Road trip en Italie du Nord : la Ligurie – paradis de la randonnée et des jolis villages

Cela fait plus de 18 mois que nous avons lancé notre projet d’Alpiness Coliving dans le petit village des Haudères et cela fait depuis cette date que nous n’étions pas partis pour des vraies vacances (comprenez par là quitter la maison plus de 3 jours). Bref, fin septembre 2024 nous avons embarqué le chien et sommes partis avec notre van en direction d’un pays qu’on ne connaissait encore que trop peu: L’Italie. Notre idée était de ne pas partir trop loin de la Suisse et c’est comme ça que nous avons jeté notre dévolu sur un road trip entre la Ligurie et la Toscane.

Pour ce premier article, nous allons nous concentrer sur la première de ces 2 régions et partager nos bons conseils pour découvrir la Ligurie en van et y randonner.

Le long de la Riviera italienne : la Riviera du Ponant

Pour être tout à fait honnête, la Ligurie était une région qu’on ne connaissait pas du tout et je crois même que je n’aurais pas forcément su la placer sur une carte. 😉 J’aurais vaguement pu dire que c’était dans le nord de l’Italie, mais j’ignorais que c’était la région côtière dans les environs de Gênes et aussi une région frontalière à la France. 😉 Peut-être que comme moi les noms de Riviera des Fleurs, Riviera du Levant, des Palmiers ou encore du Ponant vous disent quelque chose? Personnellement j’avais déjà entendu ces noms, mais à nouveau, impossible de les situer précisément. 😉 Bref, je vous mets une petite carte générale pour vous aider à vous repérer :

Lors de ce road trip nous nous sommes principalement attardé sur la Riviera du Ponant, la région la plus montagneuse de Ligurie. 😉

Les plus beaux villages de Ligurie : les environs de Dolceacqua

Arrivés par la Suisse puis le Val d’Aoste, nous sommes entrés en Ligurie par le Piémont et plus précisément par la petite ville d’Ormea. Nous avons passé notre première nuit en Ligurie du côté d’Andagna.

Après une magnifique première soirée, nous avions décidé d’aller jeter un oeil au village le lendemain matin… Mais une météo absolument exécrable aura eu raison de ces plans et nous avons filé plus au sud pour aller visiter les jolis villages qui se trouvent dans les environs de Dolceacqua.

Pigna

Notre premier arrêt aura été le charmant petit village de Pigna. Située à environ 280 mètres d’altitude, Pigna se trouve dans le Parc Naturel Régional des Alpes Ligures, une zone protégée de 6 000 hectares.

À Pigna, on peut visiter le centre historique, la loggia municipale du XVe siècle, l’église paroissiale San Michele ornée d’un polyptyque de Giovanni Canavesio, le musée ethnographique “La Terre et la Mémoire”, l’église San Bernardo avec ses fresques, et le sanctuaire de la Madonna di Passoscio datant du XIIIe siècle. Mais très honnêtement, ce que nous avons préféré c’est simplement nous balader dans les Caruggi.

Les Caruggi me demanderez-vous? En fait, ce sont des étroites ruelles aménagées entres les maisons qui servaient à l’époque à se déplacer sans être exposé aux envahisseurs. C’est assez rigolo car par moment on a carrément l’impression de ne plus être à l’extérieur… c’est un vrai dédale de couloirs et ruelles qui mènent presque toutes sur la Piazza Castello.

On pourrait croire qu’il y a un château sur cette place mais ce n’est plus le cas. La place tire son nom de l’ancien château, construit entre le XIIe et le XIIIe siècle par les Comtes de Vintimille.

Appelée aussi “la Cola”, cette place offre une belle vue sur Castel Vittorio.

