Gran Canaria, c’est déjà l’heure du bilan! Nous avons passé tout le mois d’octobre 2019 sur cette jolie île. Un mois à travailler depuis un coworking et à visiter les environs en profitant du climat très clément des Canaries. Dans cet article on fait les comptes et on vous livre nos impressions sur la jolie ville de Las Palmas d’un point de vue de Digital Nomads.
Note: Cet article s’adresse clairement davantage à des personnes qui souhaitent venir à Las Palmas en mode “nomades”. Pas mal de bla-bla sur le co-working, le coliving, le budget pour un mode de vie nomade. Cela peut intéresser les voyageurs et les baroudeurs par curiosité, mais si vous recherchez des infos plus “touristiques” sur Grande Canarie et Las Palmas alors on vous donne rendez-vous dans cet article où on parle à 100% voyage et non geekerie et admin. 😉
Pourquoi avoir choisi de venir à Gran Canaria?
Nous avons commencé notre aventure nomade il y a 3 ans et demi. En septembre 2016 nous nous sommes envolés pour Chiang Mai, qui est probablement LA ville la plus connue des nomades. Déjà à l’époque, nous avions rencontré de nombreuses personnes qui nous parlaient des îles Canaries comme étant LE hub européen des nomades. Un climat de rêve, des beaux paysages, une bonne cuisine, des coûts de la vie raisonnables et une chouette communauté bien dynamique…
Depuis quelques années, les Canaries et tout particulièrement Gran Canaria se sont effectivement imposés comme une destination hivernale de prédilection pour beaucoup de travailleurs nomades. Les communautés sont grandissantes et beaucoup qui viennent “juste pour voir”, finissent par y revenir encore et encore. 🙂 #OnEtaitPrevenus
Il est difficile de dire combien de nomades viennent passer l’hiver dans les Canaries, mais ce qui est sur c’est qu’il n’y a aucun risque de s’ennuyer! Le groupe Facebook des Digital Nomads de Gran Canaria compte à lui seul plus de 4000 membres et rien que sur ce groupe il y a plusieurs événements par semaine qui permettent de rencontrer du monde et d’échanger avec d’autres personnes qui ont un mode de vie similaire.
D’habitude nous préférons plutôt les petites villes ou régions très “nature”, mais à force d’entendre parler de Las Palmas (400’000 habitants), nous avons décidé de venir y passer un mois pour voir un peu de quoi il en retournait. Et bon, avouons qu’on voulait vraiment revenir à Tenerife aussi… donc aller à Gran Canaria était le parfait prétexte pour ensuite prendre un ferry et revenir sur notre petite île chérie. 😉
ReStation – Notre expérience de coliving et Coworking à Gran Canaria
Pendant ce mois à Grande Canarie nous ne nous sommes pas trop pris la tête. Plutôt que de chercher un logement sur place et de faire le tour des co-workings, nous avions, en avance, réservé une chambre à ReStation. Voir leur site
ReStation est un espace de coworking et coliving basé dans le quartier de Las Canteras à Las Palmas. Installés depuis 2016, ils sont souvent les premiers sur lesquels on tombe quand on fait une recherche sur Google. Contrairement à notre expérience de coliving à Tenerife où tout est regroupé au sein d’une même maison, Restation c’est plus un “quartier”. Le “coliving” sont en fait deux appartements dans lesquels on peut louer des chambres, avoir accès à une cuisine et une machine à laver et le prix de la chambre inclut l’accès à l’espace de coworking qui se trouve à 2 pâtés de maison.
On l’avoue, Restation nous en sommes partis avec un avis mitigé. La communauté? Géniale! Le coliving et le coworking? Meeeehhh… ok.
Les appartements de Restation – Miller House
Alors qu’on se le dise, il n’y avait rien de catastrophique, mais disons simplement qu’on a été surpris de voir l’endroit “en vrai” comparé aux photos. Les photos qui sont sur leur site web ne sont pas fausses dans le sens où elles ont toutes été prises dans l’appartement, par contre il y a clairement eu du travail de retouche effectué sur la luminosité des pièces. L’architecture des maisons de Las Palmas fait qu’il n’y a en réalité qu’une seule et unique fenêtre qui donne sur l’extérieur (celle du salon). Toutes les chambres donnent sur des minuscules patios ou conduites d’aération et c’est donc TRES sombre.
La première chambre que nous avons eue en arrivant tenait plus d’un grand placard avec une petite fenêtre perchée à plus de 2m du sol pour laquelle il fallait aller chercher l’échelle pour l’ouvrir et la fermer. On l’avoue on était bien surpris (cette chambre n’est d’ailleurs pas mise en avant sur leur site) ;).
