chose), surtout n’hésitez pas à participer dans les commentaires.

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