Depuis le parking nous avions également une très jolie vue sur le petit village de Castel Vittorio qui est perché juste au-dessus de Pigna. Alors qu’on hésitait à y aller à pied histoire de nous dégourdir un peu les pattes, la pluie s’est remise à tomber de plus belle… La montée peut se faire par un joli sentier dans la forêt (comptez 30 minutes de marche). Mais avec la quantité de pluie, on avait un peu peur de se retrouver dans la boue jusqu’aux mollets 😉

PS : si vous venez ici en voiture ou en van, ne vous aventurez pas en direction du centre du village. Préférez le parking situé à côté du terrain de foot et montez à pied. 😉

Apricale

Le lendemain, le soleil a fait son grand retour et nous avons poursuivi notre petite découverte des villages. Il n’y a pas à dire, la belle météo ajoute tout de suite un sacré charme aux paysages! 😉 Notre premier arrêt du jour aura été le village d’Apricale.

Perché sur les collines de la vallée de la Nervia, il est entouré de forêts d’oliviers et offre des vues spectaculaires sur les montagnes environnantes. Ce village, classé parmi les plus beaux d’Italie, se distingue par ses ruelles étroites en pierre, ses maisons aux façades colorées, et son atmosphère paisible. Attention toutefois, n’essayez pas de vous aventurer dans le centre en voiture! 😉 Si comme nous vous arrivez depuis Isolabona, on vous conseille de rester sur la route principale et de contourner le village pour vous garer sur le parking public au bord de la SP63.

Apricale est aussi connu pour sa vie artistique dynamique, avec de nombreuses fresques murales et des sculptures exposées en plein air, ainsi que des événements culturels / festivals tout au long de l’année. Et sinon, comme dans presque tous les villages, on notera que les habitants adorent décorer les petites ruelles pavées avec des plantes vertes! Nous qui peinons à faire survivre les nôtre alors qu’elles sont baignées de lumière, on se demande bien comment ils gèrent ça dans ces ruelles super étroites qui ne voient quasi pas la lumière du soleil. 😉 La main verte vous me direz!

Dolceacqua

Dolceacqua est de très loin la petite ville la plus connue et la plus visitée. Après, il est à noter que c’est surement la seule qui reste accessible aux bus/cars… Les petites routes de montagnes sinueuses qui mènent à Pigna ou Apricale ne sont pas particulièrement adaptées aux grands véhicules et cela explique sûrement cette différence de fréquentation. 😉

C’est d’ailleurs aussi un des villages les plus peuplés et dans lequel on retrouve le plus de commerces, restaurants et cafés. La vieille ville est dominée par le château des Doria et c’est une zone 100% piétonne. On y accède en empruntant l’un des 2 ponts qui traversent la Nervia. Dans cette partie les ruelles sont pavées, étroites et mènent, pour la plupart au château qui se trouve au sommet. Ici on retrouve surtout des petites boutiques de souvenirs et d’artisanat.

La partie plus récente s’appelle Borgo. Elle se trouve sur la rive opposée et remonte la vallée. C’est ici que sont installés la vaste majorité des commerces et terrasses.

Pour être tout à fait francs, Dolceacqua est un stop qu’on a trouvé parfait pour refaire quelques courses, boire un café, manger une part de gâteau sur une terrasse et flâner un peu dans les ruelles étroites. Mais d’un point de vue “charme” nous avons largement préféré les autres villages. 😉

Rochetta Nervina

Le dernier village que nous avons visité aura été notre absolu coup de cœur! Peut-être le village le plus pittoresque de la vallée de la Nervia. En arrivant, on s’est garé un peu à l’extérieur sur le parking public situé à la Piazza Cola et nous avons ensuite emprunté le pont principal pour rejoindre le centre piéton.

Rocchetta Nervina est traversé par plusieurs rivières aux eaux cristallines, formant de magnifiques piscines naturelles et des cascades. On vous conseille d’ailleurs vivement d’emprunter le petit sentier piéton qui remonte la rivière en longeant la vieille ville. Le village nous a un peu donné l’impression d’être complètement désert… Après recherche il s’avère qu’il n’y a que 300 habitants (idem que notre village) et je dois dire qu’en y réfléchissant c’était assez similaire. Après, avec l’architecture très rapprochée, le village me paraissait “plus grand” mais je pense que ce n’est qu’une impression.