Après, il faut laisser que Maria et Sarah, les deux gérantes des lieux sont bien conscientes de ce “problème” et n’ont pas hésité à nous proposer un changement de chambre dès qu’une autre s’était libérée.
Au-delà de la luminosité et ce petit fail de la première chambre, l’appartement était bien. C’était propre, fonctionnel, super bien placé et le wifi marchait très bien.
Le co-working de Restation
Les espaces de co-workings sont devenus une part importante de notre quotidien sur les routes. Ils nous permettent d’être certains de pouvoir travailler dans des bonnes conditions et aussi d’avoir un petit feeling de “bureau” même quand on est dans une destination ensoleillée (et accessoirement être entourés de gens qui travaillent et non en vacances aide en général bien à la productivité).
Au final, sur notre mois à Grande Canarie nous n’aurons pas travaillé tant que ça depuis le co-working, ou du moins pas les 2 dernières semaines. A la place, nous étions assez régulièrement dans le salon de notre appartement. La raison? Le coworking de Restation est petit… très petit et aussi assez sombre! En tout, il y a une dizaine de places de travail, mais dès qu’il y a plus de 8 personnes cela fait vite “trop”. Les chaises sont ok, mais ce n’est pas exactement ce que j’appellerais des chaises ultra confortables pour y être installé 10h par jour… Mais le gros problème que nous avons eu c’était le wifi. A partir de la seconde semaine, nous avions énormément de problèmes de connexion. Le réseau n’était pas stable et nous nous retrouvions régulièrement déconnectés. Ceci n’est pas dramatique quand on écrit un article ou quand on retouche des photos, mais quand Benoit se mettait à faire des mises à jour sur les serveurs ça devenait un peu stressant.
Sarah, la responsable du coworking s’est pliée en 4 pour résoudre le souci en faisant venir des techniciens, mais malheureusement ça ne s’est pas vraiment amélioré. C’était peut-être un problème d’opérateur car apparemment il n’y avait jamais eu de souci auparavant (on a parlé avec plusieurs personnes qui avaient séjourné ici). Mais le fait est, que sur notre mois là-bas, il y a eu 2 bonnes semaines de galères de connexion qui nous auront fait migrer vers l’appartement une bonne partie du temps.
Ce n’est pas dans nos habitudes de relever les points négatifs, mais je crois que dans un contexte de coworking/coliving ceci est important. Après, ces petits “pépins” n’enlèvent rien au fait que ReStation est idéalement placé, qu’il est géré par des personnes en or et surtout qu’il est un lieu de rencontre parfait pour les nomades et entrepreneurs.
La communauté des nomades – une vraie petite famille
Crédit Photo: @travelosophy.co
Vous le voyez ci-dessus, tout n’a pas été parfait d’un point de vue infrastructure avec ce mois à Las Palmas. Mais vous savez quoi? On est tout de même reparti avec un immense smile et surtout à 99% ravis de notre séjour! Pourquoi?
Vous vous rappelez qu’on vous avait confié avoir été un peu “déçu” par la communauté nomade de Bansko? Là-bas les infrastructures du coworking et les appartements étaient géniaux, mais malgré ça on était reparti un peu sur notre faim… A Las Palmas, le coworking pourrait clairement être amélioré, l’appartement aurait besoin d’un coup de neuf et pourtant nous étions aux anges. 🙂 Sommes-nous plein de contradictions? Peut-être un peu… mais pas que…
En fait c’est marrant, mais en comparant ces deux expériences on s’est vraiment rendu compte à quel point notre impression globale dépend des gens et des rencontres plutôt que des infrastructures. A Grande Canarie nous avons retrouvé une communauté comme à Tenerife; des gens passionnés et passionnants avec qui le courant est immédiatement passé. Les conversations vont rapidement au-delà du small talk de rigueur et on apprend à se connaître, on échange, on apprend les uns des autres, on part randonner, boire des coups et on se marre aussi beaucoup. 😉
Crédit Photo: @travelosophy.co
Est-ce l’air marin des Canaries ou le vin espagnol qui font qu’on aime autant la vibe ici? On n’en sait rien, mais le fait est que nous avons rencontré et revu des personnes en or avec qui nous avons tissé de beaux liens d’amitié. Au final, pour nous ceci est bien plus important qu’une bonne chaise de bureau ou une jolie chambre avec vue (ok… un wifi qui marche parfaitement ne nous aurait clairement pas gêné pour le coup… mais même CA n’a pas réussi à nous saper le moral). 😉
Budget de notre mois dans les îles Canaries
Il est l’heure de passer aux chiffres. 🙂 C’est maintenant devenu un petit rituel pour nous de publier nos budget de voyage, alors on s’est dit que nos budgets en mode “nomade” pourraient également en intéresser parmi vous. Pour retrouver tous nos articles de budget, on vous donne rendez-vous ici.
Au total, nous sommes restés 30 jours à Grande Canarie et avons dépensé 1831€ (pour 2 personnes).
Notes:
- Ces dépenses sont celles que nous avons eues sur place. Cela exclut par contre nos impôts, frais courants et assurances voyage.
- Le budget ci-dessus ne comprend pas les vols. Nous avons pris un aller simple pour Gran Canaria qui nous est revenu à 120€ par personne (bagages compris). Pour voir le prix des vols, rendez-vous sur Skyscanner
- Nous avons pas mal travaillé durant ce mois et avons donc fait relativement peu de visites et d’activités payantes. Tous nos déplacements ont été faits en transports en commun.
Coût de la vie à Gran Canaria: détails par poste de dépense
Afin que vous puissiez vous faire une meilleure idée des prix, on vous propose plus de détails sur les différents postes de dépenses que nous avons eu ainsi que quelques exemples de prix.
Le Coworking et le coliving:
Pour le coworking nous avons payé 900€ pour un mois. Ce prix comprend le logement dans l’appartement partagé avec une chambre privée et une salle de bain privée, l’accès à la cuisine, la machine à laver, le salon et le rooftop. Cela comprend également un accès illimité à l’espace de coworking qui se trouve à deux pâtés de maison. Au coworking il y a du thé, du café et des biscuits/céréales en libre service.
Attention: Le prix pour une chambre double varie en fonction de la saison. Plus il fait moche et froid en Europe centrale, plus c’est cher! 😉 Bref, les mois les moins chers sont en général juillet et août et les plus chers sont décembre et janvier. Pour info nous y étions en octobre.
Si vous logez ailleurs, vous pouvez également devenir membre du coworking. La journée coûte 10€, c’est 50€ pour la semaine ou 150€ pour un mois d’abonnement. Ce prix est plutôt standard pour un coworking. A Las Palmas la grande majorité des coworking oscille entre 120€ et 170€ pour un abonnement mensuel.
Les restos à Gran Canaria:
Ok, sur ce point j’avoue qu’on triche un peu en l’appelant “resto”… en vrai le nom devrait être Bars & Restos. 🙂 Étant venus à Las Palmas pour aussi profiter un peu de la communauté nous sommes pas mal sortis et cela s’est clairement vu sur le budget. En moyenne nous mangions dehors 1-2 fois par semaine et 2 soirs par semaine on sortait boire un verre. Pour un resto “simple” il faut compter environ 20€-35€ pour 2 personne pour un repas avec un verre chacun. Pour les bars tout dépend, mais une bière revient en général à 1,5€ pour une petite et 2,5€ pour une grande. Le verre de vin coûte entre 2€ et 4€. Les cocktails sont un peu plus chers (environ 6€-10€) mais nous n’en buvons pas vraiment.
Courses:
Sous courses il faut comprendre tout ce que nous achetions pendant la semaine en supermarché, au marché et dans les épiceries. Le budget “journalier” n’est probablement pas la manière la plus juste de présenter cela, mais disons que ça revient à environ 100€ de courses par semaine pour 2 personnes. Cela couvre tous nos repas, les produits d’hygiènes, et quelques bouteilles de vin pour le roof top ainsi que quelques repas où nous avons cuisiné pour des amis. 🙂
Globalement, je dirais que le prix des courses est assez similaire à ceux qu’on pourrait retrouver en France. Les fruits et légumes sont beaucoup moins chers dans les petites “fruterias” locales ou au marché qu’aux supermarchés.
L’alimentation n’est clairement pas un point sur lequel nous recherchons particulièrement à faire des économies et on est bien conscient qu’on dépense pas mal pour ce point comparé “à la moyenne” même si on mange très peu de viande.
Transports à Gran Canaria:
Les transports ne sont vraiment pas très chers à Gran Canaria. Dans la ville il y a un tarif unique pour les courses en bus (par trajet). Cela revient à 1,4€ par course si on paie au chauffeur directement.
Bon plan: Il existe une carte rechargeable qui coûte 1,5€. Si on paie avec cette carte, la course revient à seulement 0,85€. Si vous prévoyez de prendre régulièrement le bus, cela vaut la peine de l’acheter (recharge minimum de 8,5€, soit 10 courses). Cette cartes marche pour tous les bus de la ville et on peut tout à fait “biper” plusieurs fois et n’avoir qu’une seule carte pour plusieurs personnes.