J’aimerais beaucoup vous recommander des immanquables dans ce village mais très sincèrement le highlight c’est simplement de se promener et d’arpenter une à une les petites ruelles. Si l’envie de prendre un petit café vous prend, alors une jolie terrasse vous attend de l’autre côté du pont en pierre (juste avant de revenir au parking).

Seborga : prendre de la hauteur sur la riviera italienne

De Dolceacqua nous avons poursuivi notre route en direction de Ventimiglia et la célèbre côte. On va être 100% francs, on a trouvé la succession de villes côtières et stations balnéaires assez peu charmante. Je ne sais pas… j’avais une image bien plus bucolique de la côte, mais la réalité tient quand même plus de la succession de grand bâtiments en béton construits dans les années 70. Nul doute qu’il doit y avoir ici des centre historiques piétons qui sont mignons, mais on admettra ne pas avoir pris le temps de nous arrêter. 😉 A peine étions-nous sur la côte qu’on regardait déjà la carte pour s’éloigner un peu et retrouver le chemin des montagnes.

Nous avons décidé de nous arrêter dans le petit village de Seborga. Nous avions vu en ligne qu’il était autorisé d’y stationner pour la nuit avec son van sur le petit parking situé en contrebas du centre et on s’est dit que c’était la bonne excuse pour aller faire une rando.

Pour la petite histoire, Seborga est un lieu assez particulier car depuis un peu moins de 100 ans, cette petite commune de 300 habitants a décidé de se revendiquer “principauté” ou état indépendant si vous préférez. En 2019, une princesse, Nina Menegatto, a été élue par les habitants pour un mandat de 7 ans. Le village a même fait frapper sa propre monnaie qu’on peut acheter en ligne ou à l’office du tourisme…

L’Italie ne reconnait bien évidemment pas cette indépendance et le village fait officiellement partie de la commune d’Imperia. Mais cela reste une petite anecdote sympa, surtout qu’on passe un poste frontière en arrivant en voiture depuis la côte (il s’agit d’un petit cabanon posé à côté du panneau signalant l’entrée dans la principauté).

Randonnée en boucle au Monte Nero depuis Seborga

Qu’on soit honnête, la visite de la principauté ne prend pas bien long et la raison de notre visite était clairement plus axée sur les potentiels points de vue que les cancans administratifs. 😉 Bref, après un petit tour rapide du village on s’est mis en route pour une superbe balade sur les hauts de Seborga en direction du Monte Nero.

La randonnée débute par un super joli sentier en balcon qui grimpe tout gentiment en direction du croisement situé sous la Colla del Montenero. Ce chemin est en grande partie dans les arbres mais il offre quelques jolis dégagements sur le village de Seborga.

Après environ 2,5 km, on rejoint une piste en terre qu’on suit sur environ 300 m et on arrive à un croisement au pied du Monte Nero. Ici on peut faire le chemin dans les deux sens. Pour notre part, on a choisi de suivre le sentier qui grimpe tout droit en passant derrière les barrières en bois. On ne savait pas exactement comment serait le chemin et on s’est dit qu’il valait mieux monter raide que descendre raide (la trace du GPX semble indiquer qu’on grimpe à pic les 60m de dénivelé).

En réalité, ce calcul se sera avéré complètement vain car un large chemin en zig-zag a été aménagé. Cela rallonge bien évidemment un peu le parcours mais par contre la pente est du coup extrêmement faible.

On avait vu des photos de la vue sur AllTrails avant de partir et aller savoir, naïvement on pensait que c’était la vue depuis le sommet (logique me direz-vous). Quelle ne fut pas notre déception quand nous sommes arrivés devant le panneau de sommet au beau milieu d’une épaisse forêt.

On ne voyait strictement rien!!!

Depuis le sommet, le sentier descend doucement en direction de la côte et la ville de Bordighera. Alors qu’on commençait à se demander si nous allions finir par avoir une vue, nous sommes arrivés au croisement auquel nous tournons à gauche pour revenir sur nos pas. A cet endroit, il faut continuer 50m de plus pour arriver au niveau d’une place de décollage pour parapente et là, la vue est tout simplement magique!!!

Depuis le point de vue, on reprend le chemin qui revient à la base du Monte Nero mais cette fois-ci en le contournant par l’est. Ce chemin est à vrai dire plus sympa que celui qui passe par le sommet car il offre une magnifique vue sur la côte presque sur l’ensemble du tracé.

Une fois de retour au croisement, on suit la piste qu’on a prise à l’aller. Puis, quand on rejoint la bifurcation à laquelle on est arrivée plus tôt (au kilomètre 2,5) on continue tout droit pour passer par le sentier sous la Colla del Montenero. Le chemin de retour suit une piste plus large qu’à l’aller et le terrain étant facile, je dirais que c’est le bout le plus “roulant” (comprenez par là que les 3 derniers km pour revenir jusqu’au village ne sont qu’une petite formalité, avec encore et toujours quelques très beaux points de vue)!

Infos sur la randonnée au Monte Nero

Cet itinéraire est facile et largement accessible. La distance totale est d’environ 9km avec 350m de dénivelé (positif et négatif). Nous sommes partis à pieds depuis le centre du village de Seborga où nous avions garé le van. En tout, la boucle nous a pris environ 3h30 en comptant les nombreuses pauses photo (temps de marche : environ 2h40)

PS : en fin de rando nous sommes tombés sur un super spot où venir passer la nuit en toute tranquillité, un spot sauvage absolument parfait. Et non, on ne partagera pas l’emplacement par ici, mais si vous faites la rando vous devriez le trouver sans trop de mal. 😉

Trail run au Monte Caggio depuis Seborga

Après ce magnifique coucher de soleil depuis le van, je (Benoit) me suis motivé pour une petite course de trail au lever du soleil en direction du Monte Caggio (plus haut sommet facilement atteignable depuis Seborga). Après ma 1ère vraie saison de ski de rando à la maison, je me suis mis au trail et je dois dire que j’y ai pris goût. J’aime particulièrement la sensation de pouvoir avancer vite sur des sentiers de rando et de pouvoir parcourir de si grandes distances en relativement peu de temps.

La 1ère partie du parcours grimpe pas mal jusqu’au Monte Carparo. Mais les points de vue qui se dégage derrière moi sont spectaculaires avec le soleil qui se lève (désolé pour la qualité des photos au téléphone 🙁 ).

Ensuite la pente s’adoucit et le sentier alterne entre petites montées et partie plates dans la forêt. Franchement si vous aimez le trail ça se court bien… mais si vous préférez randonner c’est aussi un super itinéraire. Après un dernier petit passage un peu raide, j’arrive au sommet du Monte Caggio. J’ai certainement dérangé les gens qui campait là (il y avait une tente sur le replat sous la croix sommitale) mais bon…

Et juste pour info, le meilleur point de vue ne se situe pas au sommet à côté de la croix mais juste en-dessous du replat où vous aurez une magnifique vue dégagée sur toute la côte. Il y a aussi une petite statue de vierge qui a été posée là pour admirer la vue 🙂

Pour la descente, il faut reprendre le même chemin sur 300-400m puis prendre le sentier à gauche qui descend vers la chapelle de San Bartolomeo. Le sentier est un peu technique pour la course mais la vue est dégagée et c’est vraiment que du bonheur. Par contre à la chapelle j’ai voulu continuer sur le sentier sous le Monte Peiga et qui redescend à la route et au hameau de Negi… Mais je n’ai pas trouvé le chemin qui descend à la route. Je suis donc revenu à la chapelle et j’ai suivi la piste puis la route pour revenir à Seborga.

Bussana Vecchia : Le village des artistes

Avant de filer en direction de la Riviera des palmiers, nous avons marqué un dernier petit arrêt dans un village de la province d’Imperia. Bussana Vecchia est un village qui a une histoire assez particulière car il s’agit en fait d’un ancien village complètement abandonné. En fait, l’endroit a été presque totalement détruit lors d’un tremblement de terre survenu en 1887. L’endroit était désert pendant près de 100 ans et ce n’est que dans les années 60 qu’une communauté a décidé de venir s’y installer.