En ville il est aussi très facile de prendre un taxi. Une course entre le vieux centre (Vegueta) et la plage (Las Canteras) revient environ à 5€-6€. Si on est 4 personnes c’est à peine plus cher que le bus et c’est beaucoup plus rapide!
Pour les courses en dehors de la ville le prix dépend de la distance. Les billets sont systématiquement à payer directement au chauffeur. Pour vous donner une idée, voici ce que nous avons payé pour certains de nos trajets:
- Las Palmas – Maspalomas: 6,25€ pour 1h15 de trajet
- Las Palmas – Agaete: 4,3€ pour 1h de trajet
- Las Palmas – Arucas: 2€-2,3€ selon la ligne pour 45 minutes de trajet
- Arucas – Teror: 1,4€ pour 35 minutes de trajet
Le réseau de bus fonctionne bien et est relativement développé entre les villes. Nous n’avons d’ailleurs utilisé que ça. Par contre si vous voulez aller voir le centre de l’île, là il vaut mieux louer un voiture. Pour notre part nous avions bien vu le centre lors de notre traversée à pied et avons donc décidé de passer notre tour pour la location de voiture cette fois.
Pour avoir un ordre d’idée: les voitures se louent environ 30€ par jour depuis le centre de Las Palmas. Néanmoins, c’est souvent beaucoup moins cher si on loue depuis l’aéroport, donc au moment de faire vos recherches, pensez bien à comparer les différents points de prise en charge. Le billet de bus pour l’aéroport ne coûte que 2,95€, donc si vous prenez la voiture pour plusieurs jours ça vaut la peine.
Visites:
Pour ainsi dire rien! 🙂 En fait l’ensemble de notre budget visite a été dépensé en une après-midi. 11€ au total, dont 8€ pour la Casa Colon (4€ par personne) et 3€ pour monter au sommet de la cathédrale (1,5€ par personne).
Extras:
Dans les extras on retrouve ma carte SIM (22€), une recharge pour la carte (10€), une soirée cinéma ainsi qu’une petite virée chez Decathlon pour quelques achats de dernière minute avant notre randonnée pour traverser l’île à pied. Bref, ici aussi le chiffre par jour ne veut pas dire grand chose, mais disons qu’au total nous avons dépensé une centaine d’euros en extras.
Las Palmas: une base idéale pour les nomades? Notre avis après un mois!
Franchement? On n’a aucun mal à comprendre pourquoi autant de personnes nous avaient parlé de Las Palmas comme étant un endroit au top pour venir passer quelques mois! Nous n’avons pas été totalement sous le charme des infrastructures, mais en terme de qualité de vie, de rencontres, de communauté, de possibilité de sorties, événements, etc. il n’y a absolument rien à redire!
Comme dirait Dan que nous avons rencontré là-bas:
We keep coming back because it’s simply so F*#ing livable
La plage est un 2 pâtés de maison, on peut partir plonger, faire un cours de surf, nager ou bronzer pendant sa pause de midi… Le choix de restos et bars est juste hyper impressionnant et varié et ce n’est pas très cher. C’est suffisamment touristique pour qu’il y ait plein d’activités proposées, mais cela reste tout de même une grande ville avec une vraie vibe locale.
Et je sais que je me répète un peu, mais la communauté est vraiment top. Ca sonne peut-être vraiment bizarre de qualifier un lieu pour les gens qu’on y rencontre, mais je vous garantis que quand on bouge et travaille beaucoup cela fait juste un bien fou de se retrouver entouré de gens avec qui on partage les mêmes questionnements, les mêmes passions aussi et tout simplement des gens avec qui on s’entend bien.
A la question de savoir si nous allons revenir à Las Palmas, honnêtement je ne sais pas… Cela n’est pas prévu pour le moment, mais ce n’est pas exclu non plus. 😉 Nous n’avons pas franchement des âmes de citadins (plus on vieillit plus on s’en rend compte), mais on voit et on comprend aussi pourquoi les gens reviennent. Bref, l’avenir nous en dira plus! 😉
Internet mobile en Espagne – quelle carte SIM choisir?
Ce passage ne sera peut-être pas des plus importants pour vous si vous êtes européens avec une carte SIM française, mais pour les petits suisses ou les personnes qui viennent d’en dehors de l’union européenne cela peut dépanner. 🙂
En Suisse nous ne sommes pas dans la zone “sans roaming” européenne, et on finit donc souvent par acheter une carte locale. En Espagne ce n’est pas le choix qui manque! Il y a plein de “petits” opérateurs et MVNO présents sur l’île, mais les réseaux les plus performants sont clairement ceux de Vodafone, Movistar et Orange.