Depuis, ce village a donné lieu a beaucoup de discussions et tensions… D’abord sans eau courante ni électricité et avec des maisons au bord de l’effondrement, le village a été principalement remis en état par les artistes. Mais le hic c’est que ces derniers n’ont jamais été officiellement propriétaires des lieux et l’Etat leur réclame encore aujourd’hui de l’argent pour racheter les bâtiments. L’endroit est un lieu atypique qui attire de nombreux touristes et c’est un délicat équilibre à trouver.

Pour en savoir plus, vous pouvez aller jeter un oeil à cet article publié sur le site de la BBC qui résume assez bien la situation.

Pour notre part nous avons énormément apprécié la vibe de ce village et surtout les centaines de détails et oeuvres qu’on retrouvent à chaque coin de rue. Après qu’on se le dise, on en fait quand même relativement vite le tour. 😉

Colletta di Castellbianco

Le petit hameau de Colletta di Castelbianco est un village qui a la particularité d’avoir été construit à 100% en pierre au cours du 13ème siècle. Il a été complètement abandonné dans les années 50 mais a bénéficié d’un programme de restauration lancé en 1990. Ce village abandonné a été entièrement restauré selon les plans de l’architecte Giancarlo De Carlo et il a surtout été relié au reste du monde via un programme de digitalisation. C’est assez rigolo de lire ça, mais ce minuscule hameau a été équipé de la fibre dans l’objectif de permettre aux travailleurs nomades de venir s’y installer.

On va être honnête, en visitant le village nous n’avons pas eu l’impression que c’était un hotspot de nomades… Pour tout vous dire, hormis la terrasse de l’unique restaurant (et commerce) du village qui était remplie de touristes de passage, nous n’avons pas croisé âme qui vivent. 😉 En fait, en faisant quelques recherches, il semblerait que le village soit surtout un endroit dans lequel on trouve des airbnb de charme… pas tant des habitants.

Enoteca – un spot d’escalade pour les amateurs de vin 😉 dans le Val
Pennavaira

Avec Benoit nous sommes bien loin d’être des grimpeurs confirmés, mais il est vrai que depuis que nous vivons dans le beau Val d’Hérens, c’est devenu un sport que nous apprécions. Bref, pendant ce roadtrip nous avons embarqué notre corde, les baudriers et quelques dégaines et avons regardé si nous pourrions caser 1-2 journées d’escalade dans ce trip.

Pour les grimpeurs, Finale Ligure est un peu la Mecque de l’escalade en Ligurie (on vous en reparle plus bas) mais il y a également quelques spots sympas à plusieurs autres endroits. Proche de Colletta di Castellbianco il y en a un qui nous a particulièrement tapé dans l’oeil : Enoteca. Situé dans le Val Pennavaira, ce crag (comprenez par là spot de grimpe) est entouré d’autres spots bien plus connus comme Cineplex, Erboristeria ou encore Terminal. Mais attention, ces derniers sont plutôt réservés aux grimpeurs plus expérimentés qui recherchent des projets à partir du 6B+ jusqu’au 8B. 😉

A Enoteca on retrouve 24 routes (toutes portent un nom de cépage de vin) qui vont du 5B au 7A. Le spot est accessible en une quinzaine de minutes à pied depuis les places de parc situées le long de la SP14.

Verezzi / Finale Ligure – LE spot escalade pour débutants avec vue sur la mer

Le lendemain, c’était reparti pour un second tour d’escalade et cette fois-ci on est parti en direction de Finale Ligure. Enfin je dis Finale, mais en vrai il n’y a pas qu’un seul secteur dans le coin mais plus de 200!!! Au total, la région de Finale compte plus de 4000 voies d’escalade, autant vous expliquer que le choix ne manque pas!

Pour cette journée nous avons jeté notre dévolu sur le secteur de Pozzo delle Cento Corde proche du village de Verezzi. L’endroit est connu pour proposer des voies adaptées aux grimpeurs encore peu expérimentés que nous sommes (il y a 23 voies équipées allant du 4C au 6B avec un vaste choix de voies en 5B+/5C). En salle ou en compagnie de grimpeurs plus avancés on ose parfois se lancer sur des projets un tantinet plus ambitieux mais quand on est que les deux on préfère largement rester dans notre zone de confort (et ne pas laisser de dégaines sur les falaises 🙂 )

Pozzo delle Centro Corde est un endroit vraiment magnifique car absolument toutes les voies ont une vue à couper le souffle sur la mer. Le spot est aussi accessible facilement en une quinzaine de minutes depuis le village.

PS : j’ai l’air au bout de ma vie sur toutes les photos haha mais promis, l’escalade c’est fun!

Passo del Faiallo – Randonnée panoramique près de Gênes

En voyant la météo en Ligurie se dégrader nous avons décidé de filer en direction de la Toscane mais avons quand-même choisi de faire un petit arrêt scénique en route histoire de dégourdir nos pattes (et celles du chien) dans un endroit scénique proche de la ville de Gênes.

Nous avions repéré l’endroit Passo de Faiallo comme étant un spot où nous pourrions facilement passer la nuit avec notre van mais aussi faire la superbe rando qui suit les crêtes qui surplombe la côte et la ville de Gênes. Arrivés en toute fin de journée, nous avons d’abord passé la nuit sur le petit parking attenant à une place de pique-nique et le lendemain on s’est réveillé prêts à attaquer cette jolie boucle d’environ 9km.

En sortant la tête du van nous avons eu la surprise de constater que nous étions dans une épaisse purée de pois… on ne voyait pas à 50m! On s’est regardé quelques instants mais le chien était clairement partant pour sa balade, bref… on a mis nos K-way, enfilé nos chaussures imperméables et on est parti en direction des crêtes sans trop d’espoir.

A mesure qu’on avançait, on ne voyait toujours rien mais la luminosité semblait aller en s’améliorant. Bref, on a croisé bien fort les doigts pour que les nuages se lèvent et après environ 30 minutes de balade nous avons commencé à entrevoir un semblant de vue. Comme quoi, avoir un chien ça peut avoir du bon! Parce que clairement, sans les yeux de merlan frit à Winchy on ne serait peut-être pas parti ce matin-là. 🙂

Plus on progressait sur les crêtes, plus le ciel se dégageait. Pile au moment où nous sommes arrivés au point de vue situé après le Refugio Argentea, le ciel était presque totalement dégagé!

Rapidement, les choses se sont à nouveau gâtées et c’est pile avant l’arrivée de la pluie que nous sommes arrivés au van! Un timing absolument parfait haha

Concernant la rando, on vous recommande vraiment cet itinéraire si vous êtes dans les environs! La boucle fait environ 9km avec 300m de dénivelé et permet d’avoir une vue magnifique sur une bonne partie de la Riviera italienne! Au niveau de la difficulté c’est vraiment un itinéraire facile qui ne présente strictement aucune difficulté.

Et les cinq terres dans tout ça?

Rha là là… Les 5 terres ça n’aura pas été faute d’essayer! 😉 Je l’avoue, en préparant notre road trip on s’est posé la question d’y aller ou non. On craignait un peu le monde et les prix élevés des campings mais au final cela aura été la météo qui en décidé autrement.

Les 5 terres n’étaient pas spécialement un objectif de ce voyage, mais on s’était clairement dit que quit à être dans la région (un peu hors saison qui plus est) cela serait dommage de passer à côté. Bref, nous avions prévu d’y aller après notre rando au Passo del Faiallo. Ce n’est qu’en vérifiant les prévisions météo (40mm de pluie par jour durant 3 jours, non-stop) que nous avons décidé de filer directement en Toscane où le ciel semblait un tantinet plus clément. Notre idée était à ce moment là de nous y arrêter sur le retour…

Inutile de préciser qu’au moment de remonter une semaine plus tard les prévisions n’étaient guère plus réjouissantes et nous avons finalement décidé de rentrer 4 jours plus tôt que prévu de nos vacances et de faire l’impasse sur les 5 terres.