Pour ma part j’ai opté pour Vodafone. La carte SIM est vendue 22€ et vient avec 20€ de crédit. A partir de là, on peut choisir son forfait pré-payé en fonction des besoins. Les forfaits pré-payés s’appellent “Yu” et on a le choix entre “Yuser” qui donne droit à 5GB pour 10€, ou “Mega Yuser” avec ses 15GB pour 20€ (chaque recharge est valable 1 mois). Pour acheter la carte SIM le plus simple et d’aller directement dans l’un des nombreux shops du centre ville.
Alternative Low – Cost:
Les opérateurs Lebara et LycaMobile sont aussi présents dans les Canaries et ont des tarifs très attractifs pour le pré-payé. (Lycamobile a par exemple un forfait avec 30GB pour 20€). Mais le hic de ces opérateur low-cost c’est qu’ils ne permettent pas le partage de données (Tethering). Comme des fois il nous arrive de dégainer l’ordi dans des endroits improbables (surtout en rando) et d’avoir besoin de nous connecter, nous ne prenons jamais les opérateurs bloquant le partage de connexion. Si votre utilisation se limite uniquement au smartphone, alors cela peut être une bonne solution.
En terme de couverture, Gran Canaria n’est pas trop mal. On a bien du réseau dans toutes les villes et villages ainsi que sur les crêtes. Dans le centre de l’île et dans les vallées plus reculées c’est plus coton, mais c’est relativement normal j’ai envie de vous dire. En rando, il suffit en général d’arriver à un col ou sur une crête pour être à nouveau connecté. 😉
Retour à Tenerife, notre île de cœur dans les Canaries
Au moment où je vous écris ces lignes, nous avons déjà quitté Gran Canaria, mais nous ne sommes pas bien loin! 😉 Fin octobre, nous avons migré sur “l’île d’en face”, Tenerife. Nous avions déjà passé 4 mois ici l’hiver dernier, mais l’envie de revenir était simplement trop forte. Nous sommes de revenus au Nine coliving et le moins que l’on puisse dire c’est qu’on se sent ici comme à la maison. C’est la première fois depuis que nous sommes nomades que nous revenons à un même endroit, mais mon petit doigt me dit que nous n’avons pas fini d’y revenir. Tenerife nous en sommes tombés raides dingues!
Bref, on vous reparlera surement de Tenerife dans les semaines à venir. 🙂
On espère que cet article vous a plu et si vous avez des questions sur Gran Canaria, le coworking, notre mode de vie nomade ou tout autre chose, n’hésitez pas à nous laisser un petit commentaire.
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ioulia
On dirait que n’importe où dans le monde (ou presque), il y a des communautés de voyageurs et de digital nomads. C’est chouette, quelque part.
Fabienne
Oui ca se développe à fond! perso je trouve ça très sympa aussi 🙂 c’est souvent très international comme ambiance et ça permet de rencontrer plein de gens d’horizons, générations et cultures différentes.
Mademoisellevi
Ton article est tout simplement génial
Je le garde définitivement dans mes favoris!!!!
Nicolas
Super article qui mets bien en valeur le gros point fort de Las Palmas pour les nomades : une communauté vraiment géniale. La possibilité de surfer toute l’année à 5 min à pieds aussi, j’ai quand même l’impression que c’est très rare et j’y ai vite pris goût !
Le monde est petit, je vous ai croisé 10 minutes dans une soirée sur la plage début Octobre je crois, et je n’avais pas eu l’occasion de vraiment faire connaissance. Mais je me rends maintenant compte avec les photos de cet article que nous connaissons les même personnes !
Je ne savais pas que vous aviez un site, je viens de tomber dessus par hasard lors de mes recherches sur Bansko. Je vais peut être bientôt y passer quelques semaines avant de retourner à Las Palmas.
Vos articles sont vraiment super pour suivre vos aventures et découvrir de nouvelles destinations, je m’abonne !!
Bonne continuation et peut être à bientôt qui sait !
Fabienne
Hello Nicolas,
Haha merci d’être passé par le blog (et d’avoir laissé un message).
Oui Las Palmas remplit vraiment tous plein de critères pour les nomades et c’est une ville sympa à vivre (même pour des gens qui ne sont pas villes comme nous haha)
Bansko c’est un super choix pour l’hiver je pense, par contre c’est sacrément moins grand hein 😉
On pense y retourner aussi un jour pour tester les pistes qui y sont apparemment très sympa. Hésite pas à venir nous faire un petit retour en commentaire de comment tu as ressenti Bansko en hiver.
A bientôt peut-être 🙂