NB : nous avons sacrément bien fait… les images des inondations qu’on a vues par après nous ont fait réaliser qu’on avait clairement fait le bon choix! Bref, les cinq Terres ce n’était pas pour cette fois. 😉

Dormir avec son van en Ligurie + conduite

Avant de terminer notre article, je voulais écrire quelques lignes sur le voyage en van en Italie. Avant de partir nous avions vaguement essayé de nous renseigner sur la facilitié (ou non) de trouver des spots sauvages et comme bien souvent on trouvait de tout. Très franchement? Je pense que comme dans beaucoup d’endroits, cela tient du bon sens! Plus on est proche de la côte et/ou d’endroits touristiques, plus il y a d’interdictions… et plus on s’éloigne, plus c’est facile. 😉

Lors de ce road trip nous avons fait un mix entre les nuits en sauvage (principalement dans les régions de montagne un peu à l’écart des gros axes touristiques), 1 nuit en camping vers Dolceaqua et quelques nuits sur des exploitations agricoles. Avant notre départ, nous avions téléchargé l’application AgriCamper recommandée par nos copains Péripléties. L’application est bien faite et nous avons eu accès à quelques très jolis spots!

Après, il est à noter que l’ensemble des lieux présents dans l’application sont également visibles sur Park4Night (parfois les conditions sont un tantinet différentes). Mais en gros, le principe de l’agri-tourisme c’est qu’on peut dormir gratuitement et qu’en échange on consomme/achète les produits de l’exploitation. Autant vous dire que tant chez les vignerons que les producteurs d’huile d’olive on n’a pas trop eu besoin de se faire prier pour consommer local. 😉

Petits extraits de notre vie en van durant ces 2 semaines :

Sur Instagram et Facebook nous avons également reçu quelques questions sur la conduite en Italie. Je vais être honnête, j’avais quelques souvenirs assez épiques d’un passage en banlieue de Milan avec ma petite voiture quand j’étais étudiante. 😉 Alors je ne vais pas parler pour toute l’Italie, mais en Ligurie et en Toscane nous avons trouvé la conduite vraiment agréable et pas du tout stressante. Après, nous n’étions clairement pas en périphérie de grandes villes, mais je pense que c’est pareil que partout ailleurs (en France par exemple je ne faisais pas la maline en plein centre de Nice ou sur le périph parisien).

Après, l’unique point à prendre en compte pour la Ligurie c’est que dès qu’on s’éloigne du littoral pour s’aventurer dans les petits villages de montagnes, les routes deviennent sinueuse et parfois TRES étroites.

Nous avons parcouru de nombreux kilomètres sur des routes de montagne où nous étions clairement en train de prier pour ne pas croiser trop de monde. 😉 Avec un van je pense que cela passe sans souci, mais c’est quelque chose à garder en tête si vous avez un plus gros véhicule. Mais pour cela, on a trouvé que les indications données sur Park4Night sont assez utiles (les routes étroites c’était surtout pour aller vers des spots dodo en pleine nature ou des départ de rando)

Carte de notre itinéraire en Ligurie

Pour terminer cet article on vous propose un petit aperçu visuel de notre parcours. Nous avons fait de nombreux petits stops en route et nul doute que si vous venez dans la région vous ferez de même. Que ce soit pour manger une bonne glace, profiter d’une jolie terrasse pour boire un verre ou simplement flâner dans les ruelles d’un petit village. 😉

On espère que vous avez apprécié cet article et surtout qu’il vous aura donné quelques idées pour partir en road trip en Ligurie. 🙂

On vous donne rendez-vous tout bientôt pour la suite du road trip, mais cette fois-ci on change de région et on se retrouve en Toscane! 🙂 On espère que vous avez apprécié cet article. Pour nous la Ligurie aura vraiment été l’excellente surprise de l’année. Nous avons clairement eu un gros coup de coeur pour cette région qui allie parfaitement la dolce vita italienne, les jolis villages mais aussi des paysages montagneux offrant d’infinies possibilités de randonnée et d’escalade!

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